Prendre la mauvaise décision

Le 07/02/2024 à 11:48, Danoketian a dit :

Rien ne sert de regretter. 

Donc le mot ne sert à rien, si ce n'est à stigmatiser des gens qui regrettent ?

Regretter sert à analyser et éventuellement comprendre ses erreurs, donc à en apprendre.

Le 07/02/2024 à 12:02, hanss a dit :

Bonne ou mauvaise décision voudrait dire que l’on contrôle les choses mais on ne les contrôle pas. Une « bonne » décision peut aussi avoir des résultats négatifs. On essaye de faire au mieux sur un moment M mais on a aucun contrôle sur la suite. Pas de regrets à avoir. 

Donc aucune décision ne serait mauvaise (de personne dans l'histoire humaine... )

Il faut avoir des regrets. C'est aussi une nécessité sentimentale, savoir ressentir les erreurs.

Le 07/02/2024 à 12:07, Crabe_fantome a dit :

Je ne suis même pas sur qu'il y ait des bonnes ou des mauvaises décisions sur le moyen et long terme. C'était une bonne décision pour madame et monsieur Hitler d'avoir leur petit Adolf, et puis le gamin a vrillé. Je file 20 balles à un dans la rue, bonne décision, il va s'acheter du shit, mauvaise décision. 

Tu es diabétique, tu as envie d'un gros gateau, tu le manges, mauvaise décision, en conscience. Le côté 'bon' que tu vas inévitablement défendre avec le 'confort psychologisant' n'en est pas un mais juste une excuse idiote, une réthorique plate.

Et les regrets seront justifiés, comme dans un million d'autres cas.

Le 07/02/2024 à 13:45, wakanda59 a dit :

Je n'ai jamais regretté mes mauvaises décisions, car pour avoir du regret, il aurait fallu que je sache par avance que c'était une mauvaise décision. 

Il faut alors mieux regarder les définitions des mots.

Le 07/02/2024 à 19:35, guernica a dit :

je n'ai jamais regretté mes décisions, quoi qu'elles m'aient coûtées

C'est bien, tu es forte et supérieure aux chiffes molles qui éprouvent des regrets !!!

il y a 17 minutes, Easle a dit :

 

Donc le mot ne sert à rien, si ce n'est à stigmatiser des gens qui regrettent ?

 

Regretter sert à analyser et éventuellement comprendre ses erreurs, donc à en apprendre.

 

Donc aucune décision ne serait mauvaise (de personne dans l'histoire humaine... )

Il faut avoir des regrets. C'est aussi une nécessité sentimentale, savoir ressentir les erreurs.

 

Non on peut comprendre et analyser sans forcément regretter car on ne peut revenir sur les erreurs. 

Certains restent sur des erreurs et ça les empêche d'avancer car restent sur leur regret. 

On peut juste essayer de ne pas faire trop d'erreur par la suite mais on n'est jamais à l'abri. 

il y a 11 minutes, Easle a dit :

 

Tu es diabétique, tu as envie d'un gros gateau, tu le manges, mauvaise décision, en conscience. Le côté 'bon' que tu vas inévitablement défendre avec le 'confort psychologisant' n'en est pas un mais juste une excuse idiote, une réthorique plate.

Et les regrets seront justifiés, comme dans un million d'autres cas.

 

C'est le rôle du cerveau de nous protéger, il trouvera généralement une pensée pour nous permettre de mieux vivre les saloperies qu'on peut faire. 

Une pub pour une app de rencontres de femmes mariées nous annonce que tromper c'est "juste mettre un peu de piment dans notre vie" et l'infidélité est "un petit secret pour faire durer son couple". 

Chez Milgram encore, faire du mal à un innocent c'est OK parce qu'une figure d'autorité en prend la responsabilité. 

à l’instant, Danoketian a dit :

Non on peut comprendre et analyser sans forcément regretter car on ne peut revenir sur les erreurs. 

Certains restent sur des erreurs et ça les empêche d'avancer car restent sur leur regret. 

On peut juste essayer de ne pas faire trop d'erreur par la suite mais on n'est jamais à l'abri. 

Mais où avez-vous vu que le mot regret imposait de rester dessus ? Puisque d'ailleurs vous êtes obligé de mentionner qu'on resterait dessus (ce qui implique donc, par principe, que ce n'est pas compris dans la simple définition du mot).

il y a 2 minutes, Danoketian a dit :

Non on peut comprendre et analyser sans forcément regretter car on ne peut revenir sur les erreurs. 

Certains restent sur des erreurs et ça les empêche d'avancer car restent sur leur regret. 

On peut juste essayer de ne pas faire trop d'erreur par la suite mais on n'est jamais à l'abri. 

C'est là où le cerveau doit "métamorphoser" l'erreur : pour éviter justement de rester bloqué. 

il y a 3 minutes, Crabe_fantome a dit :

C'est le rôle du cerveau de nous protéger, il trouvera généralement une pensée pour nous permettre de mieux vivre les saloperies qu'on peut faire. 

Une pub pour une app de rencontres de femmes mariées nous annonce que tromper c'est "juste mettre un peu de piment dans notre vie" et l'infidélité est "un petit secret pour faire durer son couple". 

Chez Milgram encore, faire du mal à un innocent c'est OK parce qu'une figure d'autorité en prend la responsabilité. 

D'où l'importance d'être capable et compétent à éprouver des regrets, à ne pas se satisfaire de nos dénis soit disant protecteurs. Ne serait-ce pas cela être adulte et responsable ?

Et d'où également l'intérêt de ce dont je parlais sur le fil sur l'IA : Etre démis collectivement de notre autorité collective sur le monde.

il y a 4 minutes, Easle a dit :

 

Mais où avez-vous vu que le mot regret imposait de rester dessus ? Puisque d'ailleurs vous êtes obligé de mentionner qu'on resterait dessus (ce qui implique donc, par principe, que ce n'est pas compris dans la simple définition du mot).

 

 

Je n'ai pas mis "imposait" mais j'ai mis "certains ".

il y a 37 minutes, Easle a dit :

 

D'où l'importance d'être capable et compétent à éprouver des regrets, à ne pas se satisfaire de nos dénis soit disant protecteurs. Ne serait-ce pas cela être adulte et responsable ?

 

Et d'où également l'intérêt de ce dont je parlais sur le fil sur l'IA : Etre démis collectivement de notre autorité collective sur le monde.

C'est parce qu'on éprouve tous des regrets qu'on décide d'avancer quand même et de ne pas les éprouver. Sauf si tu tiens à te pourrir ta vie et à rester dans ton lit à ressasser durant des mois ou des années. Tu ferais ça toi ? T'interdire de vivre pour un truc dont t'es pas fier?

il y a 9 minutes, Crabe_fantome a dit :

C'est parce qu'on éprouve tous des regrets qu'on décide d'avancer quand même et de ne pas les éprouver. Sauf si tu tiens à te pourrir ta vie et à rester dans ton lit à ressasser durant des mois ou des années. Tu ferais ça toi ? T'interdire de vivre pour un truc dont t'es pas fier?

Il faudrait savoir, tu les éprouves ou pas ?  'Eprouver' quelque chose veut-il dire que l'action du verbe se prolonge indéfiniment dans le temps ?

Ta question, induite par cette indéfini n'a donc pas de matière.

Pour autant, il ne faut pas être aussi radical. Revenir à ses souvenirs de temps à autres, à ses regrets de temps à autres, tous les 6 mois ou tous les 2 / 3 ans par exemple n'est pas à mon avis une mauvaise chose, bien au contraire. Et d'ailleurs, quiconque s'enorgueillit de ne "jamais" y revenir ment. Personne ne maîtrise son cerveau à ce point. c'est cela aussi être humain.

Il y a 3 heures, Easle a dit :

Regretter sert à analyser et éventuellement comprendre ses erreurs donc à en apprendre (...) savoir ressentir les erreurs.

Voilà oui, ils ont leur utilité les regrets mais uniquement s'ils sont suivis par une remise en question de soi et par la volonté de faire de son mieux pour remédier à ce qui les a provoqués, selon ce dont il s'agit car ce n'est pas toujours possible.

Juste ressentir des regrets ne sert pas à grand chose, à part se miner le moral.

Il y a 1 heure, Easle a dit :

Revenir à ses souvenirs de temps à autres, à ses regrets de temps à autres (...) n'est pas à mon avis une mauvaise chose, bien au contraire. Et d'ailleurs, quiconque s'enorgueillit de ne "jamais" y revenir ment. Personne ne maîtrise son cerveau à ce point. c'est cela aussi être humain.

Je le pense également mais ceci étant, mieux vaut éviter de s'appesantir dessus, il y va de sa sérénité, d'autant plus si ce sont de lointains regrets pour lesquels il est bien trop tard pour agir de quelque façon que ce soit pour en atténuer l'amertume.

Il y a 2 heures, Easle a dit :

D'où l'importance d'être capable et compétent à éprouver des regrets, à ne pas se satisfaire de nos dénis soit disant protecteurs. Ne serait-ce pas cela être adulte et responsable ?

Absolument !

il y a 14 minutes, Passiflore a dit :

 

Voilà oui, ils ont leur utilité les regrets mais uniquement s'ils sont suivis par une remise en question de soi et par la volonté de faire de son mieux pour remédier à ce qui les a provoqués, selon ce dont il s'agit car ce n'est pas toujours possible.

Juste ressentir des regrets ne sert pas à grand chose, à part se miner le moral.

Nous sommes d'accord pour l'essentiel. Mais ressentir ne me paraît pas si minant du moral, du moins dans un certain usage

il y a 6 minutes, Passiflore a dit :

 

Je le pense également mais ceci étant, mieux vaut éviter de s'appesantir dessus, il y va de sa sérénité, d'autant plus si ce sont de lointains regrets pour lesquels il est bien trop tard pour agir de quelque façon que ce soit pour en atténuer l'amertume.

En fait, s'il y a ce risque, oui. la sérénité peut aussi consister à vivre avec ces regrets, comme une instance philosophique à en comprendre la nature humaine et et sa participation de ses errances.

Je ne crois pas que l'être humain puisse tant que cela se dépasser. Même s'il aime à se l'imaginer en se fantasmant puissant-e lui-même ou, comme par hasard, l'autre, l'aimé (pour ces fragilités supposées qui n'en sont pas trop en réalité mais SURTOUT pour ses forces !)

Le ridicule mais amusant des super héro et héroïnes, mais même des héros ou héroïnes des fictions est toujours l'expression de ce désir de contrôle / puissance / résilience, etc.

Mais accroire qu'il est possible d'être ainsi, profondément.... Pour moi, cela confinerait à une pathologie mentale.

Nous sommes vains, mais il faut en sourire ;).

il y a 56 minutes, Easle a dit :

 la sérénité peut aussi consister à vivre avec ces regrets

En effet, il est possible de vivre sereinement avec certains de ses regrets; lorsque l'on est pleinement conscient du pourquoi on les éprouve et que l'on est dans l'acceptation de cet état de fait; on vit avec en veillant à ce qu'ils n'entravent pas sa marche sur son chemin existentiel.

Le 07/02/2024 à 11:43, PtitAngelina a dit :

Vous est'il arrivé de prendre la mauvaise décision et de le regretter 

J'ai du en prendre une cette semaine, ca été immédiat mais pas simple (j'en tremblais). Je regrette uniquement l'énergie investie mais c'est comme ça.