Dans une école près de Marseille, un enfant de sept ans sème la terreur

il y a 11 minutes, Noisettes a dit :

Il  s'avère que mon fils va sur ses neuf ans en juin et qu'il est en CE2. Ensuite, ses troubles du comportement on été détecté très trop par une vive agitation et sa pédopsychiatre, encore au mois décembre lors de l'équipe éducative du mois de décembre, a encore du insister sur le fait que mon fils a un trouble du comportement, et non porteur d'une forme autisme quelque conque et qu'il n'était pas question pour elle de bidonner le certificat médical du petit encore moins le mettre pour médication. Ce qu'il lui faut, c'est un cadre avec un accompagnement humain de plus de huit heure par semaine en attendant qu'une place se libère au niveau du SESSAD, pour adapter son emploi du temps à l'école. La situation était moins problématique quand il avait son AESH sur vingt heures car il pouvait l'accompagner, sur les temps de classe, sur d'autres activité quand la pression en classe devenait trop pesante pour lui. Quand il sentait qu'il avait besoin de décharger les batteries, l'AESH l'accompagnait dans la cour pour qu'il puisse se défouler ou travailler sur des choses différentes que les autres.

Depuis qu'il se retrouve avec huit heures d'AESH, il a tendance a déchargé son énergie en plein cours et a perturbé la classe car il n'a plus de soupape quand il sent venir la crise car l'enseignant ne peut pas laissé la classe pour qu'il aille se défouler dans la cours ou travailler différemment.

L'inspectrice a suggéré à la pédopsychiatre de bidonner le certificat médical pour que la commission puisse le repasser à vingt heures d'AESH. Mais elle a refusé de faire une fausse déclaration car rien ne le justifiait d'un point de vue médical.

tu as des écoles Decroly dans les environs ? Pareil, c'est payant malheureusement. Ca serait peut être une solution, plutôt que de le mettre direct dans une case, d'autant que d'après ce que tu dit il est intelligent, juste pas adapté à l'enseignement publique

https://www.ecoles-libres.fr/pedagogie-decroly/

il y a 3 minutes, guernica a dit :

tu as des écoles Decroly dans les environs ? Pareil, c'est payant malheureusement. Ca serait peut être une solution, plutôt que de le mettre direct dans une case, d'autant que d'après ce que tu dit il est intelligent, juste pas adapté à l'enseignement publique

https://www.ecoles-libres.fr/pedagogie-decroly/

Le problème de ce type d'établissement, c'est leur coût que je ne peux pas amortir avec mon salaire qui est un SMIC. Et de toute façon, avec un trouble du comportement comme le sien, les structures privées le refuseront.

il y a 4 minutes, Noisettes a dit :

Le problème de ce type d'établissement, c'est leur coût que je ne peux pas amortir avec mon salaire qui est un SMIC. Et de toute façon, avec un trouble du comportement comme le sien, les structures privées le refuseront.

tu as appelé sos médecin pour ta tension ?

Il y a 9 heures, guernica a dit :

vu que la plupart du temps ce sont les instits spécialisés et le périscolaire qui s'occupent de ces enfants, depuis 2005, plutôt que les instits lambdas qui ne les accueillent que quelques heures par jour quand c'est possible.... Il faut arrêter de se plaindre. A moins de faire partie des personnes qui les accueillent ou gèrent l'accueil

 

Pas du tout moi, par exemple j'ai eu des malentendants dans ma classe qui n'étaient qu'une heure par jour en CLIS et tout le reste du temps en classe normale. Mais ça se passait plutôt bien avec eux, malgré le manque criant de formation. (quelques heures prises sur mon temps de repas).

Quand on a demandé  à l'inspectrice de nous accorder un entretien -sur notre temps personnel- pour obtenir de la formation en langue des signes, elle nous a dit que cela n'était pas possible et que si nous n'étions pas contents de nos conditions de travail, il n'y avait  plus qu'à participer au mouvement et changer de poste. Comme on me proposait l'année suivante une caractérielle trois malentendants et un cours double sans, bien sûr , aucune augmentation de salaire, et ayant beaucoup donné les huit années précédentes (cours doubles, canicule, enfants handicapés dont un mentalement très perturbé, élève décédée de maladie) et que j'ai été au delà de toute  fatigue au moment de la ménopause, j'ai suivi ce conseil. 

Il faut bien considérer aussi que "charger la mule" et surmener ses enseignants a aussi un coût humain non négligeable. Un jour, j'ai dû soulever une enfant handicapée de 60 kilos pour la faire entrer dans le car allant à  la piscine alors que j'avais la cinquantaine et un dos usé par le poids des ans parce que l'AVS avait décidé de ne se rendre qu'à la piscine et de ne pas nous accompagner durant le trajet. ça m'a coûté quelques séances d'ostéopathie pour dorsalgie.

 Durant ce remplacement, l 'école organisait un cross et une parente d'élève  était indignée que je laisse la gamine sous la touche et que je ne pousse pas le fauteuil sur un chemin en terre. (moi je sortais d'une opération sur le ventre, et il était hors de question que je pousse 70 kilos sur cinq kilomètres!) , elle m'a arraché d'autorité le fauteuil et a dit avec hauteur que si moi je ne le faisais pas , elle, le ferait? vec l'accord du directeur qui a donné son aval.

Je l'ai vue revenir  empoussiérée, échevelée, brisée, hors d'haleine, des papas organisateurs avaient fini par se relayer pour pousser le fauteuil  au milieu de la course , elle n'en pouvait plus!

Il y a 10 heures, querida13 a dit :

 

Des claques, tu plaisantes? Quand l'instit aura laissé éclater des actes témoins de son exaspération la hiérarchie lui tombera dessus en l'accusant "d'avoir perdu patience" alors qu'il a été provoqué dix fois au moins au cours de sa  journée de classe multipliées par cinq jours de la semaine, multipliées par le nombre de jours de classes dans l'année. Il subira des pressions  durant toute la fin de sa carrière et n'obtiendra plus de promotions.

Ah ! le bon vieux temps 

Tirer l'oreille , tirer les cheveux , un coup de règle sur les doigts , à genoux par terre , une claque sur le nez et en rentrant une deuxième fois par les parents , on avait vite compris après  

Il y a 12 heures, Passiflore a dit :

 

Je me souviens que @Noisettes, avant, l'appelait "le petit Rameau" (rapport au noisetier). 

Je me suis trompé alors 

Il y a 13 heures, Noisettes a dit :

J'adore Jean Gabin, mais mais non.

J'avais cru ,mais je pense que Passiflore à raison sur le prénom , ce doit être Rameau 

Maintenant  le parcours c'est:

insultes au prof, plainte  au directeur, plaintes à la police, instit qui passe en commission (éventuellement plusieurs), intervention de l'assurance professionnelle si procès, procès éventuellement...Bref, augmentation du stress chez un professionnel déjà stressé par son boulot d'homme orchestre auquel on a rajouté d'autres charge pénibles...

 Certains ne résistent pas, il n'est pas rare que certains se suicident sous la pression.

Il y a 1 heure, Gepetto a dit :

J'avais cru ,mais je pense que Passiflore à raison sur le prénom , ce doit être Rameau 

Je me souviens d'une collègue à qui on avait confié un" petit Grégory", en CLIS, bien avant la promulgation de  ces lois. Le gamin a été redirigé ailleurs après qu'il eut mordu la maîtresse.

Il y a 1 heure, querida13 a dit :

 Certains ne résistent pas, il n'est pas rare que certains se suicident sous la pression.

ou démissionnent , comme mon gendre !

Ou plus prosaïquement fassent un burn out avec arrêt maladie jusqu'à l'an prochain.

Mais on est sûr que le gamin en question à des troubles psychologiques reconnus ? Ça ne pourrait pas être juste un gosse sans aucune éducation de la part de ses parents ? 
Sinon je ne vois  pas pourquoi on a supprimé les établissements spécialisés pour les enfants avec des handicapes de tout genre ? Par pure idéologie inclusive ou pour faire des économies ?

Il y a 4 heures, querida13 a dit :

Pas du tout moi, par exemple j'ai eu des malentendants dans ma classe qui n'étaient qu'une heure par jour en CLIS et tout le reste du temps en classe normale. Mais ça se passait plutôt bien avec eux, malgré le manque criant de formation. (quelques heures prises sur mon temps de repas).

Quand on a demandé  à l'inspectrice de nous accorder un entretien -sur notre temps personnel- pour obtenir de la formation en langue des signes, elle nous a dit que cela n'était pas possible et que si nous n'étions pas contents de nos conditions de travail, il n'y avait  plus qu'à participer au mouvement et changer de poste. Comme on me proposait l'année suivante une caractérielle trois malentendants et un cours double sans, bien sûr , aucune augmentation de salaire, et ayant beaucoup donné les huit années précédentes (cours doubles, canicule, enfants handicapés dont un mentalement très perturbé, élève décédée de maladie) et que j'ai été au delà de toute  fatigue au moment de la ménopause, j'ai suivi ce conseil. 

Il faut bien considérer aussi que "charger la mule" et surmener ses enseignants a aussi un coût humain non négligeable. Un jour, j'ai dû soulever une enfant handicapée de 60 kilos pour la faire entrer dans le car allant à  la piscine alors que j'avais la cinquantaine et un dos usé par le poids des ans parce que l'AVS avait décidé de ne se rendre qu'à la piscine et de ne pas nous accompagner durant le trajet. ça m'a coûté quelques séances d'ostéopathie pour dorsalgie.

 Durant ce remplacement, l 'école organisait un cross et une parente d'élève  était indignée que je laisse la gamine sous la touche et que je ne pousse pas le fauteuil sur un chemin en terre. (moi je sortais d'une opération sur le ventre, et il était hors de question que je pousse 70 kilos sur cinq kilomètres!) , elle m'a arraché d'autorité le fauteuil et a dit avec hauteur que si moi je ne le faisais pas , elle, le ferait? vec l'accord du directeur qui a donné son aval.

Je l'ai vue revenir  empoussiérée, échevelée, brisée, hors d'haleine, des papas organisateurs avaient fini par se relayer pour pousser le fauteuil  au milieu de la course , elle n'en pouvait plus!

 

un enfant qui a un handicap physique, c'est sûr qu'il n'a pas à être mis en CLIS, par contre les enfants qui ont des troubles mentaux y passent beaucoup plus de temps, si ce n'est tout le temps. Il y a certains enfants qui ne sont pas intégrés aux classes du tout. Mais c'est sûr que tu t'es retrouvée face à des cons, quand à la mère.... Ca lui a fait faire de l'exercice

il y a 48 minutes, Jim69 a dit :

Mais on est sûr que le gamin en question à des troubles psychologiques reconnus ? Ça ne pourrait pas être juste un gosse sans aucune éducation de la part de ses parents ? 
Sinon je ne vois  pas pourquoi on a supprimé les établissements spécialisés pour les enfants avec des handicapes de tout genre ? Par pure idéologie inclusive ou pour faire des économies ?

Certainement les deux avec une volonté de tester autre chose...

il y a 1 minute, guernica a dit :

un enfant qui a un handicap physique, c'est sûr qu'il n'a pas à être mis en CLIS, par contre les enfants qui ont des troubles mentaux y passent beaucoup plus de temps, si ce n'est tout le temps. Il y a certains enfants qui ne sont pas intégrés aux classes du tout. Mais c'est sûr que tu t'es retrouvée face à des cons, quand à la mère.... Ca lui a fait faire de l'exercice

Elle croyait que j'allais galoper comme un lapin à la cinquantaine avec mes pieds gonflés, mon envie de dormir l'après midi parce que j'étais levée dès six heures du mat' pour prendre la route pour aller au village voisin (20 km de chez moi). En poussant un chariot aussi lourd que moi, sur un terrain accidenté...

 C'est comme une autre maman accompagnatrice  qui pensait qu'un jour de ragnagnas, j'allais faire une animation jeux sur le parking devant une piscine avec des voitures qui circulaient en attendant le car avec à la main le fauteuil roulant  sans AVS et qui est allé se plaindre chez l'inspecteur...Alors que j'avais prudemment laissé les enfants se reposer après l'effort et goûter assis sur le muret.

il y a 11 minutes, querida13 a dit :

Elle croyait que j'allais galoper comme un lapin à la cinquantaine avec mes pieds gonflés, mon envie de dormir l'après midi parce que j'étais levée dès six heures du mat' pour prendre la route pour aller au village voisin (20 km de chez moi). En poussant un chariot aussi lourd que moi, sur un terrain accidenté...

 C'est comme une autre maman accompagnatrice  qui pensait qu'un jour de ragnagnas, j'allais faire une animation jeux sur le parking devant une piscine avec des voitures qui circulaient en attendant le car avec à la main le fauteuil roulant  sans AVS et qui est allé se plaindre chez l'inspecteur...Alors que j'avais prudemment laissé les enfants se reposer après l'effort et goûter assis sur le muret.

je gère tout le périscolaire de 2 écoles, j'ai un portable pro où les parents peuvent m'envoyer leurs revendications........

Dans le style, je suis une mère qui s'emmerde, j'ai eu "mon fils avait moins de gruyère que son voisin, pourriez-vous faire changer l'équipe de la cantine ?" ou "il est inadmissible que mon fils ne puisse pas sortir de l'étude à 17 h 30 pour aller faire la grosse commission, depuis qu'il est tout petit, c'est son heure".....

Dans une structure collective, il est bien malaisé de faire du cas particulier...Il y a tout de même 1268 écoles à gérer dans l'inspection académique des Bouches du Rhône.