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La justice restaurative – Trouver l'apaisement par le dialogue

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Axo lotl

Messages recommandés

Membre, 50ans Posté(e)
Axo lotl Membre 18 767 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)

Je ne connaissais pas, c'est évoqué dans le film, je verrai toujours vos visages. 

Elle consiste à faire dialoguer, avec l'aide d'un médiateur neutre et formé, une victime, l'auteur d'une infraction ou toute personne concernée. Elle vise la reconstruction de la victime, la responsabilisation de l'auteur de l'infraction et sa réintégration dans la société.4

Prendre la mesure de l'acte

Pour Robert Cario, professeur de criminologie à l'Université de Pau, la justice restaurative est d'abord et avant tout une justice qui a le souci de tous. Car selon lui, « aujourd'hui, la justice pénale focalise assez massivement ses interventions sur l'auteur des faits et plus accessoirement sur la victime en termes d'indemnisation. Mais elle ne prend pas en compte ou n'a peut-être pas pour mission non plus de prendre en considération les proches des victimes, pas plus que les proches de l'auteur des faits. »

A l'inverse, « la justice restaurative, c'est une justice complémentaire du système actuel, qui va travailler sur les conséquences de l'acte, par exemple sur les répercussions qu'un viol peut avoir sur un conjoint. On va aussi pouvoir enfin poser toutes les questions qui n'ont pas pu être posées lors du procès pénal », estime Robert Cario.

Première rencontre entre détenus et victimes en France

Ainsi, alors que la justice classique regarde plutôt vers le passé pour comprendre qui a commis l'acte criminel et comment, afin de le sanctionner de la façon la plus juste possible, la justice restaurative s'efforce, elle, de regarder vers une reconstruction possible, vers l'avenir. Pour le pasteur Brice Deymié, aumônier national des prisons pour la Fédération protestante de France, « la justice restaurative, c'est partir du principe qu'en cas de délit ou de crime, ce n'est pas d'abord une loi qui est transgressée mais des liens qui sont rompus ».

Et de continuer : « Dans la justice restaurative, on considère que l'auteur des faits a non seulement offensé la victime mais aussi cassé des liens fondamentaux avec la société ». C'est donc à trois qu'il faut reconsidérer les choses : l'auteur des faits (appelé aussi l'infracteur), la victime et la société civile.

La justice restauratrice vise à donner aux victimes, aux délinquants et à la société le sentiment satisfaisant que « justice est faite ». On peut résumer les effets de cette approche sous forme de trois R : Reconstruction psychologique de la victime, Responsabilisation de l'auteur et Réduction de la récidive.

L'exemple le plus frappant de cette justice restaurative, ce sont les rencontres détenus / victimes, assez répandues au Canada et au Brésil. Pour l'heure, il n'y en a eu qu'une en France, organisée en 2010 à la Maison centrale de Poissy, dans les Yvelines, en partenariat avec l'INAVEM, le SPIP de Versailles et l'ENAP. D'autres semblent se préparer, tout doucement et avec moult précautions. Car si cette idée séduit certains, surtout au vu des résultats obtenus, elle réfrigère les autres, qui crient déjà au scandale.

 

« Faire bouger les lignes »

On traite ses pionniers d'apprentis-sorciers, on les accuse de jouer avec le feu. Alors même que les principaux intéressés sont sortis de cette expérience grandis, apaisés, soulagés. Il n'empêche, ces réticences sont compréhensibles, et viennent de très loin, comme l'explique Sabrina Bellucci, directrice de l'Inavem, l'Institut national d'aide aux victimes et de médiation.

« Les rencontres détenus / victimes nous troublent, nous bousculent, nous amènent à dépasser ce que nous sommes, nos a priori, commente-t-elle. Elles participent à ce défi qui consiste à faire bouger les lignes, à faire se rencontrer des mondes qui ne devraient pas normalement se rencontrer. Ces rencontres nous gênent dans nos certitudes : le blanc / le noir... la victime / le bourreau... Mais ces rencontres nous permettent aussi d'envisager l'autre différemment, avec une lecture complexe, plus humaine. »

Sabrina Bellucci le reconnaît : il n'est pas facile pour elle de trouver et d'accompagner des victimes volontaires. En revanche, pour celles qui ont franchi le pas et accepté cette démarche hors du commun, il y a vraiment eu un « avant » et un « après ».

Pour en savoir plus :

• La justice restaurative. Pour sortir des impasses de la logique punitive, de Howard Zehr, chez Labor et Fides, 2011

• Les rencontres détenus-victimes. L'humanité retrouvée, de Robert Cario, chez L'Harmattan, 2012

 

Capture-decran-2023-02-21-a-18.48.32.png?fit=750%2C699&ssl=1

 

ENQUÊTE NATIONALE
SUR LA JUSTICE
RESTAURATIVE

https://www.justicerestaurative.org/wp-content/uploads/2022/05/EN-2021.pdf

 

 

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Membre, 65ans Posté(e)
Carnéade Membre 385 messages
Forumeur accro‚ 65ans‚
Posté(e)

Sans préjuger du comment, il me semble que la justice authentique est restaurative par définition, non?

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Membre, Docteur Honoris Causa es "Patati & Patata ...", 61ans Posté(e)
BadKarma Membre 14 373 messages
61ans‚ Docteur Honoris Causa es "Patati & Patata ...",
Posté(e)

L'authentique justice restaurative consistera à un percutant upercut sur le groin de l'auteur de l'outrage afin de l'envoyer dans les services hospitaliers de chirurgie réparatrice... 

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Membre, Posté(e)
Aeternitatis Membre 240 messages
Forumeur forcené ‚
Posté(e)

Accepter ce qui est arriver, pardonner (et parfois c'est si dur !), mais ne pas oublier.

Certains criminels ne sont pas réhabilitables et une perte est une perte.

Mais chacun se reconstruira à sa façon (je veux y croire), avec de l'aide ou non.

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Membre, asilien par envie, 149ans Posté(e)
panda_en_kimono Membre 30 756 messages
Maitre des forums‚ 149ans‚ asilien par envie,
Posté(e)

j'ai vu le film, cela pose beaucoup de questions, je sais que j'aurais du mal à partager si on fait du mal à mon fils et que si je vois la ou les personnes j'aurais plus envie de leur donner des coups que leur pardonner 

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Membre, Neo Derthal, Posté(e)
Lowy Membre 2 252 messages
Maitre des forums‚ Neo Derthal,
Posté(e)
Il y a 3 heures, Axo lotl a dit :

Je ne connaissais pas, c'est évoqué dans le film, je verrai toujours vos visages. 

Elle consiste à faire dialoguer, avec l'aide d'un médiateur neutre et formé, une victime, l'auteur d'une infraction ou toute personne concernée. Elle vise la reconstruction de la victime, la responsabilisation de l'auteur de l'infraction et sa réintégration dans la société.4

Prendre la mesure de l'acte

Pour Robert Cario, professeur de criminologie à l'Université de Pau, la justice restaurative est d'abord et avant tout une justice qui a le souci de tous. Car selon lui, « aujourd'hui, la justice pénale focalise assez massivement ses interventions sur l'auteur des faits et plus accessoirement sur la victime en termes d'indemnisation. Mais elle ne prend pas en compte ou n'a peut-être pas pour mission non plus de prendre en considération les proches des victimes, pas plus que les proches de l'auteur des faits. »

A l'inverse, « la justice restaurative, c'est une justice complémentaire du système actuel, qui va travailler sur les conséquences de l'acte, par exemple sur les répercussions qu'un viol peut avoir sur un conjoint. On va aussi pouvoir enfin poser toutes les questions qui n'ont pas pu être posées lors du procès pénal », estime Robert Cario.

Première rencontre entre détenus et victimes en France

Ainsi, alors que la justice classique regarde plutôt vers le passé pour comprendre qui a commis l'acte criminel et comment, afin de le sanctionner de la façon la plus juste possible, la justice restaurative s'efforce, elle, de regarder vers une reconstruction possible, vers l'avenir. Pour le pasteur Brice Deymié, aumônier national des prisons pour la Fédération protestante de France, « la justice restaurative, c'est partir du principe qu'en cas de délit ou de crime, ce n'est pas d'abord une loi qui est transgressée mais des liens qui sont rompus ».

Et de continuer : « Dans la justice restaurative, on considère que l'auteur des faits a non seulement offensé la victime mais aussi cassé des liens fondamentaux avec la société ». C'est donc à trois qu'il faut reconsidérer les choses : l'auteur des faits (appelé aussi l'infracteur), la victime et la société civile.

La justice restauratrice vise à donner aux victimes, aux délinquants et à la société le sentiment satisfaisant que « justice est faite ». On peut résumer les effets de cette approche sous forme de trois R : Reconstruction psychologique de la victime, Responsabilisation de l'auteur et Réduction de la récidive.

L'exemple le plus frappant de cette justice restaurative, ce sont les rencontres détenus / victimes, assez répandues au Canada et au Brésil. Pour l'heure, il n'y en a eu qu'une en France, organisée en 2010 à la Maison centrale de Poissy, dans les Yvelines, en partenariat avec l'INAVEM, le SPIP de Versailles et l'ENAP. D'autres semblent se préparer, tout doucement et avec moult précautions. Car si cette idée séduit certains, surtout au vu des résultats obtenus, elle réfrigère les autres, qui crient déjà au scandale.

 

« Faire bouger les lignes »

On traite ses pionniers d'apprentis-sorciers, on les accuse de jouer avec le feu. Alors même que les principaux intéressés sont sortis de cette expérience grandis, apaisés, soulagés. Il n'empêche, ces réticences sont compréhensibles, et viennent de très loin, comme l'explique Sabrina Bellucci, directrice de l'Inavem, l'Institut national d'aide aux victimes et de médiation.

« Les rencontres détenus / victimes nous troublent, nous bousculent, nous amènent à dépasser ce que nous sommes, nos a priori, commente-t-elle. Elles participent à ce défi qui consiste à faire bouger les lignes, à faire se rencontrer des mondes qui ne devraient pas normalement se rencontrer. Ces rencontres nous gênent dans nos certitudes : le blanc / le noir... la victime / le bourreau... Mais ces rencontres nous permettent aussi d'envisager l'autre différemment, avec une lecture complexe, plus humaine. »

Sabrina Bellucci le reconnaît : il n'est pas facile pour elle de trouver et d'accompagner des victimes volontaires. En revanche, pour celles qui ont franchi le pas et accepté cette démarche hors du commun, il y a vraiment eu un « avant » et un « après ».

Pour en savoir plus :

• La justice restaurative. Pour sortir des impasses de la logique punitive, de Howard Zehr, chez Labor et Fides, 2011

• Les rencontres détenus-victimes. L'humanité retrouvée, de Robert Cario, chez L'Harmattan, 2012

 

Capture-decran-2023-02-21-a-18.48.32.png?fit=750%2C699&ssl=1

ENQUÊTE NATIONALE
SUR LA JUSTICE
RESTAURATIVE

https://www.justicerestaurative.org/wp-content/uploads/2022/05/EN-2021.pdf

Un utopiste concept. Et je n'y crois pas une seconde.

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Membre, 54ans Posté(e)
PhilippeIIAuguste Membre 754 messages
Forumeur expérimenté‚ 54ans‚
Posté(e)

La Justice est là pour sanctionner et punir

Quand t'est victime, le médiateur peut aller se rhabiller

En ce qui me concerne, si je suis victime ma devise  c'est : ni oubli, ni pardon donc excuses inutiles

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Membre, 49ans Posté(e)
Elisa* Membre 13 633 messages
Maitre des forums‚ 49ans‚
Posté(e)
il y a 15 minutes, Lowy a dit :

Un utopiste concept. Et je n'y crois pas une seconde.

A contrario, je crois en ce concept complémentaire de la justice pénale, qui je le suppose, doit grandement éprouver mais aussi mener vers une forme apaisement.

A mon sens, une réelle prise en compte, considération de la victime, un pas vers la reconstruction ac plus d’humanité. 

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Membre, Neo Derthal, Posté(e)
Lowy Membre 2 252 messages
Maitre des forums‚ Neo Derthal,
Posté(e)
à l’instant, Elisa* a dit :

A contrario, je crois en ce concept complémentaire de la justice pénale, qui je le suppose, doit grandement éprouver mais aussi mener vers une forme apaisement.

A mon sens, une réelle prise en compte, considération de la victime, un pas vers la reconstruction ac plus d’humanité. 

Je ne la ressens pas ainsi .

De la poudre aux yeux. Et mon avis est que ''l'émotionnel'' en sera plus affecté.

Qui voudrait partager le même espace et discuter avec son bourreau. C'est faisable mais tout aussi dure que la violence initiale.

 

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Membre, 50ans Posté(e)
Axo lotl Membre 18 767 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, Elisa* a dit :

A contrario, je crois en ce concept complémentaire de la justice pénale, qui je le suppose, doit grandement éprouver mais aussi mener vers une forme apaisement.

A mon sens, une réelle prise en compte, considération de la victime, un pas vers la reconstruction ac plus d’humanité. 

je pense que c'est une épreuve pour les deux personnes, et que c'est un temps qui peut apporter aux deux, même si je n'arrive pas à imaginer ce que ça doit être d'affronter le regard de l'autre.

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Membre, 49ans Posté(e)
Elisa* Membre 13 633 messages
Maitre des forums‚ 49ans‚
Posté(e)
à l’instant, Lowy a dit :

Je ne la ressens pas ainsi .

De la poudre aux yeux. Et mon avis est que ''l'émotionnel'' en sera plus affecté.

Qui voudrait partager le même espace et discuter avec son bourreau. C'est faisable mais tout aussi dure que la violence initiale.

 

C’est pour cela que je parlais du fait que ce soit éprouvant : c’est certainement une épreuve mais pour du mieux. 

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Membre, Neo Derthal, Posté(e)
Lowy Membre 2 252 messages
Maitre des forums‚ Neo Derthal,
Posté(e)
il y a 2 minutes, Elisa* a dit :

C’est pour cela que je parlais du fait que ce soit éprouvant : c’est certainement une épreuve mais pour du mieux. 

Quel mieux?

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Membre, Neo Derthal, Posté(e)
Lowy Membre 2 252 messages
Maitre des forums‚ Neo Derthal,
Posté(e)
il y a 1 minute, Elisa* a dit :

La reconstruction.

Vous croyez vraiment que l'on puisse se reconstruire avec celui qui a brisé sa vie ou celle de vos proches? 

Je ne dis pas que les auteurs de crime ne puissent pas changer; chacun de nous peut commettre le pire et le regretter et essayer de réparer mais pensez vous à la douleur de celui à qui on a brisé la vie. Croyez vous vraiment qu'il soit capable d'endurer une seconde vie face à celui qui a prit une part de sa vie ou sa vie?

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Membre, 50ans Posté(e)
Axo lotl Membre 18 767 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)
à l’instant, Lowy a dit :

Vous croyez vraiment que l'on puisse se reconstruire avec celui qui a brisé sa vie ou celle de vos proches? 

La première question que pose les victimes est pourquoi  ?  c'est un temps où elles peuvent obtenir ces réponses.  Où elles peuvent obtenir des excuses, qu'elles ont le droit d'accepter ou de refuser, un temps où elles peuvent dire ce qu'elles ressentent. Alors oui, lorsque les deux personnes sont volontaires, c'est sans doute un temps important

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Membre, 49ans Posté(e)
Elisa* Membre 13 633 messages
Maitre des forums‚ 49ans‚
Posté(e)
il y a 6 minutes, Lowy a dit :

Vous croyez vraiment que l'on puisse se reconstruire avec celui qui a brisé sa vie ou celle de vos proches? 

Je crois que mettre des mots sur les maux, essayer d’exprimer pourquoi sa vie a été brisée par un individu et que cet individu prenne conscience des dégâts, s’explique sur ses actes immondes : je crois que cela peut à la fois secouer mais faire évoluer la victime vers un mieux-être et pas seulement, le bourreau peut aussi réaliser la souffrance, le malheur qu’il a provoqué. 

Modifié par Elisa*
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Membre, Neo Derthal, Posté(e)
Lowy Membre 2 252 messages
Maitre des forums‚ Neo Derthal,
Posté(e)
il y a 8 minutes, Axo lotl a dit :

La première question que pose les victimes est pourquoi  ?  c'est un temps où elles peuvent obtenir ces réponses.  Où elles peuvent obtenir des excuses, qu'elles ont le droit d'accepter ou de refuser, un temps où elles peuvent dire ce qu'elles ressentent. Alors oui, lorsque les deux personnes sont volontaires, c'est sans doute un temps important

Personnellement, j'éviterais de mettre une victime face à son bourreau ; je ne supporterais pas de lui faire revivre son mal. 

Pour le reste, des excuses? le poids de la mesure? 

Avec toute la volonté du monde, ça sera une inutile torture.

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Membre, 50ans Posté(e)
Axo lotl Membre 18 767 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Lowy a dit :

Personnellement, j'éviterais de mettre une victime face à son bourreau ; je ne supporterais pas de lui faire revivre son mal. 

Pour le reste, des excuses? le poids de la mesure? 

Avec toute la volonté du monde, ça sera une inutile torture.

On ne fait rien, c'est quelque chose qui est proposé à la victime, qui souhaite y participer ou pas. C'est son choix, son histoire. C'est à elle de décider, tout comme la personne qui a été reconnue coupable, peut accepter ou refuser. C'est du volontariat.

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Membre, 49ans Posté(e)
Elisa* Membre 13 633 messages
Maitre des forums‚ 49ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Lowy a dit :

Personnellement, j'éviterais de mettre une victime face à son bourreau ; je ne supporterais pas de lui faire revivre son mal. 

Pour le reste, des excuses? le poids de la mesure? 

Avec toute la volonté du monde, ça sera une inutile torture.

Mais cela ne se fait pas sans le consentement de la victime : elle n’est pas là par hasard, c’est un vrai choix de sa part. 

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Membre, Neo Derthal, Posté(e)
Lowy Membre 2 252 messages
Maitre des forums‚ Neo Derthal,
Posté(e)
il y a 7 minutes, Elisa* a dit :

Je crois que mettre des mots sur les maux, essayer d’exprimer pourquoi sa vie a été brisée par un individu et que cet individu prenne conscience des dégâts, s’explique sur ses actes immondes : je crois que cela peut à la fois secouer mais faire évoluer la victime vers un mieux-être et pas seulement, le bourreau peut aussi réaliser la souffrance, le malheur qu’il a provoqué. 

Evoluer face à ce qui a brisé sa vie? 

Je pense que la meilleure façon d'évoluer , c'est de dépasser ce mal en s'éloignant de ce qui a pu le provoquer , ne pas l'occulter parceque c'est une part de sa vie mais s'en éloigner.

Un face à face pour revivre le pire ? pourquoi? un apaisement dites vous, j'en doute...Une expérience que je ne conseillerais à personne pour ma part.

il y a 2 minutes, Axo lotl a dit :

On ne fait rien, c'est quelque chose qui est proposé à la victime, qui souhaite y participer ou pas. C'est son choix, son histoire. C'est à elle de décider, tout comme la personne qui a été reconnue coupable, peut accepter ou refuser. C'est du volontariat.

Une victime est affaiblie émotionnellement, et peut faire un mauvais choix qui la détruira.

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