C'est bien écrit

Il y a 9 heures, Sandra42 a dit :

Alors je valide tes propros

Du temps et de la patience

Côtoyer et courtiser une femme "cabossée" et "chahutée" par la Vie, je pense que c'est autant enrichissant pour celui ou celle qui séduit ..et c'est aussi " grandissant" ( je ne sais pas si le.lot est exact ..mais.il est tard ) .

On ne peut qu'apprendre , se nourrir , se construire et avancer au côté de femmes et d'hommes cabossés

Bonjour,

se nourrir , se construire, chacun a son vécu qui laisse des traces. Se nourrir est peut-être un peu fort ! Je privilégie toujours l'échange qui permet de se mettre d'accord sur le chemin à suivre ensemble.

Le mal-être est parfois contagieux, ce que l'on apprendra auprès de cabossées fera aussi partie de choses à ne pas reproduire, tout comme d'autres à retenir si une réussite est derrière.

Écoute, discussion et partage.

Ça fonctionne ou pas !

Il y a 9 heures, Sandra42 a dit :

C'est pour cela que j'ai écrit qu'il faut un minimum de recul sur son propre vécu. Pour justement éviter ce que tu soulignes.

Je pense que sans aucun recul, non seulement tu reproduis les mêmes schémas, avec les mêmes profils d'hommes (ou femmes) mais qu'en+ tu t'enfermes sur toi même et tu te laisses ronger par ta propre souffrance 

et tu es sourd et aveugle à ce qui t'entoure et pourrait t'aider à émerger de ton mal-être.

il y a 5 minutes, Passiflore a dit :

 

et tu es sourd et aveugle à ce qui t'entoure et pourrait t'aider à émerger de ton mal-être.

Une évidence lorsque tu es noyé dans ta souffrance, tu es coupé de tout ce qui t'entoure...du bien comme du mauvais. 

il y a 14 minutes, Plouj a dit :

Bonjour,

se nourrir , se construire, chacun a son vécu qui laisse des traces. Se nourrir est peut-être un peu fort ! Je privilégie toujours l'échange qui permet de se mettre d'accord sur le chemin à suivre ensemble.

Le mal-être est parfois contagieux, ce que l'on apprendra auprès de cabossées fera aussi partie de choses à ne pas reproduire, tout comme d'autres à retenir si une réussite est derrière.

Écoute, discussion et partage.

Ça fonctionne ou pas !

 

 

Mais..on se nourrit des échanges

il y a 7 minutes, Plouj a dit :

Se nourrir, se construire, chacun a son vécu qui laisse des traces. Se nourrir est peut-être un peu fort ! Je privilégie toujours l'échange qui permet de se mettre d'accord sur le chemin à suivre ensemble.

Le mal-être est parfois contagieux, ce que l'on apprendra auprès de cabossées fera aussi partie de choses à ne pas reproduire (...)

Oui voilà, c'est pour cela que le "se nourrir, se construire" de @Sandra42me posait problème; gare au côté contagieux du profond mal-être d'un cabossé !

Il faut être sacrément solide pour ne pas sombrer soi-même à son contact.

il y a 7 minutes, Plouj a dit :

Écoute, discussion et partage. Ça fonctionne ou pas !

Si tant est que cela soit possible avec un gravement cabossé.

il y a 1 minute, Passiflore a dit :

gare au côté contagieux du profond mal-être d'un cabossé !

Il faut être sacrément solide pour ne pas sombrer soi-même à son contact.

Que oui, j'en parle en connaissance de cause. Ma Dame se faisait embarquer par une amie gravement atteinte à une époque. Il a fallu rapidement y mettre un arrêt.

il y a 6 minutes, Sandra42 a dit :

Mais..on se nourrit des échanges

Joli rattrapage !

à l’instant, Passiflore a dit :

 

Oui voilà, c'est pour cela que le "se nourrir, se construire" de @Sandra42me posait problème; gare au côté contagieux du profond mal-être d'un cabossé !

Il faut être sacrément solide pour ne pas sombrer soi-même à son contact.

 

 

Si tant est que cela soit possible avec un gravement cabossé.

C'est parce que je pense qu'on ne met pas la même définition derrière ces deux mots " se nourrir,se construire"

Et c'est normal : selon le vécu de chacun, certains mots résonnent + que d'autres et on y colle nos propres expériences

il y a 5 minutes, Sandra42 a dit :

C'est parce que je pense qu'on ne met pas la même définition derrière ces deux mots " se nourrir,se construire"

Et c'est normal : selon le vécu de chacun, certains mots résonnent + que d'autres et on y colle nos propres expériences

Nous sommes à peu de choses près d'accord sur le principe !

Mais une cabossée peu un jour se réveillée et avoir envie d'aller de nouveau de l'avant , en oubliant pas son passé ( inoubliable a mon sens ) mais en ce disant qu'il lui faut vivre de nouveau ou mourir , puisque sa vie n'a plus de but , ni de sens mais qu'elle a aperçue la lumière au bout du tunnel . Que cette lumière l'attire irrémédiablement 

il y a 24 minutes, lilineige a dit :

Mais une cabossée peu un jour se réveillée et avoir envie d'aller de nouveau de l'avant , en oubliant pas son passé ( inoubliable a mon sens ) mais en ce disant qu'il lui faut vivre de nouveau ou mourir , puisque sa vie n'a plus de but , ni de sens mais qu'elle a aperçue la lumière au bout du tunnel . Que cette lumière l'attire irrémédiablement 

Pourquoi ce mais ?

Justement, son but sera de se réveiller avec une envie ou de recommencer ou de changer de vie.

Vivre seul, n'est pas évident, surtout avec des enfants. Se remettre en couple suivant ce que chacun aura traversé n'est pas simple non plus.

Il n'y a pas de solution magique.

Parfois une rencontre inattendue peut changer les choses et permettre de se requinquer. Un nouveau départ ..

il y a une heure, Sandra42 a dit :

C'est parce que je pense qu'on ne met pas la même définition derrière ces deux mots " se nourrir, se construire".

Et c'est normal : selon le vécu de chacun, certains mots résonnent + que d'autres et on y colle nos propres expériences. 

Certes. Ton "s'enrichir" au contact de l'autre, tout cabossé de la vie soit-il, d'accord mais difficile de "se nourrir, se construire" sur le terreau de la souffrance d'un cabossé n'ayant pas ou plus la capacité à entreprendre un décabossage, pas encore capable d'avancer sur la voie de la guérison.

On peut l'aider à se maintenir la tête hors de l'eau au lieu de la lui enfoncer, oui bien sûr mais il faut être sacrément solide soi et être alors capable d'abnégation; s'oublier soi au profit de l'entreprise de décabossage du profondément cabossé.

il y a 33 minutes, lilineige a dit :

Mais une cabossée peu un jour se réveillée et avoir envie d'aller de nouveau de l'avant, en oubliant pas son passé (inoubliable a mon sens) mais en ce disant qu'il lui faut vivre de nouveau ou mourir, puisque sa vie n'a plus de but ni de sens mais qu'elle a aperçue la lumière au bout du tunnel. Que cette lumière l'attire irrémédiablement 

Et en cela on peut l'aider, oui; c'est le sens de mon post, quand je dis qu'on peut l'aider à se maintenir la tête hors de l'eau.

Choisir la vie, tout simplement, au lieu de se laisser couler.

Si le cabossé aperçoit la lueur ayant pour nom "espoir" au bout de son long et noir tunnel, alors il sera sauvé.

il y a 38 minutes, lilineige a dit :

Mais une cabossée peu un jour se réveillée et avoir envie d'aller de nouveau de l'avant , en oubliant pas son passé ( inoubliable a mon sens ) mais en ce disant qu'il lui faut vivre de nouveau ou mourir , puisque sa vie n'a plus de but , ni de sens mais qu'elle a aperçue la lumière au bout du tunnel . Que cette lumière l'attire irrémédiablement 

La vie est parfois un combat, si on se retrouve au sol, il faut trouver l'énergie au fond de soi pour se relever. Certains y arrivent et d'autres pas.

il y a 9 minutes, Plouj a dit :

Pourquoi ce mais ?

Justement, son but sera de se réveiller avec une envie ou de recommencer ou de changer de vie.

Vivre seul, n'est pas évident, surtout avec des enfants. Se remettre en couple suivant ce que chacun aura traversé n'est pas simple non plus.

Il n'y a pas de solution magique.

Parfois une rencontre inattendue peut changer les choses et permettre de se requinquer. Un nouveau départ ..

il y a 5 minutes, Passiflore a dit :

 

Certes. Ton "s'enrichir" au contact de l'autre, tout cabossé de la vie soit-il, d'accord mais difficile de "se nourrir, se construire" sur le terreau de la souffrance d'un cabossé n'ayant pas ou plus la capacité à entreprendre un décabossage, pas encore capable d'avancer sur la voie de la guérison.

On peut l'aider à se maintenir la tête hors de l'eau au lieu de la lui enfoncer, oui bien sûr mais il faut être sacrément solide soi et être alors capable d'abnégation; s'oublier soi au profit de l'entreprise de décabossage du profondément cabossé.

 

Et en cela on peut l'aider, oui; c'est le sens de mon post, quand je dis qu'on peut l'aider à se maintenir la tête hors de l'eau.

Choisir la vie, tout simplement, au lieu de se laisser couler.

Si le cabossé aperçoit la lueur ayant pour nom "espoir" au bout de son long et noir tunnel, alors il sera sauvé.

 

je vous répond en même temps 

je dis mais car la cabossée doit faire ce premier chemin seule 

choisir la vie n'est pas toujours simple , il faut parfois du temps pour y parvenir 

oui sauvée si cette lueur ne s'éteint pas avant qu'elle l'atteigne 

mais s'il elle s'éteint plus rien ne la retiendra 

il y a 1 minute, lilineige a dit :

oui sauvée si cette lueur ne s'éteint pas avant qu'elle l'atteigne 

mais s'il elle s'éteint plus rien ne la retiendra

Une autre s'allumera, en suivant le bon train, un tunnel possède une entrée et une sortie !

Je ne parle pas de mauvaise mine..

il y a une heure, Plouj a dit :

Que oui, j'en parle en connaissance de cause. Ma Dame se faisait embarquer par une amie gravement atteinte à une époque. Il a fallu rapidement y mettre un arrêt.

J'ai connu cela lorsque j'étais jeune femme, m'étant par trop impliquée dans les incommensurables problèmes existentiels d'une femme du village dépressive et alcoolique... Après un accès de forte fièvre au retour de la dernière visite que je lui fis, j'ai pris conscience de la nécessité de me soustraire au "vampirisme" de cette personne m'ayant pompé toute mon énergie et ma vitalité et depuis, je suis extrêmement attentive à ne plus jamais vivre une telle situation quand je sens que je pourrais y perdre ma santé sans pour autant aider efficacement la personne en souffrance...

Je me souviens du jeune Michaël, son neveu de 14 ans dont elle avait la garde (fait incompréhensible !!!) que Aude (la fille de cette personne) retrouva baignant dans son sang dans sa chambre (il s'était tiré une balle dans la tête avec la carabine de son oncle)...

Je ne passe jamais vers la maison du drame (vendue depuis) lors de mes promenades et je frémis et frémirai toujours lorsque je la verrai au loin...

il y a 2 minutes, Passiflore a dit :

 

J'ai connu cela lorsque j'étais jeune femme, m'étant par trop impliquée dans les incommensurables problèmes existentiels d'une femme du village dépressive et alcoolique... Après un accès de forte fièvre au retour de la dernière visite que je lui fis, j'ai pris conscience de la nécessité de me soustraire au "vampirisme" de cette personne m'ayant pompé toute mon énergie et ma vitalité et depuis, je suis extrêmement attentive à ne plus jamais vivre une telle situation quand je sens que je pourrais y perdre ma santé sans pour autant aider efficacement la personne en souffrance...

Je me souviens du jeune Michaël, son neveu de 14 ans dont elle avait la garde (fait incompréhensible !!!) que Aude (la fille de cette personne) retrouva baignant dans son sang dans sa chambre (il s'était tiré une balle dans la tête avec la carabine de son oncle)...

Je ne passe jamais vers la maison du drame (vendue depuis) lors de mes promenades et je frémis et frémirai toujours lorsque je la verrai au loin...

Oui il y'a des limites à aider une personne qui ne veut pas se sortir de ses problèmes. 

Parfois ça marche et d'autres fois non.

il y a 7 minutes, Plouj a dit :

Une autre s'allumera, en suivant le bon train, un tunnel possède une entrée et une sortie !

Je ne parle pas de mauvaise mine..

qui vivra verra 

une mine n'est pas un tunnel .

il y a 4 minutes, Passiflore a dit :

J'ai connu cela lorsque j'étais jeune femme, m'étant par trop impliquée dans les incommensurables problèmes existentiels d'une femme du village dépressive et alcoolique... Après un accès de forte fièvre au retour de la dernière visite que je lui fis, j'ai pris conscience de la nécessité de me soustraire au "vampirisme" de cette personne m'ayant pompé toute mon énergie et ma vitalité

Lorsque l'on s'en rend compte à temps c'est parfait !

Ce n'est pas toujours le cas, à l'entourage alors de faire gentiment prendre conscience à la personne atteinte qu'elle est en danger.

Ce n'est pas évident non plus lorsqu'elle est entrée dans la ... "maladie" !

à l’instant, Danoketian a dit :

Oui il y'a des limites à aider une personne qui ne veut pas se sortir de ses problèmes. 

A présent, depuis cette expérience qui me fut profitable bien qu'elle m'a été traumatisante, je sais me rendre compte que je ne peux rien faire pour la personne à qui je tente d'apporter mon aide.

On ne PEUT pas aider une personne gravement dépressive, alcoolique ou droguée; il est impératif d'avoir l'humilité de l'admettre. Si elle refuse catégoriquement de se faire soigner, on ne pourra pas soi lui venir en aide.

Ce n'est pas de la lâcheté que de renoncer à apporter son aide non, c'est du bon sens et de la sagesse.

Pour revenir au cas de cette personne dépressive et alcoolique, mon accès de forte fièvre a été dû au fait que lors de ma toute dernière visite (elle m'avait invitée à déjeuner et savait donc que j'étais sur le point d'arriver) je l'ai trouvée à moitié inconsciente après une prise de médicaments et d'alcool... je tentai d'appeler les pompiers mais elle me l'interdit, prétextant que si je le faisais son mari la tuerait...

Je l'ai revue dans les années qui suivirent errant dans les rues de la petite ville de province à une quinzaine de kms d'ici, le visage ravagé et bouffi par l'alcoolisme, le regard hagard... elle ne m'a pas reconnue... j'ai appris qu'elle était morte mais je n'en ai jamais su la cause... Je ne sais ce que sa fille est devenue et comment elle a pu construire sa vie après l'enfance et l'adolescence désastreuses qu'elle a eues...

il y a 42 minutes, Danoketian a dit :

La vie est parfois un combat, si on se retrouve au sol, il faut trouver l'énergie au fond de soi pour se relever. Certains y arrivent et d'autres pas.

Cela va de soi… c’est la plupart du temps, une lutte contre ses travers et contre les épreuves qui jalonnent notre parcours de vie, ce même lorsque l’on est né avec « une cuillère d’argent dans la bouche ». 
J’ai bcp aimé à l’époque un film « Ensemble c’est tout » pour diverses raisons… il y était abordé de façon très positive, la rencontre d’êtres cabossés qui à force de bienveillance, développaient des sentiments amicaux très forts ou amoureux très intenses, les sauvant du marasme.
C’est bô ! J’aimerais y croire, toutefois cela reste une fiction… la réalité montre qu’il est bénéfique dans une relation de pouvoir passer le relais à l’autre en cas d’abattement pour X raisons.
Même un couple stable, épanoui composé de deux personnes n’ayant pas eu un vécu trop lourd, ayant été épargnées peuvent rencontrer des difficultés dans leur vie amoureuse et traverser des périodes de doute, de lassitude, etc… pouvant fragiliser leur relation jusqu’à la rupture.
Je vais prendre une métaphore un peu triviale mais c’est un peu comme les fondations d’une maison : si toutes les poutres de la charpente s’affaissent et bien le toit peut s’écrouler et la maison ac.

Evidement, il existe sûrement bcp d’histoires de personnes cabossées qui se sont trouvées, « rechargées » positivement et même se sont mutuellement sauvées. 
Mais disons que je penche à titre perso pour la complémentarité.
Cela me parait moins complexe à vivre et pour l’un et pour l’autre mentalement à titre individuel et au niveau du couple, cela permet de mieux se concentrer sur comment faire évoluer sa relation, la stimuler, la rendre épanouissante et harmonieuse.

il y a 2 minutes, Passiflore a dit :

 

A présent, depuis cette expérience qui me fut profitable bien qu'elle m'a été traumatisante, je sais me rendre compte que je ne peux rien faire pour la personne à qui je tente d'apporter mon aide.

On ne PEUT pas aider une personne gravement dépressive, alcoolique ou droguée; il est impératif d'avoir l'humilité de l'admettre. Si elle refuse catégoriquement de se faire soigner, on ne pourra pas soi lui venir en aide.

 

Ce n'est pas de la lâcheté que de renoncer à apporter son aide non, c'est du bon sens et de la sagesse.

 

Pour revenir au cas de cette personne dépressive et alcoolique, mon accès de forte fièvre a été dû au fait que lors de ma toute dernière visite (elle m'avait invitée à déjeuner et savait donc que j'étais sur le point d'arriver) je l'ai trouvée à moitié inconsciente après une prise de médicaments et d'alcool... je tentai d'appeler les pompiers mais elle me l'interdit, prétextant que si je le faisais son mari la tuerait...

 

Je l'ai revue dans les années qui suivirent errant dans les rues de la petite ville de province à une quinzaine de kms d'ici, le visage ravagé et bouffi par l'alcoolisme, le regard hagard... elle ne m'a pas reconnue... j'ai appris qu'elle était morte mais je n'en ai jamais su la cause... Je ne sais ce que sa fille est devenue et comment elle a pu construire sa vie après l'enfance et l'adolescence désastreuses qu'elle a eues...

J'ai connu aussi ce genre de personnes. 

Le dernier que j'ai connu avec beaucoup de problèmes et notamment aussi l'alcool, il s'est jeté dans les douves du château près de chez moi. Il n'avait que 38 ans.