Ma forêt

Ma forêt

Elle m'a murmuré

"viens te promener"

Confiante, j'y allais

Mon arbre préféré

Dans une allée gisait 

Les oiseaux essayaient 

de le réanimer

Avec eux j'ai pleuré

Mais le vent s'est calmé

Mes larmes ont séché

Demain la vie reprend

Il aurait eu cent ans .... 

NON, NON

Nous n'irons pas à son enterrement

IL EST TOUJOURS VIVANT .... 

il y a 36 minutes, Ludwige a dit :

Ma forêt

 

IL EST TOUJOURS VIVANT .... 

Dans la cheminée il va danser 

Il va repousser. Les insectes vont habiter ses branches mortes. Donner la vie.

il y a une heure, Gepetto a dit :

Dans la cheminée il va danser 

il y a 50 minutes, Talon 1 a dit :

Il va repousser. Les insectes vont habiter ses branches mortes. Donner la vie.

Merci ! Le principal c'est bien de ne pas mourir inutilement ! 

@Ludwige vous ouvrait

les portes de l'espoir

et de son sentiment

et vous @Gepetto et @Talon 1 vous rigolez !

Tiens, vous ne me faites même pas rire !

A par ça t'as écrit un beau truc, @Ludwige et c'est pas facile de rester simple, sobre sur ce sujet...

Ton très joli poème me fait penser au triste sort du hêtre de Ponthus (en forêt de Paimpont) qui a été abattu par la tempête Ciarán dans la nuit du 1er au 2 novembre. Il était vieux de 300 ans 

Après le passage de la tempête Ciarán, le Hêtre de Ponthus n’est plus visible sur la colline de Brocéliande depuis le bourg de Concoret.

Je rechercherais l'arbre en vain dans la forêt, puisque la forêt reste en vous.

(bon j'avoue c'est nul, je fais que remâcher le résumé au dos du roman "la forêt des mânes" -elle cherchait le tueur dans la forêt, alors que c'était la forêt qui était dans le tueur).

Un livre assez proche de celui-ci :

https://www.babelio.com/livres/Favan-Le-tueur-intime/172950

Mais bon, aussi bien vous écriviez juste à la Belle au bois dormant, du coup j'ai l'air idiot 

Il y a 18 heures, Blaquière a dit :

@Ludwige vous ouvrait

les portes de l'espoir

et de son sentiment

et vous @Gepetto et @Talon 1 vous rigolez !

Tiens, vous ne me faites même pas rire !

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A par ça t'as écrit un beau truc, @Ludwige et c'est pas facile de rester simple, sobre sur ce sujet...

Merci mon cher Blaquière 

C'est un grand plaisir de se voir comprise ! 

si nous pouvions tous faire front aux tempêtes et vivre jusqu'à 300 ans, solides comme des chênes ou des hêtres, nous n'aurions pas à pleurer nos proches si tôt  Merci pour ce poème Ludwidge.

j'adore la campagne , les arbres etc  !

disons la faune et la flore , c'est merveilleux et reposant  !

il y a 40 minutes, boeingue a dit :

j'adore la campagne , les arbres etc  !

disons la faune et la flore , c'est merveilleux et reposant  !

Et qu'est-ce qu'on attend pour créer la SPA ?

(La Société Protectrice des Arbres !)

Un arbre souffre-t-il ?

Non ! Car il n'a pas de nerfs !...

Pourtant si on lui cache le soleil

Si on le prive d'eau,

Il dépérit...

C'est une souffrance lente.

Il n'y croit pas tout de suite.

Qui pourrait bien vouloir faire du mal à un arbre se dit-il...

Nous sommes trop stressés

Nous sommes trop pressés 

Pour comprendre les arbres...

Iiiiiiillll ffffauauauauauttt llllluuuuuuiiiii ppppaaaaarrrrrlllllleeeeeerrrrrr ttttououououtttttt ddddddououououou - ccccccceeeeeee - mmmmmeeeeeennnnnntttttt..........

On ne voit en passant par les Landes désertes,Vrai Sahara français, poudré de sable blanc,
Surgir de l'herbe sèche et des flaques d'eaux vertes
D'autre arbre que le pin avec sa plaie au flanc,

Car, pour lui dérober ses larmes de résine,
L'homme, avare bourreau de la création,
Qui ne vit qu'aux dépens de ceux qu'il assassine,
Dans son tronc douloureux ouvre un large sillon !

Sans regretter son sang qui coule goutte à goutte,
Le pin verse son baume et sa sève qui bout,
Et se tient toujours droit sur le bord de la route,
Comme un soldat blessé qui veut mourir debout.

Le poète est ainsi dans les Landes du monde ;
Lorsqu'il est sans blessure, il garde son trésor.
Il faut qu'il ait au coeur une entaille profonde
Pour épancher ses vers, divines larmes d'or !

C'est écrit un peu gros, oui mais ça le mérite ! 

Le poète aux abois invente un nouveau rite :

Il était le premier à pleurer le sapin

Quand un autre (à vapeur), le brûlait : le Papin !