Alcoolisme : enfin un traitement efficace pour en venir à bout ?

La thérapie génique, une méthode efficace pour en finir avec l'alcoolisme sur le long terme ? S'il est encore trop tôt pour l'affirmer, des chercheurs américains ont présenté le 14 août dernier dans la revue Nature Medicine, les résultats spectaculaires de premiers essais in vivo menés sur des primates. En seulement un an, ce traitement innovant, basé sur l’introduction de matériel génétique dans des cellules, a permis d'aboutir à une réduction de la consommation de 90%. 

Comment ? En agissant sur les circuits cérébraux altérés par une consommation élevée d'alcool. "La consommation excessive d’alcool altère certaines voies nerveuses dans le cerveau qui impliquent la libération de la dopamine", une hormone émise dans le circuit de récompense, "qui joue un rôle majeur dans l’alcoolisme", détaillent les chercheurs. En d'autres termes, plus cette consommation augmente, plus ce système est modifié, ce qui entraîne une réduction des niveaux de dopamine. Pour les scientifiques c'est cet état "hypodopaminergique" qui serait à l'origine des rechutes après des périodes d’abstinence. 

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C'est une chouette découverte. Mais le chemin sera encore long . Ce sera un outil fantastique, mais ça ne sera pas un outil miracle.

A ceux qui disent que l'alcool tue lentement je réponds ... Parfait je suis pas pressé

il y a 5 minutes, Guepier a dit :

A ceux qui disent que l'alcool tue lentement je réponds ... Parfait je suis pas pressé

Bonne longue crevaison

à l’instant, guernica a dit :

Bonne longue crevaison

Merci beaucoup la même à vous et aux votres

Si seulement ça pouvait rapidement être adapté à l’humain, ça sauverait du malheur tant de personnes malades de l’addiction à l’alcool.
Sans parler des familles dans le désespoir et la souffrance qui subissent les conséquences néfastes, destructrices de ce fléau. 

Quelle société intrusive je vous jure, vous ne demandez rien d'autre à la vie que de mariner peinard dans le jus de son alcoolisme, et vous en avez qui viendront vous déranger pour avaler des molécules digne d'un Diafoirus, beurp ...

il y a 19 minutes, Elisa* a dit :

Si seulement ça pouvait rapidement être adapté à l’humain, ça sauverait du malheur tant de personnes malades de l’addiction à l’alcool.
Sans parler des familles dans le désespoir et la souffrance qui subissent les conséquences néfastes, destructrices de ce fléau. 

Je ne connais pas de personnes alcooliques au niveau de ma famille. Elle est réduite. A part une arrière grand mère alcoolo qui a fini à Saint Anne... Mais bon, c'est sa fille qui m'en parlait.

Je ne l'ai pas connue, l'arrière grand mère qui a maintenu ma grand mère au-dessus du vide de la fenêtre, à 5 ans, parce qu'elle ne voulait pas descendre lui acheter de l'alcool...

il y a 8 minutes, guernica a dit :

 

Je ne connais pas de personnes alcooliques au niveau de ma famille. Elle est réduite. A part une arrière grand mère alcoolo qui a fini à Saint Anne... Mais bon, c'est sa fille qui m'en parlait.

Je ne l'ai pas connue, l'arrière grand mère qui a maintenu ma grand mère au-dessus du vide de la fenêtre, à 5 ans, parce qu'elle ne voulait pas descendre lui acheter de l'alcool...

J’ai la chance de ne pas y être confrontée non plus mais j’ai souvent vu des reportages sur des personnes concernées par cette maladie… ça peut aller très loin et bien souvent la famille vit un enfer. 

à l’instant, Elisa* a dit :

J’ai la chance de ne pas y être confrontée non plus mais j’ai souvent vu des reportages sur des personnes concernées par cette maladie… ça peut aller très loin et bien souvent la famille vit un enfer. 

j'y ais été confrontée au niveau de mon travail. En général, tu es responsable si tu n'évalues pas la situation correctement. Et si tu tires la sonnette d'alarme trop souvent, on te juge aussi... tu as moins de crédibilité...

il y a 2 minutes, guernica a dit :

j'y ais été confrontée au niveau de mon travail. En général, tu es responsable si tu n'évalues pas la situation correctement. Et si tu tires la sonnette d'alarme trop souvent, on te juge aussi... tu as moins de crédibilité...

 

Ça doit être compliqué à gérer… 

il y a 15 minutes, guernica a dit :

 

Je ne connais pas de personnes alcooliques au niveau de ma famille. Elle est réduite. A part une arrière grand mère alcoolo qui a fini à Saint Anne... Mais bon, c'est sa fille qui m'en parlait.

Je ne l'ai pas connue, l'arrière grand mère qui a maintenu ma grand mère au-dessus du vide de la fenêtre, à 5 ans, parce qu'elle ne voulait pas descendre lui acheter de l'alcool...

il y a 5 minutes, Elisa* a dit :

J’ai la chance de ne pas y être confrontée non plus mais j’ai souvent vu des reportages sur des personnes concernées par cette maladie… ça peut aller très loin et bien souvent la famille vit un enfer. 

Ah ben pour le coup je peux vous raconter, les alcooliques ne manquent pas dans la famille. A commencer par mon père (oulà il va encore nous raconter sa life - ben ouais  ) Un alcoolisme lourd, j'ai vu les radios de son cerveau à l'hosto avant qu'il meurt et le cerveau était bouffé par l'alcool. Ce qui explique peut être ses crises et ses délires. Quand on est enfant, c'est difficile à vivre dans le sens où un parent alcoolique nerveux (je vais le différencier de l'alcoolique dépressif qu'on verra tout à l'heure) créé une vraie instabilité. Un instant il est joyeux et il rigole, et bim un truc qui le froisse (réel ou délirant) et il changera de personnalité dans la seconde. Cris, menaces, propos blessants sur ma gueule et bien sur, sur ma salope de mère... Il a perdu son permis, du coup il se déplaçait en train avec sa bouteille dans son sac en papier... Et puis quand sa nouvelle compagne lui explique que ce serait bien qu'il aille voir un addictologue, il y va pour lui faire plaisir... Que s'est il passé? 

"Bonjour monsieur, pourquoi êtes vous là?

- parce que je fais chier les gens autour de moi avec l'alcool.

- Je ne peux rien faire pour vous... Il faut que ça vienne de vous."

La dernière photo que j'ai de lui c'est aux soins palliatifs avec son paquet de clopes et son verre de vin qu'il buvait à la fenêtre. Les infirmières faisaient semblant de le gronder, elles savaient qu'il ne serait plus là dans la semaine.

Et du coup ma grand mère maternelle qui elle avait un alcool plus joyeux mais qui cachait une lourde dépression. Elle buvait toute la journée, plutôt du champagne. Elle aimait recevoir pour se sentir moins alcoolique (c'est une tendance d'alcoolique ça, de chercher de la compagnie pour ne pas boire seul, si on boit seul on est "plus" alcoolique, alors qu'à plusieurs, c'est festif). Il n'était pas rare de la ramasser par terre, parfois avec des fractures et elle finissait aux urgences.

L'alcool vole les parents aux enfants... Avant l'alcool on a une personnalité avec des priorités comme passer du temps avec sa famille... l'alcool te grille cette priorité. Ton père n'est plus vraiment ton père... ta mère n'est plus vraiment ta mère... Et quand l'alcoolique est physiquement présent, il n'est plus vraiment là... A quel moment tu as envie de parler avec quelqu'un qui n'arrive même pas à se tenir debout tout seul? Qu'est ce que tu fais d'un père qui t'explique à 13 ans comment foutre ta bite dans une chatte pour la remplir de sperme? Je voyais mon père comme un enfant muet et prisonnier de ce corps d'alcoolique. 

Donc voilà, autant vous dire que rencontrer un ou une alcoolique n'était pas dans mes demandes, et pour les amis qui sont tombé amoureux d'un(e) alcoolique je leur disais qu'ils ne pourraient rien faire. Personne ne peut rien faire pour aider l'alcoolique, seul lui en est capable s'il en a le plus profond désir et la plus grande volonté... parce que s'il arrive à s'en sortir, toute sa vie il aura envie de boire.

Je suis parti du principe que j'avais par hérédité moi aussi un cerveau d'addicte, et je n'ai jamais bu un verre d'alcool par peur de me faire emporter.

Et voilà  

@Elisa* ah ben non j'ai pas dis ça pour tirer les ouins ouins... voilà, c'était une partie de mon enfance mais j'en ai parlé comme j'aurais pu montrer mes tatouages... C'est juste à titre informatif en poussant un peu le coté empathique pour vous permettre de comprendre comment ça fait d'avoir des proches alcooliques. 

à l’instant, Crabe_fantome a dit :

@Elisa* ah ben non j'ai pas dis ça pour tirer les ouins ouins... voilà, c'était une partie de mon enfance mais j'en ai parlé comme j'aurais pu montrer mes tatouages... C'est juste à titre informatif en poussant un peu le coté empathique pour vous permettre de comprendre comment ça fait d'avoir des proches alcooliques. 

 ma mère se défonçait au mogadon et à la préfamone ... Pour rester mince. Du coup, j'ai un peu tâté des 2...

Alors que je pesais 40 kgs

il y a 4 minutes, guernica a dit :

 

 ma mère se défonçait au mogadon et à la préfamone ... Pour rester mince. Du coup, j'ai un peu tâté des 2...

Alors que je pesais 40 kgs

 

Ah ma mère c'était le fameux mediator qui fait mincir et qui nique le coeur... en tout cas ça marche bien, ça faisait mincir, et le coeur est bien niqué  

Mais oui les gosses peuvent avoir tendance à imiter leurs parents et/ou leur emprunter leurs peurs d'enfance... J'imagine très bien qu'une mère pour qui le physique l'emporte sur la santé laisse des traces chez ses enfants... Franchement je crois que j'avais un putain d'ange gardien au dessus de ma tête pour me préserver de tout ça. En échange de pas mal de névroses bien entendu, rien n'est gratuit, même chez les anges gardiens  

il y a 9 minutes, Crabe_fantome a dit :

@Elisa* ah ben non j'ai pas dis ça pour tirer les ouins ouins... voilà, c'était une partie de mon enfance mais j'en ai parlé comme j'aurais pu montrer mes tatouages... C'est juste à titre informatif en poussant un peu le coté empathique pour vous permettre de comprendre comment ça fait d'avoir des proches alcooliques. 

Ben écoute, je fais pas « ouin ouin » mais permets-moi d’imaginer combien ça a dû être dur à vivre… 

il y a 5 minutes, guernica a dit :

 

 ma mère se défonçait au mogadon et à la préfamone ... Pour rester mince. Du coup, j'ai un peu tâté des 2...

Alors que je pesais 40 kgs

 

Pareil… ce doit être des moments de vie marquant, que l’on aimerait ne jamais avoir connu ac des conséquences lourdes sur la santé, je suppose.

il y a 2 minutes, Elisa* a dit :

Ben écoute, je fais pas « ouin ouin » mais permets-moi d’imaginer combien ça a dû être dur à vivre… 

Très franchement, c'est dur que maintenant. Quand tu es dedans c'est ta norme, ton quotidien: tu as des parents aimants/ tu as des parents alcooliques... tu t'adapteras. Les gamins c'est souple... C'est juste qu'il y a un prix à payer une fois que tu es adulte. 

il y a 1 minute, Elisa* a dit :

Ben écoute, je fais pas « ouin ouin » mais permets-moi d’imaginer combien ça a dû être dur à vivre… 

Pareil… ce doit être des moments de vie marquant, que l’on aimerait ne jamais avoir connu ac des conséquences lourdes sur la santé, je suppose.

non pas pour moi. J'ai découvert ses défonces à 13/14 ans. Elle faisait dans le léger, moi j'ai fais dans le lourd...  elle bossait, tout comme mon père. C'était ma grand mère qui m'élevait.

Anarchiquement. Je la remercierai toute ma vie de m'avoir ouvert tant d'horizons

il y a 1 minute, guernica a dit :

non pas pour moi. J'ai découvert ses défonces à 13/14 ans. Elle faisait dans le léger, moi j'ai fais dans le lourd...  elle bossait, tout comme mon père. C'était ma grand mère qui m'élevait.

Anarchiquement. Je la remercierai toute ma vie de m'avoir ouvert tant d'horizons

bien joué pour ta résilience... ça n'a pas dû être facile. 

Il y a 8 heures, Elisa* a dit :

J’ai la chance de ne pas y être confrontée non plus mais j’ai souvent vu des reportages sur des personnes concernées par cette maladie… ça peut aller très loin et bien souvent la famille vit un enfer. 

J'ai connu ça pendant mon enfance... Ça m'a convaincu pour le reste de ma vie de boire avec modération.