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interprétation particulière ?


le merle

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour

 

- alors , qu'avez vous à dire de cela ?

-nous avons gagné par ce que nous avons perdus avec honneur .

- oui bon , vous ne pouvez avoir gagné si vous avez perdus ?

- gagné est relatif et sujet à interprétations .

- que voulez vous dire ?

- vous pensez avoir gagné sans estimé vos pertes ? vous vous retrouvez gagnant  après avoir perdus outre mesure .

- oui mais , la victoire n'à pas de prix et le bût était d'être le plus fort sans être pour autant le meilleurs ?

- le meilleurs en quoi ? ne pensez vous pas que le facteur chance vous à favorisé ?

- peut-être bien , mais la chance est dit-on aveugle , n'est-ce pas ? dans les même circonstances et des paramètres différents , nous aurions étés vainqueurs de toutes façons .

- vous devriez lécher vos plaies et reconnaitre que vous êtes vaincu !

bon , reprenons notre combat , et c'est moi qui distribue les cartes ...la belotte est un art et nous y jouons l'apéro de midi .

 

bonne journée

 

 

 

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 165 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Ca va finir en rixe.

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 16 minutes, Talon 1 a dit :

Ca va finir en rixe.

bonsoir 

le rixe est le pire de l'homme . le rire est aussi partagé par certains singes ?

ne serions pas plus civilisé que cela ?

bonne soirée

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Membre, nyctalope, 40ans Posté(e)
Criterium Membre 2 873 messages
40ans‚ nyctalope,
Posté(e)

Qui a gagné, qui a perdu ?

Il était une fois l'histoire de Monsieur Jean. Tous les samedis matin il se rendait au marché, parcourait les mêmes routes, saluait les mêmes vendeurs pour acquérir les fruits et les légumes du jour. Sur le chemin du retour, avant de rejoindre Dame Jeanette, il y avait bien le temps pour une pause. Retrouver la compagnie au PMU, le Thierry, le Christophe ; absorber une dose — une seule ! — de l'élixir local, la "mirabelle". Ils discutaient et refaisaient le monde. C'était aussi l'occasion d'à chaque fois tenter sa chance avec les mêmes numéros.

— « Jean a gagné, aujourd'hui. »

La blague. Pourtant, ce samedi-ci, elle ne sonnait pas comme une plaisanterie. Car les numéros-fétiche avaient été les bons. Monsieur Jean devenait millionaire.

Il s'aperçut rapidement que les conversations des samedis d'après ne sonnaient plus de la même manière ; le point d'orgue se décalait, des pauses et des silences s'invitaient, et puis des regards — comme s'il n'assistait qu'à la moitié des conversations. Oh, pour sûr, l'on abordait les mêmes sujets, comme avant ; et si Jean de lui-même mentionnait l'événement, l'on commisérait de bon cœur, lorsqu'il partageait ses soucis de gagnant : — par exemple, la découverte que le million était payé en versements échelonnés, que le fisc percevait ses larges parts. L'on était content pour lui, lorsque, aussi, Jean mentionnait commencer à renouer avec sa fille et son fils, tous deux partis du nid il y a bien longtemps. Qu'il était agréable de recevoir à nouveau ! Il payait avec le plaisir, sachant que ceux-ci, avec la crise, ne vivaient plus dans les mêmes conditions qu'avant. Certains dirent même que ces deux-là avaient décidément gagné eux aussi.

Les semaines passèrent. Pourquoi eut-il pourtant l'impression que malgré ce bonheur partagé, il semblait que tout le monde s'éloignait les uns des autres ? Les comparses paraissaient toujours sur la retenue ; certains samedis, il se dispensait de l'élixir de longue vie, se contentant d'un signe de main amical auquel les autres répondaient par un demi-sourire. À la maison, Jeanette passait le temps à décider quelle croisière ils devraient faire. Le fils et la fille vivaient à nouveau dans le nid familial ; ils s'évitaient tous dans les couloirs, et parfois il semblait même que les deux se disputaient pour des broutilles. Le pécune était pourtant devenu bien maigre une fois les diverses taxes payées. Il était généreux et n'hésitait pas à donner, mais il aurait préféré tout placer dans une SICAV, laisser fructifier les intérêts pour ses petits-enfants... Arrêter et revenir à la vie d'avant, que tout reste simple. Que le cadeau soit pour s'assurer l'avenir des plus jeunes de la famille.

Au lieu de cela, les disputes devenaient plus fréquentes. Lorsqu'un soir il eut l'audace de mentionner ce plan aux autres, le toit ne fut plus le même. Jeannette faisait chambre à part. Sa fille ne lui adressait plus la parole. Son fils répondait en énigmes. Au PMU, l'on écouta son dilemme avec des airs circonspects. Personne ne le croyait sans doute, lorsqu'il devait expliquer que depuis ce samedi où il avait tout gagné, tout était allé à vau-l'eau.

Il avait tout gagné, et pourtant il avait tout perdu.

Le pactole avait rapidement fondu. Ainsi, le fils et la fille avaient la même impression : eux aussi avaient tout perdu, tout ce auquel ils pensaient avoir droit.

À la maison, le silence pesait.

Seul un oiseau entonnait un joli chant.

Je crois que c'était un merle.

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Criterium a dit :

Qui a gagné, qui a perdu ?

Il était une fois l'histoire de Monsieur Jean. Tous les samedis matin il se rendait au marché, parcourait les mêmes routes, saluait les mêmes vendeurs pour acquérir les fruits et les légumes du jour. Sur le chemin du retour, avant de rejoindre Dame Jeanette, il y avait bien le temps pour une pause. Retrouver la compagnie au PMU, le Thierry, le Christophe ; absorber une dose — une seule ! — de l'élixir local, la "mirabelle". Ils discutaient et refaisaient le monde. C'était aussi l'occasion d'à chaque fois tenter sa chance avec les mêmes numéros.

— « Jean a gagné, aujourd'hui. »

La blague. Pourtant, ce samedi-ci, elle ne sonnait pas comme une plaisanterie. Car les numéros-fétiche avaient été les bons. Monsieur Jean devenait millionaire.

Il s'aperçut rapidement que les conversations des samedis d'après ne sonnaient plus de la même manière ; le point d'orgue se décalait, des pauses et des silences s'invitaient, et puis des regards — comme s'il n'assistait qu'à la moitié des conversations. Oh, pour sûr, l'on abordait les mêmes sujets, comme avant ; et si Jean de lui-même mentionnait l'événement, l'on commisérait de bon cœur, lorsqu'il partageait ses soucis de gagnant : — par exemple, la découverte que le million était payé en versements échelonnés, que le fisc percevait ses larges parts. L'on était content pour lui, lorsque, aussi, Jean mentionnait commencer à renouer avec sa fille et son fils, tous deux partis du nid il y a bien longtemps. Qu'il était agréable de recevoir à nouveau ! Il payait avec le plaisir, sachant que ceux-ci, avec la crise, ne vivaient plus dans les mêmes conditions qu'avant. Certains dirent même que ces deux-là avaient décidément gagné eux aussi.

Les semaines passèrent. Pourquoi eut-il pourtant l'impression que malgré ce bonheur partagé, il semblait que tout le monde s'éloignait les uns des autres ? Les comparses paraissaient toujours sur la retenue ; certains samedis, il se dispensait de l'élixir de longue vie, se contentant d'un signe de main amical auquel les autres répondaient par un demi-sourire. À la maison, Jeanette passait le temps à décider quelle croisière ils devraient faire. Le fils et la fille vivaient à nouveau dans le nid familial ; ils s'évitaient tous dans les couloirs, et parfois il semblait même que les deux se disputaient pour des broutilles. Le pécune était pourtant devenu bien maigre une fois les diverses taxes payées. Il était généreux et n'hésitait pas à donner, mais il aurait préféré tout placer dans une SICAV, laisser fructifier les intérêts pour ses petits-enfants... Arrêter et revenir à la vie d'avant, que tout reste simple. Que le cadeau soit pour s'assurer l'avenir des plus jeunes de la famille.

Au lieu de cela, les disputes devenaient plus fréquentes. Lorsqu'un soir il eut l'audace de mentionner ce plan aux autres, le toit ne fut plus le même. Jeannette faisait chambre à part. Sa fille ne lui adressait plus la parole. Son fils répondait en énigmes. Au PMU, l'on écouta son dilemme avec des airs circonspects. Personne ne le croyait sans doute, lorsqu'il devait expliquer que depuis ce samedi où il avait tout gagné, tout était allé à vau-l'eau.

Il avait tout gagné, et pourtant il avait tout perdu.

Le pactole avait rapidement fondu. Ainsi, le fils et la fille avaient la même impression : eux aussi avaient tout perdu, tout ce auquel ils pensaient avoir droit.

À la maison, le silence pesait.

Seul un oiseau entonnait un joli chant.

Je crois que c'était un merle.

bonjour

belle histoire qui finie mal .

 histoire sur un  gagnants de ces jeux :

un type avait gagné un gros lot .il invita tout ses amis au café du coin pour fêter cela .

champagne de qualité pour tous à gogo . félicité de partout par tous et le temps passait , tout le monde était un peut saoul .voici le temps venu ou le millionnaire devait payer l'adition assez salée .

ont le chercha partout , mais il était nul part . il fallut se résigner et tous se cotisèrent pour payer l'addition .

no2 

un jeune acteur ( c'était son premier film ) gagna un gros cachet .il s'acheta la voiture de ses rêves et se tua avec peut de temps après , un gros camion lui ayant refusé la priorité ?

bonne journée

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