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Exo7

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Cette loi qui risque de faire flamber les prix alimentaires dans les supermarchés.

 

Ce lundi 16 janvier, l'assemblée va examiner la proposition va examinée la proposition de loi Descrozaille (du député Renaissance de Val d'Oise) qui vise, notamment, à réduire le pouvoir de la grande distribution dans les échanges aves les fournisseurs. Le débat intervient alors même que les négociations entre industriels et distributeurs sur les prix alimentaires ont commencé et s'annoncent particulièrement tendues dans le contexte d'inflation et de pouvoir d'achat. 

Les distributeurs redoutent des hausses de prix jusqu'à 30 % si la loi venait à être adoptée.

 

« Ce n'est pas réaliste de répercuter toutes les hausses, les négociations c'est aussi ce qui va amortir l'inflation. Le gouvernement ne le dit pas mais il compte beaucoup sur les distributeurs », explique Boris Ruy, avocat spécialisé en conseil et contentieux de la concurrence et de la distribution.

 

Effets "explosifs"

"Alors que de nombreux sujets sociaux mobilisent déjà une partie des citoyens, Auchan, Carrefour, groupe Casino (Casino, Monoprix, Franprix), Cora, E.Leclerc, Intermarché, Lidl, Netto, Système U appellent l'ensemble des députés (...) à mesurer les effets explosifs de cette proposition de loi"

Adopté mercredi en commission avant un examen ce lundi en séance public, le texte vise notamment à rééquilibrer les relations commerciales entre fournisseurs et grandes surfaces, qui achètent leurs produits à des prix fixés à l'issue de négociations tendues. En cas d'échec de ces tractations annuelles, la proposition de la loi prévoit que le tarif demandé par les fournisseurs s'impose, au lieu des prix de l'année précédente qui prévalaient jusqu'ici.

La disposition fait bondir la grande distribution, selon qui le texte, s'il est adopté en l'état, risquerait de faire grimper encore le prix des pâtes, des steaks ou des yaourts vendus aux Français, déjà confrontés à plus de 5 % d'inflation en 2022.

"Un compromis acceptable par tous" 

"Cette proposition, ouvertement soutenue par les gros représentants d'intérêts de l'agro-alimentaire (Ilec), permettrait aux fournisseurs d'imposer unilatéralement leurs tarifs aux distributeurs, annulant la notion même de "négociations commerciales", s'indignant les distributeurs.

Le texte "sera inévitablement préjudiciable aux PME (petites et moyennes entreprises) françaises, ajoutent-ils.

Le cabinet de la ministre déléguée au commerce Olivia Grégoire a reconnu que la proposition de loi représentait "un risque inflationniste" et rechercher "un compomis acceptable par tous"...

Source : La Tribune.

 

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