Le fou du roi

Petites news de ceux qui s'amusent comme des p'tits fous : le joueur d’échecs américain Hans Niemann a porté plainte aux États-Unis contre ceux qui l’accusent de triche, parmi lesquels son rival norvégien et superstar de la discipline Magnus Carlsen. Il réclame à tous près de 100 millions de dollars de dommages-intérêts.

C'est un non-sens à mon humble avis : Niemann est un grand tricheur. Il l'a même avoué. Cherche-t-il ainsi à se remplir les poches en ameutant la presse ? Le danger, c'est la fausse dénonciation calomnieuse. Ainsi, s'il invente des circonstances de nature à faire croire que les autres sont punissables, il sera débouté.

Il a une case en moins.

• Mail il a triché comment ?
• Sont roi était trans.
• Comment ça ?
• Il se déplaçait comme une reine.

Le 22/10/2022 à 23:30, VladB a dit :

• Mail il a triché comment ?
• Sont roi était trans.
• Comment ça ?
• Il se déplaçait comme une reine.

Apparemment, il avait un plug anal qui vibrait pour qu'il joue les meilleurs coups (vrai de vrai).

La ligue de défense des noirs manifeste pour que les noirs jouent en premier.

• d7 d5
• d2 d4...

Lors du rocambolesque championnat du monde en Islande entre Spassky et Fisher en 1972, Spassky agite une cigarette après l'avoir sortie de son paquet.

• Arbitre ! s'insurge Fisher, fumer est interdit par le règlement.
• Mais elle n'est pas allumée, rétorque l'arbitre.
• Vous savez bien que la menace est plus forte que l'exécution ! 

(De mémoire, je me trompe peut être de lieu et même de joueurs...)

Le 03/11/2022 à 17:01, VladB a dit :

(De mémoire, je me trompe peut être de lieu et même de joueurs...)

et du reste ? 

Il y a 1 heure, BELUGA a dit :

et du reste ? 

Que la menace est plus forte que son exécution ? Non c'est bel est bien un aphorisme échiquéen, sauf que celui là est au second degré.

D'ailleurs je te laisse le soin de nous préciser ce que tu en as compris. 

Il y a 19 heures, VladB a dit :

Que la menace est plus forte que son exécution ? Non c'est bel est bien un aphorisme échiquéen, sauf que celui là est au second degré.

D'ailleurs je te laisse le soin de nous préciser ce que tu en as compris. 

Mon aphorisme préféré a toujours été : "La vulgarité a ses raisons, que la raison s'en bat les couilles". Transféré dans l'univers échiquéen, le vulgaire, ce pourrait être le comportement inapproprié de Spassky qui sort sa cigarette l'air de rien. La raison, c'est l'arbitre. Et Spassky gagne le point parce qu'il s'en bat les couilles. C'est mon idée en tout cas. Et Fisher, frustré, pourrait prononcer l'aphorisme tout entier. Échec et mat. (L'art de se faire des nœuds au cerveau un dimanche matin).

Il y a 20 heures, VladB a dit :

D'ailleurs je te laisse le soin de nous préciser ce que tu en as compris. 

rien compris!

il y a 18 minutes, BELUGA a dit :

rien compris!

Alors voilà : La menace est plus forte que son exécution est une boutade.

Boutade, ici, veut dire que ça n'est pas vrai, surtout au niveau des joueurs qui en plaisantent. Pour des algos n'en parlons pas. Elle pourrait commencer à être vraie chez des joueurs d'un niveau médiocre qui de plus sont émotifs et facilement déstabilisé par un coup de l'adversaire. La menace est plus forte que son exécution, ne prendrait sa substance qu'avec un joueur qui panique et qui face à une menace réagit mal et pour s'en défendre fait des erreurs au point de produire des dégâts plus grands pour tenter de l'empêcher. Par exemple un de ses pions est menacé, apparemment de façon inéluctable (pas moyen de prendre un pion adverse en contrepartie), c'est alors que le joueur qui ne peut l'accepter commence à monter un truc alambiqué pour l'empêcher mais finit par perdre un fou. Voilà une menace qui est plus forte (gagner un fou), que son exécution (gagner un pion).

Ce concept peut s'étendre à tout ce qui est combat, conflit, jeu. Il est faux (boutade) si le défenseur contrôle ses nerfs et réagit rationnellement. Une équipe de foot voit sont terrible attaquant sur le banc de touche car il s'est légèrement froissé un muscle à l'entrainement. L'équipe adverse que ce joueur terrorise en est bien contente. Après la mi temps, le fameux attaquant rentre sur le terrain. Panique en face. On lui mets 3 défenseurs sur le dos. Il ne passera pas ! Et la défense tellement déstabilisée par cette réorganisation se prend 3 buts, par d'autres attaquants, alors que le joueur vedette n'a pas touché une balle.

C'est arrivé dans l'histoire militaire. Alors que les alliés escortent un convoi en direction de la Russie, notamment avec les escadrilles d'un porte avion, le terrible Tirpitz est annoncé (sistership du Bismarck). Panique complète, dispersion, les navires à protéger s'égaillent dans tous les sens et le convoi s'étale sur des centaines de miles. Cet alors que l'aviation allemande a fait une moisson phénoménale. Au grand dam de Staline, les convois sont annulés jusqu'à nouvel ordre. Heureusement pour le Tirpitz que la menace était plus forte que son exécution, car l'infortuné cuirassé n'a pas coulé un seul navire de toute sa carrière. @Gouderienme corrigera si mes souvenirs sont imparfaits. 

Un joueur d'échec sortira un cigare sans l'allumer et Nimzowitsch s'en plaindra en énonçant la boutade, vous savez bien que la menace est plus forte que son exécution ! Le scénariste du film Le prodige (Ficher-Spassky) recasera l'aphorisme.

il y a 38 minutes, VladB a dit :

Alors voilà : La menace est plus forte que son exécution est une boutade.

Ah, c'est du bluff, non ? tout simplement . Comme au poker..