Dire la vérité...?

il y a une heure, Emmanuel est ici! a dit :

tu t'est mens toi-même, si tu doute de l'exitance de Dieu,

tu sais cher ami(e)s, tu doute parce que tu ne sais pas, parce tu ne vois pas.

tu de l'existance de Jésus-Christ, moi qui te parle je suis la prêve de son existance, allors quoi que tu me dis, tu ne poura m'enlevé ce temoignege, tu as déjà senti cet émotion, cette joie, de pense seullement, n'import la gravité de la maladie, des problèmes, il suiffis juste que je fléchise me genoux est que je crie en prière vers lui et à l'instant même tout change.

je vu des morts ressuscite, des paralytiques marché, des aveugles voir, des malades être gueris (moi aussi), des sourd entendre plein d'autre à l'instant même au non de Jésus-Christ

cher quand tu na pas vu, demande a voir, alors tu connaître la vérité, et la vérité t'affranchira.

moi je prêche Jésus-Christ, scandale pour les païns, folie pour pour certain.

Jésus-Christ est seigneur, aujoud'hui, demain et éternellement.

tu n'est le connais pas, mais lui t'est connais, car c'est toi , moi et toutes gens qu'il a été sur la croix.

si tu vais le connais, il est si tellement près de toi, et il n'entend que toi, tu le connaitra, car voici il a dit : voici je me tiens à la porte est je frape si quel qu'un m'entend et ouvrir j'entrerai et je souperai avec lui.

il se tien à la porte de ta vie, si tu vais le connaitre, ouvre.

et comment ouvrir: accepte-le comme seigneur et sauveur et crois en lui.

alors tu sera appel enfant de Dieu, né, non de la volonté du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu.

Si l'on ne croit pas à l'existence de dieu. Je ne vois pas où l'on se ment à soit même. 

Ta vérité c'est que dieu existe.

Et la vérité à d'autres c'est que dieu n'existe pas, que c'est des salades.

Après chacun et libre d'y croire ou pas.

Bonjour,

Le 16/10/2022 à 18:15, Wave1 a dit :

L'Histoire à montré qu'être du côté de la vérité a souvent était source d'ennuis voir une menace existentielle pour les personnes. Dire la vérité n'est peut être finalement pas une bonne chose dès le moment où nous n'avons pas la capacité de la soutenir cette vérité ? 

En ces cas, est-ce bien de vérité dans il s'agit, ou plutôt d'injustice ou d'immoralité perçues ?

Il y a aussi vérité et réalité, c'est-à-dire que d'un côté on a un rapport verbal sur la réalité qui sera vrai ou faux ou encore quelque part entre les deux le plus souvent, et d'un autre côté on a les faits eux-mêmes, qui ne sont ni vrais, ni faux en soi, ils sont simplement. Par exemple, si une femme appelle son compagnon actuel par le prénom de son ex-mari, le fait est qu'elle s'est bien objectivement trompée, même par inadvertance ou inintentionnalité de sa part, l'homme peut très bien ne pas relever cet état de faits, et donc ne pas mettre à jour cette erreur, pourtant le fait lui n'en est pas affecté, qu'il soit dit ou non, accepté ou non, reconnu ou pas, et l'émotion quant à elle de ce lapsus peut en revanche être cruellement tangible.

Le 16/10/2022 à 18:15, Wave1 a dit :

Une vérité sans la force nécessaire pour la soutenir devient problématique. D'un autre côté on dit aussi que toute vérité n'est pas bonne à dire car cela peut créer des gênes voir des conflits en société. 

Si c'est une véritable vérité, elle n'est ni bonne ni mauvaise, comme par exemples 2+2=4 ou Pierre est plus petit que Rachid ou tu as pris 10Kg depuis ta dernière pesée.

Bien souvent et quasiment à chaque fois, ce qui se cache derrière la non-acceptation d'une " vérité vraie " c'est la blessure de l'ego qu'elle engendre par ricochet ou indirectement, ce sont nos sentiments ou nos émotions que nous investissons dans les propos qui donnent cette coloration acceptable ou non, d'ailleurs à tel point nos estimes de nous-même sont chatouilleuses, qu'il existe pléthore de règles de politesse et de bienséance, afin de ne pas heurter autrui dans son orgueil le plus basique. Ce qui signifie que de prime abord, les gens ne savent pas apprécier la vérité brute, ce n'est pas une valeur qu'ils placent au-dessus des autres, ce faisant, on se retrouve ainsi à jongler entre dire la vérité ou préserver la " dignité " d'untel ou d'unetelle, bref on sombre inexorablement dans l'hypocrisie, où on ne sait plus qui pense quoi de qui ! C'est pitoyable !

Non pour me vanter, mes j'éduque ma fille dans le sens où la vérité est plus importante que le reste, ainsi je n'hésite pas à lui dire des choses désagréables mais vraies à son sujet ou ailleurs, jamais je ne cherche à lui cacher quelque chose, et maintenant en ayant grandi avec cette approche axiologique peu commune, elle est devenue sensible au mensonge, à la duperie, aux faux-semblants et compagnie, elle est d'une grande droiture comme on en voit quasiment pas y compris chez des adultes, dont elle trouve bien évidemment rapidement les incohérences et autres contradictions, car en effet à vouloir ne pas être parfaitement honnête et sincère, voire franc, on finit pas s'embrouiller et se contredire, y compris en son for intérieur: " Pourquoi j'invite telle personne alors que je ne l'aime pas me dis-je intérieurement ? " ou " Pourquoi vais-je à telle soirée à laquelle je n'ai pas envie d'aller ? " etc... On devient soi-même inconsistant. Il est pourtant " hachement " plus simple de dire les choses comme elles sont ou du moins telles que nous les percevons ! L'amour - ou le respect - n'est pas incompatible avec le fait de dire vrai, ma fille sait par ailleurs qu'elle est le soleil de ma vie, de même quand je me suis trompé quelque part, je le lui dis, je rectifie, on pourrait dire que c'est une sorte de contrat, dont il faut prendre l'habitude. Mais il est vrai que tant que la Vérité ne sera pas la plus haute valeur chez les-plus-nombreux, on peut effectivement s'attendre à toutes sortes de réactions iconoclastes, bien réconfortante comme " Toute vérité est relative ", permettant ainsi de rester dans son petit confort intellectif bien rassurant ou rassérénant.

Le 16/10/2022 à 18:15, Wave1 a dit :

Là question est simple : Entre les fois où on n'a pas la force nécessaire pour soutenir une vérité et les fois où on sent que dire une vérité peut finir en bagarre générale, quand est-ce qu'on est tenu de dire la vérité ?

Au même titre que lorsque l'on sent que l'on veut partir de quelque part, on se lève, puis on s'en va, ou toute autre action qui vient spontanément à l'esprit, aider une personne en difficulté, respecter le code de la route, ne pas passer devant une file d'attente, rendre un service donné, etc... Cela vient assez spontanément à l'esprit, c'est notre culture qui nous a inculqué de mauvaises habitudes concernant la retenue de dire la vérité, bien que s'agissant des humains, trop susceptibles et agressifs, cela puisse se comprendre, la plupart des individus ont des réactions basiques et animalesques basées sur leurs émotions et dont il faut se méfier, on trouvera facilement des gens pour qui le vrai n'a pas beaucoup d'importance comparativement à leur ressenti du moment ou leurs intérêts immédiats, pas plus d'ailleurs que n'importe quel animal que nous croiserions, qui se fiche bien lui aussi de la vérité, obnubilé par le bon et le mauvais comme ses homologues humains !

Soit effectivement on n'a pas la force de caractère de dire ce que l'on pense et dans ce cas, on se comporte comme les autres moutons qui nous entourent, et les complications que cela peut avoir sur notre équilibre mental, soit on en prend l'habitude tout en étant quelque peu réceptif à l'éventuelle détresse occasionnée, l'idée n'étant pas d'être complètement insensible ou sadique, mais bien de dires les choses comme elles sont, et comme toute habitude elle s'acquière en la réitérant tout bonnement ( C.f.: Wendy Wood ), jusqu'à ce que cela devienne un automatisme bien huilé.

Bien évidemment, tout ce que l'on dit n'est pas affaire de vérité, et il faut donc y être vigilant, par exemple exprimer ses goûts ou ses préférences n'a rien à voir avec la Vérité, en ce sens, personne ne peut avoir raison plus qu'un·e autre. Il y a aussi parfois des vérités relatives, dont il faut avoir conscience, c'est-à-dire qu'elles dépendent d'un cadre ou d'une situation, qui en dehors ne sont plus valides, voire même contraires ou opposées, il y a des vérités qui sont évènementielles, elles ne sont valides que par rapport à cet évènement singulier, et puis il y a des vérités universelles, toujours vraies indépendamment des objets en jeu et sans doute des vérités " subjectives " ( en fonction d'une personne-sujet particulière, par exemple " je suis dyslexique " ).

On peut dire la " vérité " tout le temps si c'est comme ça que l'on pense qu'il faut faire, on peut la dire à son patron, sous certaines conditions dont la véracité des propos, à ses amis, à ses enfants, aux forces de l'ordre, à sa " moitié ", etc... Il faudra certainement une bonne dose de tact pour le faire, et puis une fois que celle-ci a été dite, il n'y a pas nécessité à la sermonner à tout bout de champ, d'autant plus si on a affaire à des réfractaires de tout poil ou à des personnes, et elles sont excessivement nombreuses, qui ne placent pas la vérité comme première vertu ! Il faudra apprendre à composer avec ces " sourds ", on se consolera en pensant que l'on a fait ce qui était en notre pouvoir, car au même titre que nul ne peut aller aux toilettes à la place d'autrui, nul ne peut non plus réfléchir à sa place...

Je finirais en donnant la parole - pessimiste mais réaliste - à Boris Cyrulnik ( dernière page de son livre " Le laboureur et les mangeurs de vent " ) :

" Le choix est clair, mais il est douloureux. Ceux qui s'engagent sur le chemin de la liberté intérieure perdront leurs amis. Ils seront haïs par ceux qu'ils aiment, comme l'a été Hannah Arendt. "