Le non-dit fait il partie de votre vie ?

à l’instant, G2LLOQ a dit :

tu as dis le mot juste  !

Façon de dire...un secret que l'on ne connait pas, doit-on le définir encore comme un secret ? 

il y a une heure, Passiflore a dit :

 

J'ai grandi dans une famille pratiquant les non-dits et j'en ai beaucoup souffert (encore aujourd'hui). J'ai veillé à ne surtout pas reproduire cela avec mes enfants.

 

 

Détrompez-vous, ils sont pratiqués dans tous les milieux sociaux !...

Moi ,quand une personne de la famille décède c'est simple on me prévient et je réponds, Qui çà? Je n'ai plus de famille. Et on ne m'appelle plus je suis tranquille définitivement.

il y a 3 minutes, Enchantant a dit :

Façon de dire...un secret que l'on ne connait pas, doit-on le définir encore comme un secret ? 

Un secret présumé ........

Il y a 2 heures, Enchantant a dit :

Façon de dire...un secret que l'on ne connait pas, doit-on le définir encore comme un secret ?

Ce n'est pas forcément la chose cachée qui est terrible, ce que l'on préfère taire n'est pas toujours une mauvaise chose en soi, c'est lorsque l'on perçoit que quelque chose d'important et nous touchant de près de nous a pas été dit, quand le non-dit est un secret familial.

Il y a 3 heures, Gouderien a dit :

On ne sait pas, mais on soupçonne. Ce qui est encore pire.

Oui on soupçonne qu'on nous a caché quelque chose et on n'ose pas demander, d'autant plus lorsque l'on n'est encore qu'un enfant et que l'on décide de se débrouiller tout seul pour découvrir ce que l'on nous cache.

Il y a 12 heures, Passiflore a dit :

Ce n'est pas forcément la chose cachée qui est terrible, ce que l'on préfère taire n'est pas toujours une mauvaise chose en soi, c'est lorsque l'on perçoit que quelque chose d'important et nous touchant de près de nous a pas été dit, quand le non-dit est un secret familial.

Bonjour Passiflore,

Relisant vos écrits sur le sujet, je comprends parfaitement qu’ayant vécu  la pratique du non-dits dans votre famille, vous soyez particulièrement sensible sur le sujet.

Et je vous approuve entièrement, d’avoir réagit avec vos enfants en contre point total avec le vécu de votre enfance.

Le non dit fait partie des familles. Tout le monde a des informations sur lui même ou des secrets qu il n'a pas envie de partager ou de révéler. 

Si ces non dit ne concerne la personne elle meme, ce n'est pas un problème. Si ces non dit peuvent impacter la vie des autres, c'est plus délicat. Il faut sans doute comprendre pourquoi c est difficile à la personne de raconter.

Il y a 3 heures, Enchantant a dit :

Bonjour Passiflore,

Relisant vos écrits sur le sujet, je comprends parfaitement qu’ayant vécu  la pratique du non-dits dans votre famille, vous soyez particulièrement sensible sur le sujet.

Et je vous approuve entièrement, d’avoir réagit avec vos enfants en contre point total avec le vécu de votre enfance.

Bonjour Enchantant,

mes enfants savent ce que j'estime qu'ils doivent savoir mais j'ai refusé de les encombrer avec des histoires de famille concernant des membres qu'ils ne connaissent pas.

Ma mère a préféré nous taire certaines choses et ma soeur et moi avons eu du mal à avancer avec le poids de ce que l'on percevait l'une et l'autre comme des non-dits familiaux. Ma soeur est très froide à l'égard de notre mère qu'elle voit plus souvent que moi mais très peu bien qu'elles résident à un quart d'heure à pied l'une de l'autre, elles deux habitant Angers et moi vivant dans le Haut Beaujolais.

La voyant peu (notre mère) je préfère laisser de côté une rancoeur légitime certes mais qui entacherait notre relation affectueuse. Parfois je lui exprime certains griefs quant à ses choix de vie en veillant à ne pas y mettre d'animosité mais cela la perturbe néanmoins et elle préfère que l'on n'en parle pas, que je me taise.

N'ayant pas de complicité fraternelle avec ma soeur qui préfère elle aussi que l'on n'en parle pas, je suis bien lotie avec une mère et une soeur non-diseuses chacune à sa façon...

Le 20/05/2023 à 13:33, Anna Purna a dit :

Chez moi, pas de non-dits car ça crée trop de souffrance. 

Je suis d'un milieu où le non-dit est une posture majeure, sans remonter aux générations antérieures il a été très utilisé pendant des décennies pour éclater la famille (famille autour de mes parents) car cela ne se passe plus comme avant. Je vais à la conclusion : le non-dit tue (ce n'est pas de moi mais je confirme), et cela signifie qu'avant il y a beaucoup de souffrance.

Donc bien d'accord avec la ligne de conduite d'Anna Purna