On a tendance à ranger sous un même paquet la notion d'état de droit, de démocratie et de droits humains. Pourtant ces notions, et on le voit beaucoup ces dernières années sont loin d'aller de pair. 

Depuis Carl Schmitt notamment, on sait l'opposition qu'il peut y avoir entre démocratie et État de droit, mais surtout entre démocratie et droits humains. 

Les mouvements dits populistes se servent notamment de cette opposition et cristallisent en elle une critique en règle de l'Etat de droit. 

Mais d'abord qu'est-ce que l'etat de droit ? 

Je ne suis pas un spécialiste de ces questions donc je vais me baser sur la définition du wikipédia :

L'état de droit est un concept juridique, philosophique et politique qui suppose la prééminence, dans un État, du droit sur le pouvoir politique, ainsi que le respect de chacun, gouvernants et gouvernés, de la loi. Ceci constitue une approche où chacun, l'individu comme la puissance publique, est soumis à un même droit fondé sur le principe du respect de ses normes.

En partant de cette définition, on voit bien que la notion d'Etat de droit recouvre un exercice du pouvoir fondé sur un mode rationnel légal.

On oppose de plus en plus l'Etat de droit au populisme. Or la question que je me pose afin de porter une critique sur une autre catégorie que le populisme, c'est que partant de cette seule définition, il serait tout à fait possible d'envisager un Etat de droit qui ne soit pas respectueux des droits humains et des droits de l'Homme. 

or, si les libéraux critiquent le populisme, c'est davantage en raisons du fait que certains de ces mouvements s'opposent frontalement à certains droits humains. 

Or toutes les critiques de l'Etat de droit, ne reposent pas sur une opposition aux droits de l'homme mais plutot sur extension du droit et sur une critique de l'Etat de droit dans sa positivité actuelle. 

je ne crois donc pas que l'opposition entre ceux qui sont pour l'Etat de droit et ceux qui se réclament du peuple soit la plus judicieuce.

Et vous, qu'en pensez vous ?

il y a 48 minutes, al-flamel a dit :

je ne crois donc pas que l'opposition entre ceux qui sont pour l'Etat de droit et ceux qui se réclament du peuple soit la plus judicieuce.

L'état de droit regroupe un ensemble de règles juridiques qui prémunissent les citoyens contre les formes arbitraires du pouvoir.
L'état de droit est donc un contre-pouvoir ... et on connait le peu d'appétence des démocratures pour tous les contre pouvoirs (constitution, institutions, justice, presse, associations, etc.).

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