la vie

Tous ensemble assis, chauves, rides brisées

Regards hagards, têtes pendules agitées

De droite à gauche relèvent les durées

Qui persistent dans son projet à perpétuer

Des Vies monotones, et non pas du tout pressées

Tirant la révérence en étant empressées

Du plus haut sillon profond, nous racontent

De ce banc à leurs foyers leurs épouses gigotent

Eux et leurs femmes, tressautent, du tout inspirés

Aidé par leurs cannes, courbés, ils tricotent 

 Seul assis, dans leurs têtes, des pensées trottent

Le premier sillon du haut du front leur conte

La vie passée, qui a trainé trop falote

Les ennuis restent, mais le bon il halète

Vient Le second sillon, ce temps

Il hausse un peu plus le ton

Il rit, bien sûr, point de miton

Du poulet, jambon et mouton

Estomac oui bien consistant

Femmes et hommes des bons vivants

Pourtant cris, pleurs et des trahisons

Mais Pas trop lents les bons moments

Le premier est le meilleur

Des trois il est supérieur

Insouciant liminaire

Véloce éclaireur

Un sillon du bonheur

mais rapide ce coureur

celui qui rit je l'embroche pour en faire un méchoui

il y a 9 minutes, diffn a dit :

celui qui rit je l'embroche pour en faire un méchoui

bonjour,

ha bon ......!

ce n'est pas inintéressant , un peu décousu , mais comme je ne ferai certainement pas mieux ...alors c'est plutôt bien ( sans rire ) et plaisant à lire .

zut ... j'ai le sourire aux lèvres , cela ne compte pas j'espère ?

bonne journée.

à l’instant, pic et repic a dit :

bonjour,

ha bon ......!

ce n'est pas inintéressant , un peu décousu , mais comme je ne ferai certainement pas mieux ...alors c'est plutôt bien ( sans rire ) et plaisant à lire .

zut ... j'ai le sourire aux lèvres , cela ne compte pas j'espère ?

bonne journée.

dommage un méchoui de perdu, je voudrais savoir pourquoi décousu, c'est mon premier poème, je raconte les moments de notre vie, le premier le plus long et Alexandrin qui raconte la vieillesse trop lente car la plus ennuyeuse, le second l'âge adultes avec mariage...octosyllabe moins ennuyeux, mais des problèmes, il y en a et le troisième j'ai avec six syllabes, le plus rapide et le meilleur et ces trois moments sont inscrits sur les rides des vieux 

il y a 55 minutes, diffn a dit :

je voudrais savoir pourquoi décousu,

vous passez du coq à l'âne et c'est le pourquoi de cette "réflexion" bien innocente d'ailleurs dans la mesure où je ne saurai faire de même !

bonne journée.

il y a une heure, diffn a dit :

Tous ensemble assis, chauves, rides brisées

Regards hagards, têtes pendules agitées

De droite à gauche relèvent les durées

Qui persistent dans son projet à perpétuer

Des Vies monotones, et non pas du tout pressées

Tirant la révérence en étant empressées

Du plus haut sillon profond, nous racontent

De ce banc à leurs foyers leurs épouses gigotent

Eux et leurs femmes, tressautent, du tout inspirés

Aidé par leurs cannes, courbés, ils tricotent 

 Seul assis, dans leurs têtes, des pensées trottent

Le premier sillon du haut du front leur conte

La vie passée, qui a trainé trop falote

Les ennuis restent, mais le bon il halète

Vient Le second sillon, ce temps

Il hausse un peu plus le ton

Il rit, bien sûr, point de miton

Du poulet, jambon et mouton

Estomac oui bien consistant

Femmes et hommes des bons vivants

Pourtant cris, pleurs et des trahisons

Mais Pas trop lents les bons moments

Le premier est le meilleur

Des trois il est supérieur

Insouciant liminaire

Véloce éclaireur

Un sillon du bonheur

mais rapide ce coureur

 

celui qui rit je l'embroche pour en faire un méchoui

Bonjour Diffn ,

Moi j'aime beaucoup

Il y a 2 heures, diffn a dit :

celui qui rit je l'embroche pour en faire un méchoui

Embroché de la barbe au cul ?

à l’instant, Ludwige a dit :

 

Bonjour Diffn ,

Moi j'aime beaucoup

merci Ludwige, c'est vrai que les goûts et les couleurs ne se disputent pas 

à l’instant, Talon 1 a dit :

Embroché de la barbe au cul ?

trop sadique le talon 

@ diffn

J'aime la poésie

venant de tous pays

Chacun a bien le droit

d'exprimer son choix 

Il y a 3 heures, diffn a dit :

Tous ensemble assis, chauves, rides brisées

Regards hagards, têtes pendules agitées

De droite à gauche relèvent les durées

Qui persistent dans son projet à perpétuer

Des Vies monotones, et non pas du tout pressées

Tirant la révérence en étant empressées

Du plus haut sillon profond, nous racontent

De ce banc à leurs foyers leurs épouses gigotent

Eux et leurs femmes, tressautent, du tout inspirés

Aidé par leurs cannes, courbés, ils tricotent 

 Seul assis, dans leurs têtes, des pensées trottent

Le premier sillon du haut du front leur conte

La vie passée, qui a trainé trop falote

Les ennuis restent, mais le bon il halète

Vient Le second sillon, ce temps

Il hausse un peu plus le ton

Il rit, bien sûr, point de miton

Du poulet, jambon et mouton

Estomac oui bien consistant

Femmes et hommes des bons vivants

Pourtant cris, pleurs et des trahisons

Mais Pas trop lents les bons moments

Le premier est le meilleur

Des trois il est supérieur

Insouciant liminaire

Véloce éclaireur

Un sillon du bonheur

mais rapide ce coureur

 

celui qui rit je l'embroche pour en faire un méchoui

C'est bien dit quand même ,mais continue à nous faire rire 

Pour le méchoui on va attendre les beaux jours sans pluie   

Il y a 4 heures, diffn a dit :

trop sadique le talon 

C'est pourtant le barbecue.

Pour moi, vos proses étaient déjà des poèmes. On dirait pas comme ça, mais des trucs comme "sa femme le quitte", pour moi c'était de la prose que j'avais pas lu avant, et ça revenait sans cesse, donc ça m'a marqué, en fait y avait des schémas... Bon, là je citerais juste un poème 

https://www.poemes.co/exhortation.html-0

Juste avant le confinement, à une époque :

A la première lecture, on a un impression floue ET agréable.

Fluide.

Après ton explication tout devient évident, clair !

Et on comprend pourquoi on avait eu cette impression agréable ! 

Beau texte, beau poème...

Il y a 21 heures, diffn a dit :

trop sadique le talon 

Pas seulement sadique mais alliant la sottise à la vulgarité! ! 

Il y a 6 heures, Blaquière a dit :

A la première lecture, on a un impression floue ET agréable.

Fluide.

Après ton explication tout devient évident, clair !

Et on comprend pourquoi on avait eu cette impression agréable ! 

Beau texte, beau poème...

merci pour ton appréciation  Blaque:, j'ai envie de m'expliquer un peu plus, normalement chacun doit avoir sa propre compréhension, je parlerais des vieux uniquement et c'est à vous d'expliquer les autres vers.

A partir de ce vers, (Tous ensemble assis, chauves, rides brisées), jusqu’à : (Les ennuis restent, mais le bon il halète) 14 vers, sont en alexandrins, pour avoir l’impression de sentir cette longueur de notre partie de notre vie, et tous ce qui est trop long est ennuyeux, (heureusement pas pour tous). Les alexandrins justement ont cette caractéristique qui est de les employer, dans des tragédies et ils sont les plus longs. J’ai fait exprès aussi de ne pas éclaircir trop cette histoire, j’aime que les gens démêlent eux-mêmes les énigmes et dans ce cas (Tous ensemble assis, chauves, rides brisées), il s’agit d’un groupe de vieux qui sont assis au bord d’un chemin, ils ne parlent pas entre eux, ils ne font que regarder des passagers, en attendant comme on dit de tuer le temps, alors que c’est le temps qui est entrain de les tuer (c'est la suite qui montre  qu'ils sont entrain de regarder).  (Du plus haut sillon profond, nous racontent) les rides de ces personnages nous racontent leur vie, le sillon le plus profond caractérise le plus âgé des trois sillons, le plus haut donc c'est au niveau du front le plus haut dans ce cas des trois rides. (Regards hagards, têtes pendules agitées), ils nous racontent ces regards absents, qui n’ont aucune expression. Des têtes qui sont comme des pendules ils vont de droite à gauche machinalement, ils n’ont que ce loisir de regarder les gens passés. Cette pendule qui, imperturbablement leur compte le temps de vie, elle fait ses calculs alors qu’eux, ne font que regarder des passagers. La pendule tout en comptant ce temps fait des mouvements de droite à gauche, mais elle fait son travail, chaque seconde elle fait un relevé, tout en soustrayant des secondes des heures et des journées de leur vie. elle va de droite à gauche comme leur tête (De droite à gauche relèvent les durées). Mais eux ils ne veulent pas mourir, ils continuent dans cette vie, quitte à ne faire que bouger leurs têtes. (Qui persistent dans son (leur)projet à perpétuer) (une erreur que j’ai commise, leur projet et non son projet). Ils ne sont pas pressés de mourir, au contraire (Des Vies monotones, et non pas du tout pressées). Les vieux sont attentionnés, ils ont assez regardé les gens et maintenant ils veulent rejoindre leurs maisons (Tirant la révérence en étant empressées), ils s’en vont. Et là je profite de cette marche, vers leurs maisons pour dire que c’est le plus haut sillon qui raconte leur vie de sénilité. Il nous dit qu’ils ont quitté les bancs pour aller retrouver leurs épouses (De ce banc à leurs foyers leurs épouses gigotent). Les vieux, en se rendant chez eux, commencent à avoir des appréhensions, ils savent à l’avance ce qu’il va se passer chez eux. Les vieilles sont heureuses que leurs maris ne soient pas dans la maison, elles veulent rester seules, comme eux d’ailleurs. Et quand ils vont rentrer, il y aura des problèmes. (Eux et leurs femmes, tressautent, du tout inspirés), ce sont des appréhensions qui se mêlent pêlemêle   dans leurs tête (Aidé par leurs cannes, courbés, ils tricotent) il tricote, ils marchent courbés avec leurs cannes.

Mais quand il reste chez eux, et ils sont seuls : (Seul assis, dans leurs têtes, des pensées trottent

Le premier sillon du haut du front leur content

La vie passée, qui a trainé trop falote

Les ennuis restent, mais le bon il halète)

Il y a 17 heures, diffn a dit :

merci pour ton appréciation  Blaque:, j'ai envie de m'expliquer un peu plus, normalement chacun doit avoir sa propre compréhension, je parlerais des vieux uniquement et c'est à vous d'expliquer les autres vers.

A partir de ce vers, (Tous ensemble assis, chauves, rides brisées), jusqu’à : (Les ennuis restent, mais le bon il halète) 14 vers, sont en alexandrins, pour avoir l’impression de sentir cette longueur de notre partie de notre vie, et tous ce qui est trop long est ennuyeux, (heureusement pas pour tous). Les alexandrins justement ont cette caractéristique qui est de les employer, dans des tragédies et ils sont les plus longs. J’ai fait exprès aussi de ne pas éclaircir trop cette histoire, j’aime que les gens démêlent eux-mêmes les énigmes et dans ce cas (Tous ensemble assis, chauves, rides brisées), il s’agit d’un groupe de vieux qui sont assis au bord d’un chemin, ils ne parlent pas entre eux, ils ne font que regarder des passagers, en attendant comme on dit de tuer le temps, alors que c’est le temps qui est entrain de les tuer (c'est la suite qui montre  qu'ils sont entrain de regarder).  (Du plus haut sillon profond, nous racontent) les rides de ces personnages nous racontent leur vie, le sillon le plus profond caractérise le plus âgé des trois sillons, le plus haut donc c'est au niveau du front le plus haut dans ce cas des trois rides. (Regards hagards, têtes pendules agitées), ils nous racontent ces regards absents, qui n’ont aucune expression. Des têtes qui sont comme des pendules ils vont de droite à gauche machinalement, ils n’ont que ce loisir de regarder les gens passés. Cette pendule qui, imperturbablement leur compte le temps de vie, elle fait ses calculs alors qu’eux, ne font que regarder des passagers. La pendule tout en comptant ce temps fait des mouvements de droite à gauche, mais elle fait son travail, chaque seconde elle fait un relevé, tout en soustrayant des secondes des heures et des journées de leur vie. elle va de droite à gauche comme leur tête (De droite à gauche relèvent les durées). Mais eux ils ne veulent pas mourir, ils continuent dans cette vie, quitte à ne faire que bouger leurs têtes. (Qui persistent dans son (leur)projet à perpétuer) (une erreur que j’ai commise, leur projet et non son projet). Ils ne sont pas pressés de mourir, au contraire (Des Vies monotones, et non pas du tout pressées). Les vieux sont attentionnés, ils ont assez regardé les gens et maintenant ils veulent rejoindre leurs maisons (Tirant la révérence en étant empressées), ils s’en vont. Et là je profite de cette marche, vers leurs maisons pour dire que c’est le plus haut sillon qui raconte leur vie de sénilité. Il nous dit qu’ils ont quitté les bancs pour aller retrouver leurs épouses (De ce banc à leurs foyers leurs épouses gigotent). Les vieux, en se rendant chez eux, commencent à avoir des appréhensions, ils savent à l’avance ce qu’il va se passer chez eux. Les vieilles sont heureuses que leurs maris ne soient pas dans la maison, elles veulent rester seules, comme eux d’ailleurs. Et quand ils vont rentrer, il y aura des problèmes. (Eux et leurs femmes, tressautent, du tout inspirés), ce sont des appréhensions qui se mêlent pêlemêle   dans leurs tête (Aidé par leurs cannes, courbés, ils tricotent) il tricote, ils marchent courbés avec leurs cannes.

Mais quand il reste chez eux, et ils sont seuls : (Seul assis, dans leurs têtes, des pensées trottent

Le premier sillon du haut du front leur content

La vie passée, qui a trainé trop falote

Les ennuis restent, mais le bon il halète)

 

C'est un excellent exemple ton explication !

Je m'explique aussi : 

Quand un prof explique un poème à ses élèves, en général les élèves se pensent et disent : "Vous croyez qu'il a pensé à tout ça le poète ?" Ils sont persuadés que c'est pas le cas et que le prof délire et en rajoute. 'Moi' je leur dis : "Oh et il a pensé encore bien plus que ça ! 10 fois plus ! "