Le défi écriture du mois de janvier 2023

Vivons à notre époque :

En réalité, le chasseur a flingué le Caperon rouge et sa grand mère qui se promenaient ce DIMANCHE dans la forêt,

(Merci Monsieur Macron !)

Mais il a épargné le loup vu que c'est une espèce protégée...

(Merci Monsieur Chirac et Messieurs les écolos !)

Et puis d'abord, Monsieur Marlon Brando à quoi devait servir le petit pot de beurre ? 

Je rappelle quand même qu'on est en littérature, pas dans l'asile, et qu'il s'agit de réécrire la fin d'un conte. Merci.

A situation exceptionnelle, il fallait des mesures exceptionnelles pour garantir sécurité et paix aux villageois, Compère devait être neutralisé mort et vif. Il s'était réfugié au sein de sa meute, une bonne centaine de loups.

Les bûcherons ne se sentant pas de taille à faire face seuls à une telle menace décidèrent, non sans réticence, d'utiliser "l'appel à un ami", l'auguste seigneur Don Quichoc. Mestre Lutin, devant le désarrois s'inclina et décida en ce jour de funérailles d'écrire une lettre au château de Mont Moulin.

"Il va encore tout casser dans le coin !" se dit-il d'un air résigné...

La réponse ne se fit pas attendre bien longtemps, un corbeau arriva dès le lendemain : "Seigneur malade à cause d'avoir mangé une vilaine citrouille. Stop. Lors de la recherche d'une demoiselle qui aurait perdu sa chaussure lors d'un bal. Stop. Envoyons à sa place son neveu Aegon, dès demain. Stop. Amitiés et condoléances à la famille. Stop".

On nous envoie Aegon, dit-il aux bûcherons :

- Aegon le bon à rien ? Interpella ludwig.

- Oui, Aegon le Targarien... Répondit le Grand Mestre Lutin, et d'ajouter, postez des sentinelles sur les routes et prévenez moi dès l'arrivée des troupes.

 

- Sapin 4, j'appelle Sapin 4, nasilla une voix dans le pot de yaourt.

- Ici Sapin 4, répondit Ted, dans le "micro".

- Où êtes vous ? 

- Sur la Nationale Cèpes, à hauteur de Castle Troc.

- Parfait. On vient de nous signaler un mec bizarre sur la route des pins ; il paraît qu'il trimbale toute une artillerie. C'est peut-être un canular, mais allez quand même jeter un coup d'oeil. Et tenez moi au courant.

 

- C'est quoi ce camps de pédés ? fit Aeg au prêtre chargé de l'accueillir, y'a qu'des mecs ici ! 

- C'est sur les conseils du Grand Mestre que nous avons planqué les femmes, votre réputation de "Roméo" vous précède...

- Ok, je vois l'ambiance... Et il est où le loup qui parle ? 

- Aux dernières nouvelles, il se trouve toujours au milieu des bois, à la précieuse cabane des bûcherons qu'il occupe.

- Ok, je m'en charge...

- Permettez-moi messire de vous présenter Maître Yoga, il sera notre témoin et votre modeste conseillé, sur le terrain, qu'il connaît parfaitement.

- S'il est assez fou pour venir, qu'il soit le bienvenue, mais je décline toute responsabilité de ma part, s'il se trouve victime d'un quelconque accident...

- Bien entendu.

Ainsi partirent nos deux chevaliers errants à la traque du fameux loup qui parle et de sa troupe. Arrivés à l'endroit le mieux placé pour observer l'ennemi, Maître Yoga demanda : 

- Vous avoir un plan ? 

- On les encerclent, répondit Aeg.

- Nous, être deux, eux, être cent... Quoi , ne pas allez, chez vous ??

- Le feu...

- Vie, feu, peut donner ; mort, feu, aussi peut donner.

- Le feu nous aidera...

- Vous, tout faire forêt, cramer...

- Pas le choix...

- Et vous faire quoi pour cabane précieuse ?

- Bâtons magiques...

- Dynamite... Pas bon tout ça...

- Pas le choix...

- Toujours le choix, autrement faire, pouvoir moi.

- Comment ?

- Lion, des pièges, ne se défendre pas. Renard, des loups, ne se défendre pas. Donc, être renard pour connaître pièges et être lion pour effrayer loups...

- Pas con ça...

 

Et c'est ainsi, ou presque, que fût capturé notre fameux Compère, qui avait fini par déposer les crocs, les deux pattes en l'air... De retour seul avec son prisonnier, Maître Yoga, surprit par les acclamations et la ferveur de la foule, fit quand même son rapport qui se résuma ainsi :

"Tout pété ! Tout cramé ! Tout massacré et Tout bronzé Roméo pati !"

 

Soulagé, mais indigné, le Grand Mestre Arsène dit qu'il enverrait la note au seigneur Don Quichoc, dès que le chiffrage des dégâts serait connu.

Une semaine plus tard, le seigneur ayant pris connaissance de la dite note, convoqua notre chevalier :

- Trois cent cinquante mille écus !

- Combien ??

- Trois cent cinquante mille écus ! 

- J'en reviens pas ! tout ça pour une cabane et p'tit feu de bois ! Ce que les gens peuvent être malhonnêtes de nos jours !

- Une cabane... ??? ... T'as fait sauter la Maison Branche !!!

il y a 2 minutes, Exo7 a dit :

A situation exceptionnelle, il fallait des mesures exceptionnelles pour garantir sécurité et paix aux villageois, Compère devait être neutralisé mort et vif. Il s'était réfugié au sein de sa meute, une bonne centaine de loups.

Les bûcherons ne se sentant pas de taille à faire face seuls à une telle menace décidèrent, non sans réticence, d'utiliser "l'appel à un ami", l'auguste seigneur Don Quichoc. Mestre Lutin, devant le désarrois s'inclina et décida en ce jour de funérailles d'écrire une lettre au château de Mont Moulin.

"Il va encore tout casser dans le coin !" se dit-il d'un air résigné...

La réponse ne se fit pas attendre bien longtemps, un corbeau arriva dès le lendemain : "Seigneur malade à cause d'avoir mangé une vilaine citrouille. Stop. Lors de la recherche d'une demoiselle qui aurait perdu sa chaussure lors d'un bal. Stop. Envoyons à sa place son neveu Aegon, dès demain. Stop. Amitiés et condoléances à la famille. Stop".

On nous envoie Aegon, dit-il aux bûcherons :

- Aegon le bon à rien ? Interpella ludwig.

- Oui, Aegon le Targarien... Répondit le Grand Mestre Lutin, et d'ajouter, postez des sentinelles sur les routes et prévenez moi dès l'arrivée des troupes.

 

- Sapin 4, j'appelle Sapin 4, nasilla une voix dans le pot de yaourt.

- Ici Sapin 4, répondit Ted, dans le "micro".

- Où êtes vous ? 

- Sur la Nationale Cèpes, à hauteur de Castle Troc.

- Parfait. On vient de nous signaler un mec bizarre sur la route des pins ; il paraît qu'il trimbale toute une artillerie. C'est peut-être un canular, mais allez quand même jeter un coup d'oeil. Et tenez moi au courant.

 

- C'est quoi ce camps de pédés ? fit Aeg au prêtre chargé de l'accueillir, y'a qu'des mecs ici ! 

- C'est sur les conseils du Grand Mestre que nous avons planqué les femmes, votre réputation de "Roméo" vous précède...

- Ok, je vois l'ambiance... Et il est où le loup qui parle ? 

- Aux dernières nouvelles, il se trouve toujours au milieu des bois, à la précieuse cabane des bûcherons qu'il occupe.

- Ok, je m'en charge...

- Permettez-moi messire de vous présenter Maître Yoga, il sera notre témoin et votre modeste conseillé, sur le terrain, qu'il connaît parfaitement.

- S'il est assez fou pour venir, qu'il soit le bienvenue, mais je décline toute responsabilité de ma part, s'il se trouve victime d'un quelconque accident...

- Bien entendu.

Ainsi partirent nos deux chevaliers errants à la traque du fameux loup qui parle et de sa troupe. Arrivés à l'endroit le mieux placé pour observer l'ennemi, Maître Yoga demanda : 

- Vous avoir un plan ? 

- On les encerclent, répondit Aeg.

- Nous, être deux, eux, être cent... Quoi , ne pas allez, chez vous ??

- Le feu...

- Vie, feu, peut donner ; mort, feu, aussi peut donner.

- Le feu nous aidera...

- Vous, tout faire forêt, cramer...

- Pas le choix...

- Et vous faire quoi pour cabane précieuse ?

- Bâtons magiques...

- Dynamite... Pas bon tout ça...

- Pas le choix...

- Toujours le choix, autrement faire, pouvoir moi.

- Comment ?

- Lion, des pièges, ne se défendre pas. Renard, des loups, ne se défendre pas. Donc, être renard pour connaître pièges et être lion pour effrayer loups...

- Pas con ça...

 

Et c'est ainsi, ou presque, que fût capturé notre fameux Compère, qui avait fini par déposer les crocs, les deux pattes en l'air... De retour seul avec son prisonnier, Maître Yoga, surprit par les acclamations et la ferveur de la foule, fit quand même son rapport qui se résuma ainsi :

"Tout pété ! Tout cramé ! Tout massacré et Tout bronzé Roméo pati !"

 

Soulagé, mais indigné, le Grand Mestre Arsène dit qu'il enverrait la note au seigneur Don Quichoc, dès que le chiffrage des dégâts serait connu.

Une semaine plus tard, le seigneur ayant pris connaissance de la dite note, convoqua notre chevalier :

- Trois cent cinquante mille écus !

- Combien ??

- Trois cent cinquante mille écus ! 

- J'en reviens pas ! tout ça pour une cabane et p'tit feu de bois ! Ce que les gens peuvent être malhonnêtes de nos jours !

- Une cabane... ??? ... T'as fait sauter la Maison Branche !!!

Et le Petit Chaperon Rouge, on l’a perdue ?! 

Bon... Faut que je m'y mette si j'ai bien compris ? Ca a l'air compliqué de ré-écrire la fin du Petit Chaperon Rouge, si je mets en ligne un défi par mois avec une difficulté croissante, je vous dis pas hein, au mois de décembre je vous demande des alexandrins (logique !), 

Le principe de base de respecter le sujet.  Il ne s'agit pas d'écrire n'importe quoi sinon ce n'est plus un défi. Donc.. Ré-écrire la fin du petit chaperon rouge à partir du moment où le loup croque (ou pas) la grand-mère : 

 

Parvenu devant la chaumière, le loup regardant par la fenêtre avise une vieille femme couchée dans un lit : la grand-mère du garçon. « C’est une proie bien facile et peu ragoûtante, se dit-il, une viande vieille aux muscles fondus, des osselets plutôt que des os, c’est indigne de ma grandeur. »

Le loup rebrousse chemin dans la forêt. Le petit chaperon rouge approche, ingénu, inconscient du danger velu tapis dans les fourrés.

Soudain, dans une puissante détente, le loup bondit et ses crocs s’empare de la gorge du fragile petit chaperon. Les jeunes os se brisent comme des paillettes dans leur bruit de cristal, le corps glisse à terre, c’est déjà fini. Sur le chemin ont roulé la galette et le petit pot de beurre…

La bête flaire, gronde, tourne autour de sa victime, fait claquer ses crocs en retroussant les babines. Le poil hérissé, les oreilles couchées et la queue battante, le loup domine le petit corps et célèbre sa victoire sanglante, avant de disparaître d’un bond dans les fourrés.

A suivre…

 

QUOI ?! Vous m'avez foutue en colère avec les hors sujets là ! Ben oui il est mort, 

 

 

 

Edit :   Après avoir été contactée par "l'agent Ex 07", je confirme à @Elisa*, que l'enquête se poursuit quant aux circonstances suspectes de la disparition d'une grand mère et de sa petite fille notamment habillée d'un chaperon rouge, et qu'il reviendra fournir plus de précisions dans les prochains jours. Avec ses remerciements.

Bonjour

En fait , le loup s'apprète à manger le petit chaperons rouge ( il croyait que c'était un garçon à cause de l'auteur du conte?) Mais , il flaire le panier et l'odeur est alléchante.

une patisserie et un machin blanc , bien gras,  du beurre,dont il ne connais le nom ni d'ève ni d'adam.

la viande , toujours le plat principal et jamais de désert , pour une fois ( non , le loup n'est pas belge),il fera une exception,il va gouter aux délices du panier et  le chapon , pardon le chaperon rouge reviendra surement une autre fois et sera plus gras . 

Bonne soirée

Eglantine, ici Mirabelle, répondez Eglantine... Mirabelle ? Mais qu'est-ce que vous foutez bon dieu ! Eglant...

- On a été coupé ! Mais qu'est-ce qui s'passe encore ?

- C'est Pitivier, Chef, il s'est pris les pieds dans la ligne...

- J'ai glissé !... Chef !...

- Réparez-moi tout ça.

- Tout de suite Chef...

Alors, "le fil rouge, sur le bouton rouge et le fil vert..." et BOUM !!

Et le chef de s'écrier : "Quel est le con qui a fait sauter le Tronc !!"

Oups...

L'enquête avait mal commencée, après que la maman, inquiète de ne pas voir rentrer sa fille, eut alerté les autorités du village, qui envoya notre brigade de recherche sur les lieux où devait se rendre notre petite fleur des champs.

Quand Chaudard et ses hommes arrivèrent enfin chez Mère Grand, la maison était saccagée. Il dit "rangez-moi et nettoyez-moi tout ce bordel !" Ce qui fut fait...

- C'est mieux comme ça, dit Tassain.

- Quand même, Chef, dit Pitivier, vous croyez pas qu'on aurait dû toucher à rien ? 

- Allons donc, reprit le chef, crois tu que Mère Grand serait contente de voir tout ce merdier quand elle rentrera ? 

- Pis le lieutenant, Chef...

- Vous avez raison Chef, c'est mieux comme ça, hein Tassain...

- La main ? Chef ? j'la mets comment ? Comme ça ? ou comme ça ?

- Comme ça... Avec les autres...

 

- Va y avoir aussi la question de trouver à manger Chef, dit Pitivier...

- Y'a un panier avec une galette et du beurre, là dans le coin, ça fera l'affaire pour ce soir, si elles ne rentrent pas...

 

Le lendemain matin, c'est après l'arrivée sur place du lieutenant Lilly Rush, que les choses se compliquèrent. En effet, suivie par la meute et finalement cernés, ils se retrouvèrent fait prisonniers...

Amenés à la Maison Branche, ils furent cependant bien reçus par Compère, qui se réjouissait d'avance d'un tel festin. Lily Rush, consciente du danger, lui proposa une partie d'échec, pour engager par ce biais, des négociations, mais la partie fut difficile, parce qu'interrompue par des bruits venant de la cheminée...

Des "on s'évade !... on s'évade !..." avaient résonné plusieurs fois... "Château vieux ! Dit-elle"... "Château vieux... Reprit à son tour Compère."

La Partie finie, elle avait obtenu un répit, pour la longue nuit qui commencerait...

- En haut. Trop chaud ! Dit Pitivier au loup de garde...

- En bas. Trop froid ! Lança Tassain quand ils remontèrent l'escalier...

 

Après l'évasion, après avoir couru une bonne partie de la nuit, ils alertèrent tout le village... Le Grand Mestre après avoir reçu le rapport de Lilly comprit la situation et décida de prendre les mesures... (voir pour détails, post précédent de votre humble rédacteur).

Capturé ; c'est Lilly Rush qui était en charge de recueillir les aveux de notre célèbre loup.

- Reprenons, vous déclarez, je résume : "rentrant d'une mission, et à la recherche de nourriture, et n'ayant rien mangé depuis plus de trois jours, j'ai croisé le chemin de la gamine. J'avais bien envie de la manger, mais à cause de quelques bûcherons, à proximité, je devais renoncer."

- Alors ?

- Alors, je lui ai demandé où elle allait :

- Je vais voir mère-grand et lui porte une galette avec un petit pot de beurre que ma mère lui envoie.

- Demeure-t-elle bien loin ? luis dis-je.

- Oh oui ! C'est part delà le moulin que vous voyez tout là bas, là bas, à la première maison du village.

- Eh bien, lui répondis-je, je veux l'y aller voir aussi ; je m'y en vais par ce chemin-ci, et toi, par ce chemin là, et nous verrons qui plus tôt y sera.

Je pris le chemin le plus court, lui laissant le chemin le plus long. Je ne fus pas longtemps à arriver à la maison de la mère-grand. J'ai toqué à la porte, elle a demandé qui était là, je lui ai dit que c'était moi, sa petite fille, et que j'apportais une galette et un petit pot de beurre, que ma mère lui envoie.

"Tire la chevillette, la bobinette cherra", répondit-elle.

Que se passa-t-il alors ? reprit Lilly.

J'avais une faim de loup, j'ai sauté sur le lit et dévoré toute crue la "dindasse prête à cuire"...

- Et. Après ? 

- Après ? J'ai refermé la porte et je me suis couché dans le lit, en attendant mon goûter...

- Et ?

- J'étais repu, mais pas tout à fait rassasié, j'étais pris de scrupules en regardant la petite que, plus tôt j'avais croisé, et qui sans le savoir m'avait offert un bon déjeuner. Je l'ai donc invité à se reposer près de moi.

- Et ?

- Mais qu'est-ce qu'elle est chiante avec ses réflexions cette tiotte-là !!

"Ma Mère-grand, que vous avez de grands bras ! Ma Mère-grand, que vous avez de grandes jambes ! Ma Mère-grand que vous avez de grandes oreilles ! Ma Mère-grand que vous avez de grands yeux ! Ma Mère-grand que vous avez de grandes dents !!"...

- J'ai fini par la manger du coup, sinon j'vous raconte pas la soirée !! 

 

Après avoir fini l'interrogatoire, Compère fut incarcéré à la Basse Tille, en attendant son procès...