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Le XVIIIème siècle, un siècle de progrès scientifique.


Exo7

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Membre, 103ans Posté(e)
Exo7 Membre 886 messages
Mentor‚ 103ans‚
Posté(e)

Au XVIIIème siècle, la science était à la mode ; il était de bon ton de paraître au courant des découvertes scientifiques...

 

Le XVIIIème siècle a été un siècle de progrès scientifique. C'est à cette époque que la chimie a été fondée scientifiquement par le grand savant Lavoisier, que le célèbre naturaliste Buffon a publié les 32 volumes de son Histoire naturelle, où il étudiait la nature entière, animaux, plantes et minéraux. 

Mais ce sont surtout les résultats obtenus dans l'étude de l'électricité qui passionnaient alors le public. On lisait l'Histoire de l'Electricité de l'Anglais Priestley  (pas Elvis hein...); on allait écouter, au Collège de Navarre, les cours de l'abbé Nollet.

Dans leur "cabine de physique", les amateurs avaient tous une machine électrique du "dernier modèle" - une simple machine électrostatique constituée par un globe ou plateau de verre que l'on actionnait à la manivelle et dont on obtenait par frottement le "fluide électrique". 

Cette électricité statique n'avait aucun usage pratique ; on en chargeait des bouteilles de Leyde et on s'amusait ensuite à en tirer des étincelles au moyen d'un éclateur à boules, ou bien l'on s'offrait l'émotion forte de se faire "électriser" par la décharge de la bouteille ; on faisait toutes sortes d'expériences spectaculaires, comme d'attirer des plumes avec la tête, ce qui divertissait beaucoup la société du temps.

Cependant on s'ingéniait aussi à tirer des sciences des applications utiles. A l'exception du paratonnerre inventé par l'Américain Franklin, les applications les plus fécondes ont été le résultat des études sur la chaleur, facilitées par l'invention d'un instrument de mesure précis, le thermomètre à mercure.

Les travaux théoriques sur la dilatation des liquides et des gaz, sur la force d'expansion de l'eau transformée en vapeur, ont conduit à l'utilisation industrielle de la vapeur : grâce à une série de perfectionnements techniques, l'Ecossais Watt réussit à faire de la "pompe à feu", inventée au XVIIème siècle et rendue utilisable par Newcommen, une véritable machine motrice : la machine à vapeur.

Deux Français, Cugnot et Jouffroy, avaient eu l'idée d'utiliser la machine à vapeur pour la locomotion. Mais le chariot à vapeur de Cugnot (1769), premier modèle de l'automobile, lent et peu pratique, devait être abandonné ; le bateau à vapeur de Jouffroy n'eut pas plus de succès.

 

A. Lesaffre, J. Isaac.

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 422 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)
il y a une heure, Exo7 a dit :

Au XVIIIème siècle, la science était à la mode ; il était de bon ton de paraître au courant des découvertes scientifiques...

 

Le XVIIIème siècle a été un siècle de progrès scientifique. C'est à cette époque que la chimie a été fondée scientifiquement par le grand savant Lavoisier, que le célèbre naturaliste Buffon a publié les 32 volumes de son Histoire naturelle, où il étudiait la nature entière, animaux, plantes et minéraux. 

Mais ce sont surtout les résultats obtenus dans l'étude de l'électricité qui passionnaient alors le public. On lisait l'Histoire de l'Electricité de l'Anglais Priestley  (pas Elvis hein...); on allait écouter, au Collège de Navarre, les cours de l'abbé Nollet.

Dans leur "cabine de physique", les amateurs avaient tous une machine électrique du "dernier modèle" - une simple machine électrostatique constituée par un globe ou plateau de verre que l'on actionnait à la manivelle et dont on obtenait par frottement le "fluide électrique". 

Cette électricité statique n'avait aucun usage pratique ; on en chargeait des bouteilles de Leyde et on s'amusait ensuite à en tirer des étincelles au moyen d'un éclateur à boules, ou bien l'on s'offrait l'émotion forte de se faire "électriser" par la décharge de la bouteille ; on faisait toutes sortes d'expériences spectaculaires, comme d'attirer des plumes avec la tête, ce qui divertissait beaucoup la société du temps.

Cependant on s'ingéniait aussi à tirer des sciences des applications utiles. A l'exception du paratonnerre inventé par l'Américain Franklin, les applications les plus fécondes ont été le résultat des études sur la chaleur, facilitées par l'invention d'un instrument de mesure précis, le thermomètre à mercure.

Les travaux théoriques sur la dilatation des liquides et des gaz, sur la force d'expansion de l'eau transformée en vapeur, ont conduit à l'utilisation industrielle de la vapeur : grâce à une série de perfectionnements techniques, l'Ecossais Watt réussit à faire de la "pompe à feu", inventée au XVIIème siècle et rendue utilisable par Newcommen, une véritable machine motrice : la machine à vapeur.

Deux Français, Cugnot et Jouffroy, avaient eu l'idée d'utiliser la machine à vapeur pour la locomotion. Mais le chariot à vapeur de Cugnot (1769), premier modèle de l'automobile, lent et peu pratique, devait être abandonné ; le bateau à vapeur de Jouffroy n'eut pas plus de succès.

 

A. Lesaffre, J. Isaac.

Ça commence même au XVIIe siècle - c'est un siècle encore à demi-barbare, mais c'est aussi le début de la modernité. Mais c'est vrai que le XVIIIe siècle marque un grand progrès dans tous les domaines. Pas étonnant qu'il se termine par une révolution.

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Membre, 50ans Posté(e)
Elisa* Membre 15 364 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)

« Le XVIIIème siècle, un siècle de progrès scientifique. »

J’ai toujours associé le XVIII ème au siècle des Lumières, donc plutôt à la philo, au littéraire, à la culture.
Le siècle des connaissances… 

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Membre, Posté(e)
Garlaban Membre 8 623 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 20 heures, Exo7 a dit :

Au XVIIIème siècle, la science était à la mode ; il était de bon ton de paraître au courant des découvertes scientifiques...

 

Le XVIIIème siècle a été un siècle de progrès scientifique. C'est à cette époque que la chimie a été fondée scientifiquement par le grand savant Lavoisier, que le célèbre naturaliste Buffon a publié les 32 volumes de son Histoire naturelle, où il étudiait la nature entière, animaux, plantes et minéraux. 

Mais ce sont surtout les résultats obtenus dans l'étude de l'électricité qui passionnaient alors le public. On lisait l'Histoire de l'Electricité de l'Anglais Priestley  (pas Elvis hein...); on allait écouter, au Collège de Navarre, les cours de l'abbé Nollet.

Dans leur "cabine de physique", les amateurs avaient tous une machine électrique du "dernier modèle" - une simple machine électrostatique constituée par un globe ou plateau de verre que l'on actionnait à la manivelle et dont on obtenait par frottement le "fluide électrique". 

Cette électricité statique n'avait aucun usage pratique ; on en chargeait des bouteilles de Leyde et on s'amusait ensuite à en tirer des étincelles au moyen d'un éclateur à boules, ou bien l'on s'offrait l'émotion forte de se faire "électriser" par la décharge de la bouteille ; on faisait toutes sortes d'expériences spectaculaires, comme d'attirer des plumes avec la tête, ce qui divertissait beaucoup la société du temps.

Cependant on s'ingéniait aussi à tirer des sciences des applications utiles. A l'exception du paratonnerre inventé par l'Américain Franklin, les applications les plus fécondes ont été le résultat des études sur la chaleur, facilitées par l'invention d'un instrument de mesure précis, le thermomètre à mercure.

Les travaux théoriques sur la dilatation des liquides et des gaz, sur la force d'expansion de l'eau transformée en vapeur, ont conduit à l'utilisation industrielle de la vapeur : grâce à une série de perfectionnements techniques, l'Ecossais Watt réussit à faire de la "pompe à feu", inventée au XVIIème siècle et rendue utilisable par Newcommen, une véritable machine motrice : la machine à vapeur.

Deux Français, Cugnot et Jouffroy, avaient eu l'idée d'utiliser la machine à vapeur pour la locomotion. Mais le chariot à vapeur de Cugnot (1769), premier modèle de l'automobile, lent et peu pratique, devait être abandonné ; le bateau à vapeur de Jouffroy n'eut pas plus de succès.

 

A. Lesaffre, J. Isaac.

ça va à l'encontre du préjugé : Ancien Régime = ténèbres

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 200 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)
Il y a 20 heures, Elisa* a dit :

« Le XVIIIème siècle, un siècle de progrès scientifique. »

J’ai toujours associé le XVIII ème au siècle des Lumières, donc plutôt à la philo, au littéraire, à la culture.
Le siècle des connaissances… 

Il était de bon ton de parler français dans les cours en Europe. Aujourd'hui, c'est le British qui prévaut. Signe de notre faiblesse.

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