histoire racontée par un insensé

Une histoire inventée par un insensé.

 

Sujet : Houri : dans la tradition musulmane, très belle fille) promise pour un musulman pieux.

Lieu : Mosquée dans un pays arabe

Moment : le jour du vendredi saint pour les musulmans, lors du prêche hebdomadaire où le silence devient une piété et un ordre divin.

Acteur principal : l’Imam qui préside le prêche

Acteur second : un fidèle dans la mosquée

Figurants : les autres fidèles dans la mosquée et dans la…rue.

 

La mosquée ce jour-là était tellement pleine de fidèles, que la route avait été prise d’assaut. Un vrai bouleversement, les policiers dépassés, ne pouvaient plus agir, ils ont alors, comme souvent laissé la foule imposer un dictat et qu’importe, les malades peuvent souffrir et les souffrants peuvent mourir, aujourd’hui le prêche vaut le coup de prier en dehors du temple.  

Il faut dire que ce jour-là, le prêche était des plus séduisant, comment non !  Ce n’est pas tous les jours qu’on parle de ces merveilleuses créatures d’Allah qui seraient des trophées sexuels pour les pieux musulmans. Ces derniers il faut le dire, pour la plupart d’entre eux possèdent une cervelle, non sur le sommet de leur corps, mais suspendue quelque part entre les cuisses, au plus bas du bas ventre, loin, vraiment loin du cerveau. Sa constitution n’est, pourtant, qu’un bout de chaire qui ne possède aucune valeur, Il s’étire quelques fois et reprend sa place la plupart du temps. Pourtant il est le moteur de ces fidèles qui ce jour-là étaient tout ouïe devant un homme qui du haut du perchoir, laissait sortir sa verve. Une verve qui comme un élixir, une drogue ou plutôt, un enchantement, berçait cette assistance qui visages relevés, yeux écarquillés, pour mieux imaginer l’histoire que débitait notre magicien. Histoire qui serait happée par les bouches grands ouvertes prêtes à gober toutes les ondes émises par ses sortilèges.   

a suivre

 

  suite
-          Belles ces créatures, tellement belles que tous les mots qui existent dans ce monde ne peuvent décrire. Si une seule créature glisse dans notre univers, la matière noire et l’énergie sombre vont sombrer ; et les étoiles par jalousie s’éteindront. Oui fidèle musulman, ce n’est pas une seule mais beaucoup de ces créatures vous sont promises, mais il y a plus beau encore et tu vas le découvrir dans ce prêche.

 

Les visages fixés vers ce magicien, par un effet inconnu sont devenus bienveillants, souriants, oubliant tous les problèmes quotidiens qui pourtant sont nombreux. Qu’importe, ils vont à la rencontre des houris.

à suivre

-           Mais il y a plus beau, comment, plus beau que le plus beau est-ce possible ?

Oui chers fidèles, vous allez rencontrer des houris, qui sont tellement belles que vous allez les prendre toutes, mais, ce n’est qu’une première rencontre, elles vous diront, non, attendez, nous ne sommes pas vos promises, attendez, ne vous agitez pas,

Là, les visages sont redevenus maussades, le sourire avait par sorcellerie disparu, tous ont troqué l’apaisement par le patibulaire. L’Imam avait remarqué ce changement, il va alors rectifié le tir en continuant de suite l’histoire

-           Ces belles houris ne sont que des servantes, mais des servantes de qui ?

 Ce sont les servantes de vos prochaines houris ? Vous les suivrez, et vous trouveriez votre récompense.

Les sourires sont revenus et les visages sont redevenus bienveillant. Mais pas pour longtemps car l’histoire s’est répétait plusieurs fois et à chaque fois le changement se faisait, jusqu’à ce qu’il leur dise.

-           Après ces péripéties, vous allez découvrir une seule houri qui va valoir toutes ces houris que nous avions citées.

-           

-          Comment ça une seule houri, semblait se dire les fidèles, une seule alors qu’ils nous ont promis des milliers, ils étaient perplexes. Mais l’imam leur avait promis une seule qui valait toutes les autres rassemblées.

à l’instant, diffn a dit :

vre

Quelle histoire  !   digne d '  Emile et une nuits , la suite , la suite  !!

J'attends la suite, médusée que je suis, afin de pouvoir donner mon avis! Je ne sais pas encore si je dois me réjouir ou m'offusquer!  c'est de l'humour, ne le prends pas mal! 

à l’instant, Ludwige a dit :

J'attends la suite, médusée que je suis, afin de pouvoir donner mon avis! Je ne sais pas encore si je dois me réjouir ou m'offusquer!  c'est de l'humour, ne le prends pas mal! 

je pense que je vais te réjouir

Il y a 3 heures, diffn a dit :

 

-           

-          Comment ça une seule houri, semblait se dire les fidèles, une seule alors qu’ils nous ont promis des milliers, ils étaient perplexes. Mais l’imam leur avait promis une seule qui valait toutes les autres rassemblées.

 

-          Suivait moi avait dit L’imam vous allez découvrir dans ce périple des houris qui vont vraiment vous régaler.

Ils vont être régalés non par la réalité, mais par la magie du verbe et par les flots de paroles d’Imam qui par la verve de l'éloquence, ils seront menés par leur bout de nez et par les oreilles trop grandes que celles des ânes.   Les fidèles ont suivi cet imam, une hystérie généralisée s'est emparée des fidèles et les voici derrière le guide, prêt à les mener là où il voudrait.  ils sont arrivés devant un grand palais, très beau palais dont les portails se sont ouverts mécaniquement  pour laisser passer cette assemblée venue du passé, ils étaient éblouis par la beauté du lieu, par les étoffes, les trésors partout, la fraicheur, les odeurs du musc, les vraies rivières qui coulaient sous leurs pieds, aux eaux étincelantes, des jardins magnifiques dans ce palais, du gazon très bien tondu où des fleurs aux odeurs qui envoutent les cerveaux de ces pauvres terriens caressaient le sens olfactif des invités , d’un autre côté des forêts luxuriantes à faire pâlir de jalousie l’Amazonie qui rafraichissait le milieu ambiant …

Dans ces jardins, et dans cette forêt ils voyaient enfin ces belles houris trop belles tellement belles que certains mortels se sont évanouis, pour qu'un souffle divin les fasse relever, ils voulaient courir derrière ces filles vierges et chastes, mais l'mam leur avait dit qu'il ne fallait pas, car ce ne sont que des servantes, et que la reine des houris et à un peu loin, mais elle les voit et elle est très jalouse et qu'il faudrait avancer encore un peu plus pour la voir.  

il y a 5 minutes, diffn a dit :

un peu loin, mais elle les voit et elle est très jalouse et qu'il faudrait avancer encore un peu plus pour la voir.  

 

-          Vous aurez une reine pour vous tous qui sera pour chacun de vous une femme et des femmes et pas n’importe quelles femmes ! plus belles que toutes les houris réunies disait-il

De loin assise sur un trône, paraissait une femme, les fidèles intrigués, commençait à s’approcher tout doucement, on aurait dit qu’ils voulaient chasser le lion, tant ils marchaient doucement et anxieusement.

Ils avaient peur de découvrir une beauté qui pourrait les éblouir et les rendre aveugle, mais il fallait continuer car l’imam les avait tellement subjugués par des paroles mielleuses, qu’ils ne savaient plus faire une différence entre le rêve et la réalité.

Ce fut le silence complet dans la salle, même l’imam s’est arrêté de parler pendant quelques secondes qui sont en réalité une éternité pour les fidèles une éternité. Ils continuaient à marcher vers cette reine, pourquoi se presser quand on est entouré par de belles houris dans le voisinage et chouchouté par le divin et le sourire éternel des houris qui irradiait leurs visages, était pour quelque chose dans cette lenteur de la marche des fidèles. Pourquoi ne pas prendre ces belles filles et ne plus en parler.  Mais il fallait continuer à marcher, la curiosité et la cupidité quelques fois est plus forte que tout.  Ils trouverons peut-être mieux.

Du haut de son perchoir, l’imam regardait à ses pieds, une foule tout à fait en dehors de la réalité, on aurait dit que chacun de ces moutons avait pris trois kilos d’herbe. Les yeux mi ouverts, mi fermés, ou les deux à la fois ou peut-être fermés comme leurs cerveaux, ils ne savaient pas s’il fallait ouvrir les yeux ou les fermer. Peut-être qu’ils avaient peur de la réalité de tous les jours, tous ou presque, voulait une autre femme, et quand nous avons le choix entre des centaines de Houris et notre mégère de femme, le choix ne devient plus un choix, ce choix devient un obstacle, ou un pléonasme  que nous le rejetons d’un coup de pied, alors autant rêver.

 Mais là, où nous mène t’il nous mène ? cet énergumène d’imam. Il était question de Houri et là il nous parle de reine. Pourquoi pas !  Si cette reine devient plusieurs houris plus belles encore, nous sommes preneurs se disaient les fidèles, dans ce qui leur restaient de cervelle. Plus jamais cette femme qui demande toujours plus, qui se parfume d’un parfum qui te donne la migraine, se saupoudre d’un masque qui te fait frémir et te génère des cauchemars…, pourquoi une seule, peut-on manger le même plat tous les jours ? non alors je veux un autre plat. Et voilà tout est dit, les fidèles ont trouvé le mobile du crime, leurs femmes sont les seuls coupables et cet imam est leur juge et procureur, ils représentent la partie civil et adverse en même temps. C’est lui qui nous donnera le droit de nous débarrasser de notre misère.

La marche verte de Mao, continue, elle est longue, mais le bout à l’horizon est prometteur, voilà  nous y sommes presque, mais surprise !

à suivre et salut à vous tous y compris Filou, A demain

Le 03/04/2023 à 16:34, diffn a dit :

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La marche verte de Mao, continue, elle est longue, mais le bout à l’horizon est prometteur, voilà  nous y sommes presque, mais surprise !

à suivre et salut à vous tous y compris Filou, A demain

suite

Chacun de ces fidèles voyait sa femme dans cette reine, avec tous ses défauts et ses qualités, mais Ils ne voyaient que les défauts, car ces derniers étaient trop imposants et cachaient par conséquent les maigres qualités de leurs femmes. Et c’est ainsi que le sortilège s’est estompé et qu’un des fidèles s’est levé pour apostropher l’Imam. 

-          Comment ça nos femmes ?! Tu n’as pas honte, tu ne crains pas Allah, tu dois rétablir la situation, soixante-deux ans que nous trimons avec des mégères et tu veux nous en rajouter d’autres années !  non ! basta, Niet, no, laa… Nous ne sommes pas d’accord, on veut les houris, celles que nous avons vu dans la forêt, sinon nous déclencherons une révolution et nous allons tout bruler quitte à nous  bruler dans nos propres flammes pour échapper à une vie au paradis avec nos femmes.

La colère et la haine comme l’amour et l’apaisement sont contagieux et c’est ainsi que d’autres fidèles, assis au parterre, toujours sous le charme des ondes rayonnantes, douces de l’imam qui sont restées dans le conscient, se sont réveillés à leur tour car atteint par cette maladie du groupe, de la majorité qui décide. ils ont suivi l’autre et ont fait ce que l’autre avait décidé.  ils sont devenus encore plus virulents. Entre temps,  profitant d’un moment d’inattention, dans ce tumulte monstre, l’imam s’est fait tout petit, tellement petit qu’il est devenu une fourmi, il descendit en tapinois de son perchoir, pour s’éclipser de derrière, et ne plus réapparaitre.  Il parait qu’il est aujourd’hui dans un pays européen, comme exilé politique, la Suède où il peut se taper des vraies houris en chair et en os, surtout en chair. Quant aux fidèles, ils n’ont rien eu, si ce n'est des promesses non tenues qui n’engageait que l’Imam qui est partit. Mais viendra un autre qui lui aussi donnerait des chimères. Entre temps, il fallait se défouler et ce sont d’autres qui sont eux aussi menés en bateau par un système opaque, une certaine complicité tacite entre un Dieu invisible qui donne des ordres et l’imam visible, qui en cas de pépin, il ne risquerait que d’aller en Suède.  

a suivre

Des Houris et des Imams... 

Ca me fait penser à "des souris et des hommes"... 

Le 05/04/2023 à 07:26, diffn a dit :

suite Dieu invisible qui donne des ordres et l’imam visible, qui en cas de pépin, il ne risquerait que d’aller en Suède.  

a suivre

suite et fin

Avec mon ami Gustave, il y a de cela cent trente ans à peu près, nous avons parlé de ce problème de la dictature des foules, et déjà à cette époque, il me disait que nous sommes dans un âge où l’action inconsciente des foules se substitue à l’activité consciente des individus. Pour mon ami lorsqu'un certain nombre de ces individus se trouvent réunis en foule pour agir, l'observation démontre que, du fait même de leur rapprochement, résultent certains caractères psychologiques nouveaux qui se superposent aux caractères de race, et qui parfois en diffèrent profondément.

-         Mais là tu vas trop vite, Gustave, tu deviens raciste, attention tu me fous un complexe

-         Pourquoi cher Diffn. ?

-         La révolte n’a rien avec l’hérédité d’un groupe. Pour ces fidèles par exemples, qui sont endoctrinés depuis longtemps ; il s’agit d’une doctrine qui a existé depuis des lustres. Il faudrait leur prouver que ce ne sont que des chimères, ce n’est point une couleur de peau, de cheveux crépus, des yeux bleus ou marrons, tu vas trop loin mon ami. Et tu devrais savoir que pour le monde occidental, c’est grâce aux siècles des lumières qu’il s’est complètement transformé et ce n’est point à cause de l’hérédité, ce sont les philosophes, puis les mathématiciens qui ont tout chamboulé, mais les révoltes existent toujours et comme tu dis tu ne peux toujours pas  toucher à l’organisation de ces foules et que c’est dangereux et surtout il ne faut point brusquer le peuple par des transformations radicales, nous ne le pourrons par le faire  d’ailleurs et c’est uniquement le temps qui est apte à faire changer la mentalité des gens.

-         Mais entre temps des gens comme Barney ont apparu et ont pu mener des peuples là où ils voulaient, il y a eu aussi Hitler et autres.

-         Oui ceci est un autre sujet. Répondis-je.

Mais là l’imam et allé trop loin, il a touché à une certitude ancrée dans leur conscient et inconscient qui dure depuis plus de 11 siècle, comment toucher à ce qui les intéresse le plus, leur bout de chair dont j’ai parlé au début, souvenez-vous il s’agit de celui qui fait travailler leurs conscients et inconscients. Mais notre imam ne connaissait pas mon ami Gustave et c’est dommage, il aurait pu éviter ce que je vais raconter.

Ce jour-là une émeute monstre avait commencé et d’autres ont pris le relais et aujourd’hui même nous sommes au même stade, et ce sont toujours les fidèles qui auront des magasins, et des voitures brulées. Des CRS qui sont eux aussi des fidèles sont sortis et une bataille rangée entre les fidèles a commencé. Je pense que  Zeus  est à l’origine de cette guéguerre Entre les fidèles de l’ordre et ceux du désordre une guerre ouverte avait commencé, Zeus qui s’ennuyait avait commandé à Arès son fils un nouveau jeu électronique entre deux éléments dualistes essentiels, l’ordre et le désordre. 

L’ordre comme son nom l’indique bien organisé, composé par une équipe où leurs éléments sont tous affublés de la même manière, par des vêtements adaptés à cette guéguerre contre le désordre. Comment non, nous n’avons qu’à voir ce casque de protection avec sa visière anti-perforation couvrant tout le visage ; ce bouclier qui joue plusieurs rôles dans les manifestations, ce bâton sur leurs mains, Protège Tibia et pied , Gilet Pare-balles , Protection épaules et coudières, Masque à Gaz , rangers , et autres. l'ordre  marchait imperturbable comme un véritable robot, droit vers le but, pour en découdre avec le désordre qui lui n’avait pour protection que des foulards sur son visage. Ce dernier fuyait puis revenait, il n’arrivait jamais à réunir tous ses éléments, qui certains fuyaient pour de bon et d’autres prenaient des coups, il y en a qui sont tabassés par l’ordre en bonne et due forme par un ordre bien établit. Mais le désordre ressemble au climat méditerranéen, en une journée tu peux avoir quatre saisons, le soleil s’en va, puis la pluie prend sa place, le vent apparait et il s’en va pour revenir une nouvelle fois, la chaleur, le froid tout se passe en une journée. C'est ce qui faisait enrager l’ordre il a horreur du désordre. Il en a tellement horreur que quelques fois, il devient lui-même un désordre et se comporte comme lui. L’ordre en général sort vainqueur, il perd la bataille uniquement quand son chef lui demande de cesser de faire la guerre et de rentrer à la maison.

Pourtant il faudrait vous raconter une petite histoire, dans cette bataille entre l’ordre et le désordre, l’ordre lançait des bombes lacrymogènes, et le désordre répondait par des cocktails Molotov. Et parmi le désordre, il y avait un fidèle, qui avait reçu en plein gueule, un gaz qui l’envoya rêver, juste devant un institut de beauté où de très belles filles s’y trouvaient. Elles se fardaient et se parfumaient par les marques les plus chers et les plus connues. La patronne avait cru qu’une cliente était devant la porte, en ouvrant la porte, elle trouva ce fidèle évanoui, elle tira le fidèle dans le salon et ferma la porte, pour le réanimer, alors que les autres  filles entouraient ce fidèle. Les unes restaient debout, et d’autres se penchaient sur le malade pour lui faire boire quelques remèdes. Le fidèle croyant qu’il ressuscitait d’entre les morts, voyait autour de lui des Houris, il fit rentrer sa main dans le corsage de l’une des filles et commença à caresser les jambes de celles qui étaient debout près de lui, tout en récitant un verset qui disait «je rends grâce à Dieu pour sa promesse tenue », il se retrouva une nouvelle fois dans la rue où une nouvelle bombe le renvoya dans les bras de Morphée, peut-être que ce fils de Zeus lui racontera encore une meilleure histoire.