Poursuivi pour harcèlement sexuel, l’ex-chef d’urologie du CHU d’Angers devra être rejugé

Expert international dans le traitement du cancer de la prostate,  Azzouzi Abdel-Rahmène avait été entendu une première fois début juillet 2018, à la suite d'un signalement du CHU réalisé dans le cadre de l'article 40, qui impose aux agents publics le signalement de crimes ou délits dont ils ont connaissance.

Il  est reproché au spécialiste des cancers de la prostate d'avoir envoyé des dizaines de SMS, cadeaux et propositions de sorties à une employée de l'hôpital, et d'avoir consulté son dossier médical pour y récupérer son adresse personnelle. 

"Ces faits étaient devenus insupportables pour ma cliente", déclarait Me Nathalie Valade, en avril dernier, précisant ne pas savoir si celle-ci aurait porté plainte sans l'article 40. "Cela reste très difficile de dénoncer des faits commis par un chef de service", avait-elle souligné.

Azzouzi Abdel-Rahmène comparait devant la justice ce vendredi 14 juin. Il devra répondre devant le tribunal correctionnel d'Angers de faits de harcèlement sexuel par personne abusant de sa fonction et détournement de la finalité d’un traitement de données à caractère personnel. 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/maine-et-loire/angers/angers-accuse-harcelement-sexuel-medecin-ex-chef-service-du-chu-renvoye-correctionnelle-1650688.html

 La culpabilité n’est pas remise en question, précise l’arrêt de la Cour de cassation, mais la cour d’appel devra revoir le dossier et se prononcer à nouveau sur la peine à appliquer.

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/poursuivi-pour-harcelement-sexuel-l-ex-chef-d-urologie-du-chu-d-angers-devra-etre-rejuge-aac5d0b4-7226-11ed-bd92-7d4ffff8f3b8