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La librairie


eudomonia

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Membre, 31ans Posté(e)
eudomonia Membre 13 messages
Forumeur balbutiant‚ 31ans‚
Posté(e)

Voilà, j'ai commencé à écrire ceci, j'aimerais savoir ce que vous en pensez ??? Merci pour vos retours et critiques qui je l'espère seront constructifs pour moi ! 

________

 

 

J'étais rentrée dans une librairie a la recherche d'un énième bouquin de développement personnel, de ceux qui pourraient me délivrer du cycle de dépression que je connaissais dans ma vie depuis quelques années maintenant et qui se faisait plus pressant encore ces derniers mois.

 

Étant dans une ville étrangère, je m'étais laissée porter par mes pas hasardeux dans une ruelle un peu moins affluente que les autres et j'avais donc lu sur l'enseigne de cette petite boutique coincée entre deux vieils immeubles passés d'âge "libraire indépendant". 

 

D'un geste délicat et timide, j'entrepris d'ouvrir la porte vitrée du magasin : un tintillement de cloche annonça mon arrivée au libraire qui se tenait alors de dos au moment où je pénétra les lieux. 

 

Entre l'ambiance hivernale de l'extérieur et ses couleurs froides, sa température presque négative, j'avais pénétré un nouveau lieu au micro climat chaud et doux, aux couleurs rechauffantes. Il y avait du rouge, de l'orange, des pages brunies par le temps, une odeur poudrée d'antan et un silence paisible brisé par mon entrée en cette terre nouvelle.

 

Alors que tout paraissait accueillant aux premiers abords, je sentis en moi le mal revenir de plein fouet : mais qu'es tu venu chercher ici malheureuse?

 

"Bonjour est ce que je peux t'aider?" S'adressant a moi, la seule personne présente en cet endroit exiguë, je n'étais pas sur de la réponse à donner :

"Bonjour, oui je cherche un bouquin qui s'appelle le livre des décisions, c'est une méthode pour prendre des décisions dans sa vie je ne me rappelle plus du nom des auteurs mais je peux les retrouver..."

 

C'était un homme noir, a la mine sympathique et décontractée, il me faisait drôlement penser à Samuel L. Jackson ce que je ne manquais pas de lui faire savoir au début de notre conversation.

Il avait des dreds surmontées d'un genre de béret en cuir, on aurait cru une sorte de rasta chic chimérique. Derrière ces petites lunettes rondes roses fumées , je percevais quelques lueurs interrogatives a mon égard et après m'avoir annoncé qu'il n'avait pas ce bouquin, il me proposa gentiment de lui parler de mes goûts et de ce que je recherchais :

"Et bien j'aime beaucoup lire de développement personnel, du genre Wayne Dyer, le pouvoir de l'intention a été un des livres qui a changé ma perception du monde et ma manière de penser" 

 

Nous eûmes fait un tour entier de sa boutique mais aucun livre sur le développement personnel ne semblait m'attendre dans un recoin. Il me proposa alors quelques romans dont les histoires se déroulaient toujours autour du terrain médical, des personnes souffrant de maladie psychologique, séjournant a l'hôpital... 

 

Je sentis au fur et à mesure de nos échanges, une odeur désagréable, de celle qui nous ramène à d'anciens souvenirs qu'on auraient préférés oublier. Une odeur d'appareils stériles et d'opération chirurgicales. 

 

Je me sentais de plus en plus nerveuse, de plus en plus gênée et je n'aspirais plus qu'à une seule chose : sortir refroidir l'ardeur de ma tête qui me brûlait, calmer les tambourinements sur mes tempes. 

 

J'étais presque sur que notre circuit était terminé qu'il me commanda de le suivre alors dans une autre pièce dont l'accès était presque invisible a l'oeil nu. Derrière une grande bibliothèque en bois mesurant dans les deux mètres trente de hauteur et les 3 mètres de large (surement la plus imposante de la boutique) se situé un escalier sombre, seule les trois premières marchés étaient clairement visibles, la quatrième commençait à s'enfoncer un peu plus vers les ténèbres quand la cinquième se devinait à peine.

 

Le libraire se courba un peu afin de passer sa tête dans le couloir étriqué et se retourna vers moi, un sourire aux lèvres, le regard fixé sur l'attente d'une réponse de ma part. 

 

Ses yeux percés l'obscurité et si ma tête n'etais pas aussi embuée a ce moment, j'aurais presque juré qu'ils reflétaient dans la nuit de ce bout sombre de la pièce, a la manière d'un animal nyctalope. Cela n'avait rien pour me rassurer. Mon esprit tentait de rationaliser. C'était moi qui perdait la boule.

 

Je voyais les lèvres du libraire remuées pourtant je n'étais plus en mesure de répondre. De là où j'étais, il paraissait avoir le corps plus long et mince, la courbure de son dos prenait la forme du tunnel où s'enfonçait les marchés d'escalier. 

 

M'obligeant a passer devant lui en me faisant un signe de main qui paraissait presque poli, je m'avança, pour éviter l'effronterie, mais non sans hésitations, sur la première marche. Sur mon visage, je sentis un courant d'air froid venant d'en bas, il enroba mon être délicatement, caressant ma tête jusqu'aux pointes de cheveux et descendant jusqu'à mes pieds, me pressa, me poussa sur la deuxième marche.

 

"Je ne suis pas sûr de vouloir..." Sans terminer ma phrase je voulu me tourner vers le libraire, sans résultat car celui-ci avait disparu. A peine eus-je le temps de prendre conscience de sa disparition que le couloir dans lequel je fus maintenant engagé s'éclaira, attirant alors mon attention vers le bas. La peur étaient désormais tiraillée par la curiosité, l'envie de savoir. Qu'y avait t il en bas ?

 

L'étrange clarté qui avait épousé le couloir où je me trouvais me permis de constater les lieux, faits de pierre rocailleuse anthracite travaillée grossièrement. Toute cette pierre formait une voûte exiguë et la lumière projetée semblait celle d'une flamme, faible et irrégulière, permettant aux ombres de s'élancer vers moi, comme pour m' entraîner avec elles vers les ténèbres. 

 

__________________

 

Qu'en avez vous pensé ???

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Invité Jim69
Invités, Posté(e)
Invité Jim69
Invité Jim69 Invités 0 message
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il y a 6 minutes, eudomonia a dit :

je n'étais pas sur

Je n’étais pas sure a priori. Ou pas sûr si tu as changé de genre depuis le début de la narration :) 

Pareil ici :

il y a 12 minutes, eudomonia a dit :

J'étais presque sur

 

il y a 14 minutes, eudomonia a dit :

se situé

Se situait je suppose.
Il y a pas mal de a qui devraient être des à aussi.

Enfin pour résumer, sans les chercher j’ai vu quelques fautes. Sinon pour le style, je trouve (c’est un point de vue personnel qui n’engage que moi) qu’il y a beaucoup de remplissage descriptif pour combler le manque de contenu narratif. C’est un point commun chez les écrivains qui écrivent au fil de l’eau sans trop savoir ce qu’ils vont raconter et qui remplissent les pages avec ces descriptions qui n’apportent pas vraiment d’ambiance ou d’intérêt à l’histoire. Ça ne dérange pas forcément tous les lecteurs c’est donc bien un point de vue personnel.

Voilà c’est tout.

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Membre, 55ans Posté(e)
fidel castor Membre 3 358 messages
Mentor‚ 55ans‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, eudomonia a dit :

Voilà, j'ai commencé à écrire ceci, j'aimerais savoir ce que vous en pensez ??? Merci pour vos retours et critiques qui je l'espère seront constructifs pour moi ! 

________

 

 

J'étais rentrée dans une librairie a la recherche d'un énième bouquin de développement personnel, de ceux qui pourraient me délivrer du cycle de dépression que je connaissais dans ma vie depuis quelques années maintenant et qui se faisait plus pressant encore ces derniers mois.

 

Étant dans une ville étrangère, je m'étais laissée porter par mes pas hasardeux dans une ruelle un peu moins affluente que les autres et j'avais donc lu sur l'enseigne de cette petite boutique coincée entre deux vieils immeubles passés d'âge "libraire indépendant". 

 

D'un geste délicat et timide, j'entrepris d'ouvrir la porte vitrée du magasin : un tintillement de cloche annonça mon arrivée au libraire qui se tenait alors de dos au moment où je pénétra les lieux. 

 

Entre l'ambiance hivernale de l'extérieur et ses couleurs froides, sa température presque négative, j'avais pénétré un nouveau lieu au micro climat chaud et doux, aux couleurs rechauffantes. Il y avait du rouge, de l'orange, des pages brunies par le temps, une odeur poudrée d'antan et un silence paisible brisé par mon entrée en cette terre nouvelle.

 

Alors que tout paraissait accueillant aux premiers abords, je sentis en moi le mal revenir de plein fouet : mais qu'es tu venu chercher ici malheureuse?

 

"Bonjour est ce que je peux t'aider?" S'adressant a moi, la seule personne présente en cet endroit exiguë, je n'étais pas sur de la réponse à donner :

"Bonjour, oui je cherche un bouquin qui s'appelle le livre des décisions, c'est une méthode pour prendre des décisions dans sa vie je ne me rappelle plus du nom des auteurs mais je peux les retrouver..."

 

C'était un homme noir, a la mine sympathique et décontractée, il me faisait drôlement penser à Samuel L. Jackson ce que je ne manquais pas de lui faire savoir au début de notre conversation.

Il avait des dreds surmontées d'un genre de béret en cuir, on aurait cru une sorte de rasta chic chimérique. Derrière ces petites lunettes rondes roses fumées , je percevais quelques lueurs interrogatives a mon égard et après m'avoir annoncé qu'il n'avait pas ce bouquin, il me proposa gentiment de lui parler de mes goûts et de ce que je recherchais :

"Et bien j'aime beaucoup lire de développement personnel, du genre Wayne Dyer, le pouvoir de l'intention a été un des livres qui a changé ma perception du monde et ma manière de penser" 

 

Nous eûmes fait un tour entier de sa boutique mais aucun livre sur le développement personnel ne semblait m'attendre dans un recoin. Il me proposa alors quelques romans dont les histoires se déroulaient toujours autour du terrain médical, des personnes souffrant de maladie psychologique, séjournant a l'hôpital... 

 

Je sentis au fur et à mesure de nos échanges, une odeur désagréable, de celle qui nous ramène à d'anciens souvenirs qu'on auraient préférés oublier. Une odeur d'appareils stériles et d'opération chirurgicales. 

 

Je me sentais de plus en plus nerveuse, de plus en plus gênée et je n'aspirais plus qu'à une seule chose : sortir refroidir l'ardeur de ma tête qui me brûlait, calmer les tambourinements sur mes tempes. 

 

J'étais presque sur que notre circuit était terminé qu'il me commanda de le suivre alors dans une autre pièce dont l'accès était presque invisible a l'oeil nu. Derrière une grande bibliothèque en bois mesurant dans les deux mètres trente de hauteur et les 3 mètres de large (surement la plus imposante de la boutique) se situé un escalier sombre, seule les trois premières marchés étaient clairement visibles, la quatrième commençait à s'enfoncer un peu plus vers les ténèbres quand la cinquième se devinait à peine.

 

Le libraire se courba un peu afin de passer sa tête dans le couloir étriqué et se retourna vers moi, un sourire aux lèvres, le regard fixé sur l'attente d'une réponse de ma part. 

 

Ses yeux percés l'obscurité et si ma tête n'etais pas aussi embuée a ce moment, j'aurais presque juré qu'ils reflétaient dans la nuit de ce bout sombre de la pièce, a la manière d'un animal nyctalope. Cela n'avait rien pour me rassurer. Mon esprit tentait de rationaliser. C'était moi qui perdait la boule.

 

Je voyais les lèvres du libraire remuées pourtant je n'étais plus en mesure de répondre. De là où j'étais, il paraissait avoir le corps plus long et mince, la courbure de son dos prenait la forme du tunnel où s'enfonçait les marchés d'escalier. 

 

M'obligeant a passer devant lui en me faisant un signe de main qui paraissait presque poli, je m'avança, pour éviter l'effronterie, mais non sans hésitations, sur la première marche. Sur mon visage, je sentis un courant d'air froid venant d'en bas, il enroba mon être délicatement, caressant ma tête jusqu'aux pointes de cheveux et descendant jusqu'à mes pieds, me pressa, me poussa sur la deuxième marche.

 

"Je ne suis pas sûr de vouloir..." Sans terminer ma phrase je voulu me tourner vers le libraire, sans résultat car celui-ci avait disparu. A peine eus-je le temps de prendre conscience de sa disparition que le couloir dans lequel je fus maintenant engagé s'éclaira, attirant alors mon attention vers le bas. La peur étaient désormais tiraillée par la curiosité, l'envie de savoir. Qu'y avait t il en bas ?

 

L'étrange clarté qui avait épousé le couloir où je me trouvais me permis de constater les lieux, faits de pierre rocailleuse anthracite travaillée grossièrement. Toute cette pierre formait une voûte exiguë et la lumière projetée semblait celle d'une flamme, faible et irrégulière, permettant aux ombres de s'élancer vers moi, comme pour m' entraîner avec elles vers les ténèbres. 

 

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Qu'en avez vous pensé ???

je trouve que c'est bien écrit ... avec un mélange de fantastique (j'aime beaucoup le fantastique) et de personnalisation des choses

ça se lit facilement

j'aime beaucoup

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 652 messages
Forumeur confit,
Posté(e)
Il y a 7 heures, eudomonia a dit :

Qu'en avez vous pensé ???

Bonjour eudomania,

Pour ma part, j’aime les histoires concrètes et vraisemblables, je n’ai pas de prédisposition d’esprit pour le fantastique ou le mystère.

Mais, je peux comprendre tout à fait que mes goûts et mes couleurs en littérature, ne sont pas nécessairement partagés par le plus grand nombre.

Je suis assez d’accord avec la critique et les remarques de @jim69, puis  l’intervention de @fidel castor, m’ont révélé que c’est vraiment difficile de juger la pensée d’autrui, puisque nos lunettes déformantes sont indissociables et constituées par nos sentiments et de nos préjugés, tout à la fois.

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 192 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)
Il y a 9 heures, eudomonia a dit :

'étais rentrée

Vous n'étiez jamais venue. Donc vous êtes entrée.

Satanés RRRR. Emboursez !

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Membre, 31ans Posté(e)
eudomonia Membre 13 messages
Forumeur balbutiant‚ 31ans‚
Posté(e)

@Jim69 oui j'aurais pu faire un effort de relecture avant de poster le texte 😂 mais merci d'avoir relevé les fautes 

Concernant le vide narratif je n'ai pas d'excuses, j'ai souvent du mal à terminer les histoires que je commence ça m'embête mais pour l'instant je me console en me disant que je travaille déjà mon style, la forme et le moment viendra où j'aurai une fin à proposer surement mdr 

Merci bcp pour vos retours en tout cas ! 

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Membre, 55ans Posté(e)
fidel castor Membre 3 358 messages
Mentor‚ 55ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, eudomonia a dit :

@Jim69 oui j'aurais pu faire un effort de relecture avant de poster le texte 😂 mais merci d'avoir relevé les fautes 

Concernant le vide narratif je n'ai pas d'excuses, j'ai souvent du mal à terminer les histoires que je commence ça m'embête mais pour l'instant je me console en me disant que je travaille déjà mon style, la forme et le moment viendra où j'aurai une fin à proposer surement mdr 

Merci bcp pour vos retours en tout cas ! 

petit tip ... écris l'histoire a l'envers ...en commençant par la fin ...tu as ton final et tu es sur que tout colle ;)

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Membre, 31ans Posté(e)
eudomonia Membre 13 messages
Forumeur balbutiant‚ 31ans‚
Posté(e)

Ah yes bonne idée merci pour le conseil je garde ! @fidel castor

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Membre, 55ans Posté(e)
fidel castor Membre 3 358 messages
Mentor‚ 55ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, eudomonia a dit :

Ah yes bonne idée merci pour le conseil je garde ! @fidel castor

si tu es dans une démarche d'apprentissage il y a plien de tips a connaitre ...

 

genre écrire au présent et a la première personne est plus immersif donc plus puissant

genre fait toi une liste des jeux de mots (Google est ton ami) et entraine toi et les incorporer dans tes textes

genre un cumule de verbes accélère ton récit et un cumule de "nom" (un truc du genre je sais pas le bon mot) le ralenti

genre prends un texte qui te plait et réécrit le a ta sauce cela vas t'aider a développer ton style et être "caméléon" (avoir plusieurs style

tien je te donne un exemple

ma version
 

Citation

 

les yeux d'un étranger

je lève la tête et fixe les yeux d'un étranger.
et mon image dans cet uniforme flashy.
j'ai toujours su que les miroirs même sales ne mentent jamais

ce temps interminable qui passe pas fait que je frôle ce suicide si séduisant.
perdu a me demander pourquoi je m'accroche a la vie.
entouré d’êtres qui me méprisent me scrutent me défient.

chaque jour succède a de mauvaises nuits.
mes rêves sont devenus illicites.
je pourri de l’intérieur
avec comme seule issue cette porte blindée sur votre peur,
qui en moi ronge ma douceur
et ma folie de la perfection de sa bouche

alors je lève la tête et fixe les yeux d'un étranger.
je saigne de toute ma rage, sans larmes comme aveu de mon drame,
dans ce hall de la misère peuplé d'ombre sans age.
j'ai toujours su que les miroirs même sales ne mentent jamais.

Là-bas je devrais me taire.
là bas comment faire pour être ?
Ils ont fouillé mon passé, enchaîné mon présent.
Compromis mon futur, civil, sexuel et nature.

aujourd'hui j'en suis sorti.
seul maintenant, excepté mes souvenirs.
courir, parler, sentir est redevenu possible.

mais vous, vous vous sentez agressez.
quand je lève la tête et vous fixe avec mes yeux d’étranger.
vous me parlez de mon regard a la froideur animale.
je suis devenu votre miroir sale qui ne ment jamais,
séquelle de mes nuits carcérales ou les femmes restaient pénale

 

et la version originale (de trust les armes aux yeux)
 

Citation

 

J'avais l'air inutile dans mes habits civils
Le temps passe aux geôles le suicide qui vous frôle
L'oeil qui vous méprise, vous scrute vous défie
Egaré dans la vague m'accrochant à la vie
Seul dans le noir, tonnes de pierres coeur à part
Je suis pourri de l'intérieur, porte blindée sur la peur
L'odeur de ma couche, la perfection de sa bouche

Mon coeur saigne toute ma rage
Les armes au yeux, les larmes comme aveu
Cathédrale de misère peuplée d'ombres sans âge
 

Là-bas je devais me taire
Au fond je devais me plaire
Ils ont fouillé mon passé, enchaîné mon présent
Compromis mon futur, civil, sexuel et nature

J'ai la gangrène de l'intérieur
Qui ronge la douceur qui s'estompe
De cet endroit hostile
Ma largesse d'esprit dans l'étroitesse des murs

Mon coeur saigne, saigne toute ma rage
Les armes au yeux, les larmes comme aveu
Je suis fou de courir, de parler, de sentir

Je suis tout le temps agressé
La haine ne peut s'effacer
On me parle de mes yeux, de leur couleur lavasse

De leur froideur animale, le dégoût prend la place

Mon coeur saigne sur toute mon âme
Mon âme fait l'amour à son âme
Dans mes nuits carcérales, les femmes restaient pénales

 

 

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Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 22 898 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Le 01/01/2023 à 01:35, eudomonia a dit :

(...) Je sentis au fur et à mesure de nos échanges une odeur désagréable, de celles qui nous ramènent à d'anciens souvenirs qu'on aurait préféré oublier; une odeur d'appareils stériles et d'opérations chirurgicales (...) Je voulus me tourner vers le libraire mais celui-ci avait disparu. A peine eus-je le temps de prendre conscience de sa disparition que le couloir dans lequel je m'étais engagée s'éclaira, attirant alors mon attention vers le bas. Ma peur était désormais tiraillée par la curiosité, l'envie de savoir. Qu'y avait-il en bas ?

L'étrange clarté qui avait épousé le couloir où je me trouvais me permit de constater les lieux, faits de pierre rocailleuse anthracite travaillée grossièrement. Toute cette pierre formait une voûte exiguë et la lumière projetée semblait celle d'une flamme, faible et irrégulière, permettant aux ombres de s'élancer vers moi, comme pour m' entraîner avec elles vers les ténèbres.

 

Ce qu'il y a en bas a-t-il un rapport avec ceci: "une odeur d'appareils stériles et d'opérations chirurgicales" ?? 😱

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