Il y a 10 heures, Panem&Circenses a dit :

OK boomers !

 

Chassez le naturel, il revient au galop. MDR

Dans cette histoire, il a quand même un truc qui me gêne :

Citation

La routine… quatre cents fois depuis le mois de septembre 2017, Nadine Oliveira avait franchi le passage à niveau n^o 25 de Millas, dans les Pyrénées-Orientales, sans jamais le voir fermé. Aux yeux du procureur, Michel Sastre, « au volant de ce car scolaire, la routine a eu pour conséquence qu’elle a commis des fautes, elle n’a pas vu les feux rouges, pas vu la lisse de la barrière, pas vu le véhicule arrêté de l’autre côté. Elle s’est contentée de déduire que les barrières étaient levées, comme d’habitude, alors qu’elle se devait d’être attentive. »

Pour rentrer (et sortir) de chez moi depuis presque 4 ans, je dois passer par un passage à niveau (d'ailleurs merci au co*nnard de chauffeur de train qui a klaxonné à 2h du mat cette nuit !). Je suis très étourdie, je n'ai pas la charge d'enfants, 95% de mes passages se font librement. Quant aux 5% où ça clignote et sonne, je m'arrête. Je n'essaie pas de forcer la barrière qui descend (j'en vois parfois de ma fenêtre). Et même, lorsqu'il y a un ralentissement devant, même si les barrières sont levées, je m'arrête avant les rails et attends que la circulation soit plus fluide pour redémarrer. Donc la routine....

Je ne cherche pas à enfoncer cette femme. Mais évoquer la routine pour justifier les faits, ça me choque. D'ailleurs, il me semble qu'elle même à rejeter ce mot.

Comme dit dans le procès, le verdict sera difficile et ne conviendra à personne. Par contre, je suis d'accord avec le fait qu'on lui retire ses permis, tout au moins poids lourd-transport public (je ne connais pas trop la différence) et bien au-delà des 5 ans requis. Même pour elle. Le traumatisme est trop important.

Je trouve abusif que cette personne soit condamné à 5 ans de prison dont 4 avec sursis pour un accident de car involontaire, alors que des voleurs, meurtriers, agresseurs,... ne sont pas condamnés dans certain cas.  

Vu que cette personne est condamnée alors tout ceux qui provoquent des accidents de route,... devraient l'être 

Il y a 19 heures, Plouj a dit :

La défense de Nadine Oliveira, 53 ans, poursuivie pour homicides et blessures involontaires, a plaidé la relaxe. 

Invoquant une "faute simple", résultat de l'inattention et l'imprudence de la conductrice, le procureur Michel Sastre a écarté toute "fatalité" dans cette "tragédie" jugée par le tribunal judiciaire de Marseille, seule ville avec Paris à accueillir un pôle spécialisé dans les accidents collectifs. 

Des "vies d'enfants ont été ôtées, (...) des familles anéanties", a insisté le représentant du ministère public dans un réquisitoire mesuré, en rappelant que la "perpétuité" avait déjà été infligée aux victimes. Cette collision, le 14 décembre 2017, au passage à niveau de Millas, avait provoqué la mort de six enfants et en avait blessé 17, dont huit grièvement.  

Depuis trois semaines, les témoignages des adolescents rescapés et de leurs familles n'avaient eu de cesse d'évoquer des "vies brisées", qui ont basculé en un instant dans l'horreur. 

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A Perpignan, au Palais des sports, où le procès est diffusé depuis le début pour les familles et proches de victimes, la peine requise est apparue bien insuffisante: "Elle a tué six enfants. Un an par enfant, ce n'est pas assez...", a regretté Michaël, 42 ans. 

remier à plaider en défense de Mme Oliveira, mercredi après-midi, Me Jean Codognès a reconnu que "ce dossier est compliqué" pour la présidente, Céline Ballerini, et ses deux assesseures: "compliqué parce que vous avez à juger, jauger des souffrances incommensurables, (...) et qu'on ne peut concevoir notre justice sans réponse judiciaire". 

"Mais je voudrais vous convaincre qu'il peut y avoir une réponse judiciaire dans la relaxe de Nadine Oliveira", a-t-il lancé, provoquant une rumeur d'indignation dans la salle. 

https://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/collision-de-millas-5-ans-de-prison-dont-4-avec-sursis-requis-contre-la-conductrice_2181379.html

Aucune surprise, face à la SNCF, elle était condamnée d'avance !

Au faite une page est déjà ouverte : 

Il y a 15 heures, Panem&Circenses a dit :

 

Que ça n'a aucun rapport avec le sujet.

Si ça a tout à fait un rapport avec ce qui est arrivé ................très souvent

La défaillance Zéro n'existe pas 

Si ça avait Filmé ou Photographié on en aurait la preuve..................malheureusement sans Preuve (et encore!!) la SNCF est roi sur son Territoire!!!

d'après infos, elle était sous tranquillisants et prenait des somnifères ; cette dame n'aurait pas dû avoir l'autorisation de conduire un bus scolaire, l'employeur est en partie responsable également.

il y a 1 minute, Gaetane a dit :

d'après infos, elle était sous tranquillisants et prenait des somnifères ; cette dame n'aurait pas dû avoir l'autorisation de conduire un bus scolaire, l'employeur est en partie responsable également.

Effets démentis par des experts ..

il y a 1 minute, Gaetane a dit :

d'après infos, elle était sous tranquillisants et prenait des somnifères ; cette dame n'aurait pas dû avoir l'autorisation de conduire un bus scolaire, l'employeur est en partie responsable également.

Un accident comme d'ailleurs un incident ,ne survient jamais par Hazard, en tout cas sans cause.................Apres coup tout peut être dis et parfois démonter, pour dire à qui la "Faute"

Procès Millas : l'avocat de la conductrice conteste la partialité des experts nommés par la justice

L'avocat de la conductrice du bus, condamnée pour la collision avec un TER en 2017 qui avait coûté la vie à six enfants, conteste le témoignage de "lobbyistes de la SNCF" au procès. "Il est inadmissible de confier des investigations à une partie au procès."

"Deux des experts qui ont rendu leurs travaux sont les lobbyistes de la SNCF à Bruxelles. L'un d'eux l'a reconnu à la barre du tribunal", a dénoncé l'avocat.  "Il est inadmissible de confier des investigations à une partie au procès", a-t-il ajouté.

L'avocat relativise la portée de certains témoignages évoquant que la barrière était baissée au moment de la collision : "Il y a 26 témoins qui disent qu'elle était levée, il y en a six qui disent qu'elle était baissée. Lorsqu'on vit un drame aussi terrible, je n'ai pas du tout l'impression" que les témoins "sont en capacité d'expliquer quoi que ce soit", dit-il.

https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/accident/accident-de-car-dans-les-pyrenees-orientales/proces-millas-l-avocat-de-la-conductrice-conteste-la-partialite-des-experts-nommes-par-la-justice_5486448.html#xtor=RSS-3-[faits-divers]

Je suis bien d'accord avec cet avocat !