#MeToogarçons : c'est au tour des hommes de dénoncer des violences sexuelles dans le milieu du cinéma

 Oui, c'est bien pour ça que je dis : une vanne et c'est tout, très très difficile le MeeToogarçons...  Donc, je poste le sujet, et hop : une vanne. et puis plus rien.  C'est plus clair ou ??

Et là :

il y a 42 minutes, Pirene a dit :

Bah si blague il y a elle va quand même jusqu'à la question du président, ca à plu à tout le monde d'ailleurs. Les gens trouvaient ça très frais et moderne.

De quoi ça s'agit ?  La question du président ? Ca a plu, mais quoi donc ?  C'est écrit où tout ça ? 

Un lien, une source ? Si ça étaie le topic faut poster.

.

décidément... On en a un, un seul qui prend la parole, M. Kassovitz, et il dit de la merde.... 

Je suis allée voir du côté d'une doctorante :

"Les hommes, comme les femmes, parlaient avant #MeToo mais on ne les écoutait pas"

[...]

On a l'impression de découvrir quelque chose alors qu'il existe une continuité dans la prise de parole sur les violences sexuelles. Dans les années 1990, on a vu apparaître des témoignages d'hommes victimes de pédocriminalité. L'affaire d'Outreau a mis un coup de frein à ces témoignages dans les années 2000, mais à cette même période, après la première enquête sur les violences faites aux femmes (Enveff, à télécharger), les violences sexuelles ont été mises sur la place publique. C'est à partir des années 2010-2015 que la parole des hommes surgit à nouveau publiquement : je pense à la création de l'association Colosse aux pieds d'argile – par Sébastien Boueilh – sur les violences dans le rugby. Puis à celle de La Parole libérée, fondée par des hommes victimes du père Preynat. Ou encore à la publication par Laurent Boyet du livre Tous les frères font comme ça, qui raconte l'inceste qu'il a subi de la part d'un aîné.

[...]

On ne peut pas affirmer qu'il y a une sous-déclaration ou une silenciation particulières des hommes victimes de violences sexuelles. Il est vrai qu'ils ont moins d'espaces identifiés pour parler de ces violences. La plupart d'entre eux ignorent, par exemple, que le Collectif féministe contre le viol (CFCV) s'adresse à toutes les victimes. Il y a aussi un enjeu de masculinité non négligeable. Dans les entretiens que je mène, les hommes qui ont été victimes dans l'enfance parlent d'eux à la troisième personne, comme une stratégie pour mettre à distance l'impact sur l'homme qu'ils sont devenus aujourd'hui. Mais si l'on entend moins les hommes, c'est avant tout parce qu'ils sont moins victimes que les femmes. 

[...]

Des travaux de chercheurs britanniques ont démontré que lorsque des hommes portent plainte pour des violences subies dans l'enfance, les affaires sont plus souvent poursuivies devant la justice. Un enjeu de genre se maintient dans la réception de la parole. Les hommes sont davantage pris au sérieux et crus que les femmes, à situation de violence égale, en tout cas quand ils sont hétérosexuels. Les hommes gays et ceux qui s'identifient comme bisexuels ont tendance à être plus discrédités dans leur récit des faits. On les soupçonne de l'avoir cherché, comme pour les femmes, avec une inversion de la culpabilité. 

https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/metoogarcons-les-hommes-comme-les-femmes-parlaient-avant-metoo-mais-on-ne-les-ecoutait-pas_6391543.html

Le 26/02/2024 à 14:44, January a dit :

Je déplore aussi le clivage, mais j'ai vu les hommes invisibilisés, voire rejetés sur le metoo d'origine, alors..

C'est très dommageable pour ces victimes qui n'ont pas trouver toute l'attention méritée. être rejeté sur un hashtag qui est censé accueillir d'une manière bienveillante la parole de ceux et celles qui souffrent, ça doit être rageant pour eux.

il y a 23 minutes, JacKK a dit :

Bien évidemment qu'il faut expliquer aux mômes qu'ils doivent réagir en cas d'agressions. Crier, insulter, frapper, se rebiffer, hurler. On est tous d'accord là dessus. Mais y a aussi des agressions qui ne s'y prêtent pas. Kassoviz, honte a lui ou non, fait surtout une généralisation. De quelles agressions il est question ?

Celle de la petite actrice de 14 ans qui ose pas dire sur un plateau qu'elle aime pas que ce vieil acteur dégueulasse lui malaxe les seins ? Le petit Aurélien, 10 piges qu'on essaye de violer ? La décoratrice de 40 piges a qui on met une main aux fesses ? 

A laquelle de ces victimes on explique qu'il suffisait qu'elle file une baffe ou qu'elle envoie un coup de pied dans les couilles de l'agresseur ? c'est à laquelle qu'on dit qu'elle avait qu'a hurler un grand non ?

Le problème de ces injonctions à la réaction (légitime pour certaines victimes) c'est qu'elles ne sont pas adaptées à toutes les situations. Oui il a raison que sa gamine doit hurler dans la rue si un mec lui colle une main au cul. Mais je ne suis pas certain que ce hurlement soit facile pour un gamin tout seul face à un adulte qui, pour x raisons, à autorité, de se mettre a gueuler pour éviter qu'on l'oblige à sucer une queue adulte.

C'est toujours facile de dire : "oh mais moi c'est ce que j'aurais fait, je l'aurais tué" comme on peut le lire sur un autre sujet. Sauf que la vraie vie, c'est pas taper sur des touches devant un écran. La vraie vie elle est faite d"hésitations, de doutes, de peurs, de sidération aussi, oui.

Je trouve qu'il faut faire attention avec ces conseils. Parce que oui, il faut expliquer les choses aux potentielles victimes oui, mais c'est encore mieux si on le fait sans culpabiliser celles qui n'ont pas été en capacité d'avoir ces réflexes.

Bien sûr que non. C'est pour ça qu'il faut leur apprendre. Et dès le plus jeune âge. Ton corps est à toi et rien qu'à toi ; quiconque le touche sans ton autorisation, tu cries, tu frappes, tu te débats. TU NE TE LAISSES PAS FAIRE.

il y a 3 minutes, chanou 34 a dit :

Bien sûr que non. C'est pour ça qu'il faut leur apprendre. Et dès le plus jeune âge. Ton corps est à toi et rien qu'à toi ; quiconque le touche sans ton autorisation, tu cries, tu frappes, tu te débats. TU NE TE LAISSES PAS FAIRE.

C’est exactement ce que m’ont appris mes parents… je ne me suis jamais laissé faire mais c’est facile pour moi, je n’ai pas eu à subir de violences sexuelles.

Je ne suis pas certaine qu’en cas d’agressions, je sois réellement en mesure de réagir en tapant ou criant car m’étant déjà retrouvée en état de sidération, pas un son ne sortait de ma gorge alors que j’avais l’envie de hurler.

Je ne dois pas être la seule face à un choc… je les comprends ces personnes qui n’arrivent pas à aller contre, se manifester sur le moment. 

il y a 1 minute, Elisa* a dit :

C’est exactement ce que m’ont appris mes parents… je ne me suis jamais laissé faire mais c’est facile pour moi, je n’ai pas eu à subir de violences sexuelles.

Je ne suis pas certaine qu’en cas d’agressions, je sois réellement en mesure de réagir en tapant ou criant car m’étant déjà retrouvée en état de sidération, pas un son ne sortait de ma gorge alors que j’avais l’envie de hurler.

Je ne dois pas être la seule face à un choc… je les comprends ces personnes qui n’arrivent pas à aller contre, se manifester sur le moment. 

Non mais évidemment qu'il ne s'agit pas de critiquer ceux/celles qui n'ont pas pu/su réagir...simplement d'éduquer dès le plus jeune âge à ne pas se laisser faire.

à l’instant, chanou 34 a dit :

Non mais évidemment qu'il ne s'agit pas de critiquer ceux/celles qui n'ont pas pu/su réagir...simplement d'éduquer dès le plus jeune âge à ne pas se laisser faire.

Je l’entends mais parfois cela ne suffit pas hélas. 

il y a 22 minutes, chanou 34 a dit :

Bien sûr que non. 

donc on dit la même chose. mais t'as raison commence ta phrase par "bien sur que non".

il y a 1 minute, JacKK a dit :

donc on dit la même chose. mais t'as raison commence ta phrase par "bien sur que non".

le "bien sûr que non" s'appliquait à la phrase que j'ai mise en gras dans votre texte.

il y a 7 minutes, Elisa* a dit :

Je l’entends mais parfois cela ne suffit pas hélas. 

certes, mais si on ne leur inculque même pas cette notion, on aura encore moins de chances de les voir réagir en cas d'agression! que ce soit par un proche ou un inconnu.

il y a 1 minute, chanou 34 a dit :

le "bien sûr que non" s'appliquait à la phrase que j'ai mise en gras dans votre texte.

la plupart des agressions de mômes se font à leur domicile. Alors ouais, le conseil visant a dire un môme si papa ou maman t'agresse, la solution c'est de crier très fort...... 

Et mon propos a moi était juste de dire qu'il faut EVIDEMMENT éduqué les mômes pour qu'ils sachent dire non, pour qu'ils sachent dénoncer, pour qu'ils sachent qu'ils ne doivent pas laisser faire. Mais qu'il faut faire attention à nos injonctions qui peuvent être culpabilisantes pour les victimes qui ELLES N'ONT PAS SUR DIRE NON. 

je me pensais assez limpide quand je parle, mais visiblement je ne le suis pas.

il y a 42 minutes, chanou 34 a dit :

Bien sûr que non. C'est pour ça qu'il faut leur apprendre. Et dès le plus jeune âge. Ton corps est à toi et rien qu'à toi ; quiconque le touche sans ton autorisation, tu cries, tu frappes, tu te débats. TU NE TE LAISSES PAS FAIRE.

Parfois tu n'as pas le choix de dire non :

Face a une arme ,

Face a plusieurs personnes ,

Face a un adulte ,

Face a la peur ,

Je pourrais cité pleins de choses qui font que sur le moment tu ne peux malheureusement que te taire 

et aprés il faut encore faire face a beaucoup de choses pour oser en parler , oser dire que tu n'étais pas d'accord .

Cela vaut pour tout les viols