Sous les drapeaux

il y a 56 minutes, guernica a dit :

C'est quoi la différence entre un poulet de brousse et un poulet de la campagne ? Il a moins de plumes parce qu'il fait plus chaud ?

Ce sont des poulets qui courraient en liberté autour des villages , ils restaient toujours a proximité , les gamins les attrapaient , pas de graisse , chair délicieuse  !  

il y a 1 minute, G2LLOQ a dit :

Ce sont des poulets qui courraient en liberté autour des villages , ils restaient toujours a proximité , les gamins les attrapaient , pas de graisse , chair délicieuse  !  

un peu comme les vrais poulets de campagne

il y a 2 minutes, guernica a dit :

un peu comme les vrais poulets de campagne

C'est cela  , nous on dit de campagne , en Afrique de brousse ;  fameux  ;

Il y a 13 heures, guernica a dit :

un peu comme les vrais poulets de campagne

Citation

 

@G2LLOQ

Ce sont des poulets qui courraient en liberté autour des villages , ils restaient toujours a proximité , les gamins les attrapaient , pas de graisse , chair délicieuse  !  

 

Et les gamins qui courraient après les poulets... une chair, je vous dis pas !... 

Il y a 16 heures, Enchantant a dit :

J’étais en stage commando

bonjour,

....les commandos ? chapeau !

pendant mon SN , je faisais tout mon possible pour "éviter" aux infortunés bidasses ce type de stage !

pour la désignation, il y avait obligatoirement passage par l'infirmerie afin de voir si le "prétendant" était en forme ...et donc passage par un test fameux : le ruffier-dickson ( 30 flexions...c'est simple, demande peu de temps et est parfaitement reproductible ) test qui devait avoir une certaine valeur maximum ( ça, je l'ai oublié ! )....

bien sûr, il n'y avait pas tellement de "volontaires" pour ces stages ...alors au lieu d'être parfaitement au repos avant les flexions , je demandais,  à ceux qui pour rien au monde ne voulaient y aller, de se dépenser ( un peu de course, des mouvements rapides et désordonnés.... ) ce qui faisait que le pouls était un peu haut au début et surtout que le retour à la valeur de base était trop long ( fatigue ) et comme cela marchait bien et emmerdait pas mal le lieutenant...il avait, au bout d'un moment, tenu à "surveiller" le déroulement du dit test, pour voir si l'on ne falsifiait pas les "résultats" ...en sa présence, c'était un poil meilleur ( vu que "l'échauffement" devait être fait en douce ) ....mais à peine !!!! il était furax le gradé !!!!

fallait être marteau pour demander les commandos ......( pour un appelé ! ).

bonne journée.

p.s : il n'y a pas si longtemps, j'ai regardé à la Tv un reportage sur l'entrainement des commandos marine ....ils sont fêlés !!! ( mais hélas tellement nécessaire et admirable dans leur abnégation .... ).

Il y a 13 heures, G2LLOQ a dit :

C'est cela  , nous on dit de campagne , en Afrique de brousse ;  fameux  ;

ils ont pas grand chose à se mettre sous le bec tes poulets  ,

Ha! y'a bon le poulet africain et comme on les envient ceux là 

il y a 10 minutes, pic et repic a dit :

bonjour,

....les commandos ? chapeau !

pendant mon SN , je faisais tout mon possible pour "éviter" aux infortunés bidasses ce type de stage !

pour la désignation, il y avait obligatoirement passage par l'infirmerie afin de voir si le "prétendant" était en forme ...et donc passage par un test fameux : le ruffier-dickson ( 30 flexions...c'est simple, demande peu de temps et est parfaitement reproductible ) test qui devait avoir une certaine valeur maximum ( ça, je l'ai oublié ! )....

bien sûr, il n'y avait pas tellement de "volontaires" pour ces stages ...alors au lieu d'être parfaitement au repos avant les flexions , je demandais,  à ceux qui pour rien au monde ne voulaient y aller, de se dépenser ( un peu de course, des mouvements rapides et désordonnés.... ) ce qui faisait que le pouls était un peu haut au début et surtout que le retour à la valeur de base était trop long ( fatigue ) et comme cela marchait bien et emmerdait pas mal le lieutenant...il avait, au bout d'un moment, tenu à "surveiller" le déroulement du dit test, pour voir si l'on ne falsifiait pas les "résultats" ...en sa présence, c'était un poil meilleur ( vu que "l'échauffement" devait être fait en douce ) ....mais à peine !!!! il était furax le gradé !!!!

fallait être marteau pour demander les commandos ......( pour un appelé ! ).

bonne journée.

p.s : il n'y a pas si longtemps, j'ai regardé à la Tv un reportage sur l'entrainement des commandos marine ....ils sont fêlés !!! ( mais hélas tellement nécessaire et admirable dans leur abnégation .... ).

Pff !

Et ça, c'est pas raffiné comme musique ? :

il y a 10 minutes, Blaquière a dit :

Pff !

mais non, mais non !....je n'ai pas rencontré beaucoup de volontaires parmi les appelés pour ces stages ....alors s'il était dans mes "prérogatives" de le leur éviter ...cela ne me posait pas le moindre problème !

rappelons le , nous étions des appelés, pas des militaires dans l'âme, mais des jeunes effectuant leur SN ( qui ne s'y étaient pas soustraits et en la matière, je peux vous en raconter de bien bonnes ... ) et qui voulaient être "peinards" pendant cette année là !...pas aller crapahuter dans la boue et autre joyeusetés ....

la France nous "réclamait" une année de notre vie ...une année que l'on allait lui donner, mais pas une année sans contre partie ( en tous cas, pas au niveau salarial ) donc...pourquoi en faire plus que ce pourquoi ( et combien ) on était payé ! ( en tant que sergent, il me semble que ma solde a été au maximum de 30 Fr ( quand 1 seul voyage pour renter chez moi aurait coûté plus que ça...même les clopes , à mon époque, n'étaient plus aussi "bon marché" ..ceci dit, je m'en foutais un peu , je ne fume pas et ce n'est certainement pas là que j'allais commencer  ! ) .

les commandos, c'était un travail de militaires ( les "vrais" ) ..pas pour les apprentis ( et dilettantes ) que nous étions ! ...on nous affublait d'un treillis ( enfin, moi ce n'était que lors des sorties sur le terrain..le reste du temps, j'étais en tenue kaki et lors des "convoyages" en tenue de sortie ) mais cela ne suffisait pas à faire de nous des ....soldats !

....il y a prescription ( 45 ans ) ....

bonne journée.

il y a 10 minutes, pic et repic a dit :

mais non, mais non !....je n'ai pas rencontré beaucoup de volontaires parmi les appelés pour ces stages ....alors s'il était dans mes "prérogatives" de le leur éviter ...cela ne me posait pas le moindre problème !

rappelons le , nous étions des appelés, pas des militaires dans l'âme, mais des jeunes effectuant leur SN ( qui ne s'y étaient pas soustraits et en la matière, je peux vous en raconter de bien bonnes ... ) et qui voulaient être "peinards" pendant cette année là !...pas aller crapahuter dans la boue et autre joyeusetés ....

la France nous "réclamait" une année de notre vie ...une année que l'on allait lui donner, mais pas une année sans contre partie ( en tous cas, pas au niveau salarial ) donc...pourquoi en faire plus que ce pourquoi ( et combien ) on était payé ! ( en tant que sergent, il me semble que ma solde a été au maximum de 30 Fr ( quand 1 seul voyage pour renter chez moi aurait coûté plus que ça...même les clopes , à mon époque, n'étaient plus aussi "bon marché" ..ceci dit, je m'en foutais un peu , je ne fume pas et ce n'est certainement pas là que j'allais commencer  ! ) .

les commandos, c'était un travail de militaires ( les "vrais" ) ..pas pour les apprentis ( et dilettantes ) que nous étions ! ...on nous affublait d'un treillis ( enfin, moi ce n'était que lors des sorties sur le terrain..le reste du temps, j'étais en tenue kaki et lors des "convoyages" en tenue de sortie ) mais cela ne suffisait pas à faire de nous des ....soldats !

....il y a prescription ( 45 ans ) ....

bonne journée.

Bien entendu tu as raison !

 D'ailleurs on ne nous a rien demandé ! On nous a dit de faire ça et on l'a fait...

Le raid de trois jours et trois nuits dans la neige en décembre en Allemagne c'était vraiment difficile. On traversait des rivières avec de l'eau jusqu'à la ceinture... et on n'a pas trouvé beaucoup de poulets !

La nuit, on pouvait pas dormir du froid, sous la tente par moins 18... et quand on pliait les jambes, les treillis mouillés d'avoir marché tout le jour dans la neige et qui avaient donc gelé, craquaient aux genoux...  

Mais le positif qui m'en est resté, c'est qu'après ça, plus grand chose est capable de m'inquiéter... Dans tous les cas je me dis que j'ai vécu bien bien pire...

il y a 3 minutes, Blaquière a dit :

Dans tous les cas je me dis que j'ai vécu bien bien pire...

c'est vrai ...mais à l'époque, nous étions jeunes et insouciants , pas tellement enclins à la frustration !!!!!!

pour la neige, pas besoin des "stages commandos" ...1 mois 1/2 à Canjuers en janvier et vous obtenez la même chose ! ( j'ai été précurseur et post curseur ).

dans les premiers temps cela tombait comme des mouches , ensuite je ne renvoyais plus les malades à l'infirmerie en dur de la base que s'ils dépassaient les 39°c , sinon, c'était sous la tente avec le maigre chauffage au fioul que l'on avait !

un super souvenir d'une sortie ..par un beau ciel bleu , un beau soleil de janvier ...accoudé à un char juste en pantalon de treillis et en chemise de combat, au soleil par à peine 0°c ..il faisait "presque" chaud !

une nuit j'ai dormi : en pyjamas ( normal ) avec mon survêtement par dessus et mes effets chauds , enroulé dans une couverture, dans mon sac de couchage ( le vert ) enroulé lui même dans une autre couverture, la tête près du poêle et ....j'ai caillé comme c'est pas permis !

depuis ...le froid c'est dans le tête !

bonne journée.

moi j'ai servi dans la royale , affectation Toulon PA Clemenceau 84/85 , 2em compagnie équipage ,  matelot 1er classe plongeur non démineur 1er pont 2em pont et sous pont service la plonge , buanderie , pressing . 

7 mois de mer ; Campagne d'Egypte , le désert , les fatmas , les pyramides au Caire , le souk de port said .

Campagne d'Italie , détroit de messine ,  Naples et ses bas fond à la baionette dans le pantalon , la mama napolitaine de 60 ans à 30 francs la passe , fallait s'accrocher au pavillon aprés 2 mois de mer faut lâcher du lest tonerre de brest !

Puis campagne du portugal et siège de Lisbonne , même topo que Naples , le Bachi sur le crâne et le pompom accroché au roubignole on a sortie le canon de 120 , ça ete un massacre , même tarrif . 

1 an de service , deux avions de cramés , un Crusader et un Alizée + un mort .

consigné 3 jours  , me suis retrouvé coincé dans les coursives extérieures pendant un poste de combat , pas moyen d'atteindre le poste  ( porte étanche fermée pendant la durée des exercices ) du coups je manquais à l'appel , ça a durée 3 h environ me suis fait soufflé dans les bronches mais bon j'étais bien dehors l'air vivifiant du grand large etc etc etc ...

J'ai visité l'USS Eisenhower à Toulon , j'ai approché les F14 tomcat de TOP GUN .  et aussi à une autre occasion les Harrier britanique à décollage vertical . j'ai visité un sous marin (je ne sais plus quel classe) , et jai fait 2 jours de mer sur un escorteur d'escadre (je ne sais plus le quel)

et pour ceux qui s'en souvienne j'étais à bord pour le tournage de la pub VISA II , 1 semaine de mer au large de toulon pour ça :

@pic et repic, @Elbaid1

Ben merde alors !

 Vous vous étiez à Canjuers, à Toulon, vous êtes restés au pays, et moi qui suis d'ici il m'on envoyé en Allemagne !

il y a 1 minute, Blaquière a dit :

@pic et repic, @Elbaid1

Ben merde alors !

 Vous vous étiez à Canjuers, à Toulon, vous êtes restés au pays, et moi qui suis d'ici il m'on envoyé en Allemagne !

avec new caravage en Allemagne ça devait pas être triste ..... 

et puis bon à nous les pétites allemandes fransuzens grossss filousss Yaaaaa !

il y a 2 minutes, Blaquière a dit :

Ben merde alors !

 Vous vous étiez à Canjuers, à Toulon, vous êtes restés au pays, et moi qui suis d'ici il m'on envoyé en Allemagne !

 

et encore jai ete con , jaurais pu embarquer sur la Jeanne , d'abord parce que jai fait une prépa militaire marine , et surtout parce que je pouvais avoir un énorme piston de la part de Marc Thubé ancien béret vert commando marine qui a débarqué avec Kieffer le 6 juin 44 . J'ai pas osé aller le voir . 

Il y a 22 heures, Blaquière a dit :

Moi, j'étais juste dans les commandos chargés de déloger les étudiants des barricades à Paris en 68....

 

("Départ ce soir à minuit pour une destination inconnue !" Mais on n'y est pas allé finalement !)  (ouf!)

CRS SS , étudiant diant diant !

il y a une heure, Blaquière a dit :

Pff !

 

Et ça, c'est pas raffiné comme musique ? :

 

trop classe la cavalerie ....

il y a 13 minutes, Blaquière a dit :

Vous vous étiez à Canjuers, à Toulon, vous êtes restés au pays, et moi qui suis d'ici il m'on envoyé en Allemagne !

pas vraiment au pays , puisque jai traversé la mediterranée ....  

Le 30/04/2022 à 07:48, Netra a dit :

Après deux mois de classe, l'heure est à l'affection en fonction du parcours scolaire lorsque cela s'avère possible.

Pour les "sans parcours" comme dans le civil, la Police Militaire est souvent un choix, cela vous donne un petit pouvoir et permet de contrôler   aussi bien les civils que les militaires qui passent la barrière de cette Académie Militaire de Saint-Cyr Coetquidan.

Deux mois de classe à crapahuter et à bouffer de  la merde à "l'ordinaire" pour les simples soldats.

Punaise, un an là-dedans.

L'on commence par s'attaquer à la dignité,  les cheveux rasés, les piquouses à la queue leu leu à poils, que des fringues "kaki"  et des pompes de merde aux pieds qui vous filent des ampoules à chaque marche.

Habitué à l 'argent facile,  le petit lupin se retrouve entouré de débiles, à toucher une solde de 400 balles lui  qui  dépensait  cette somme   en un jour dans le civil.

Assigné à résidence.

Puis dans cet univers de soldats-prolétaires ,  l'erreur va venir de là-haut.

Le petit lupin est affecté au Mess  chez les EOA (Elèves Officiers d' Active) et non pas EOR (Elèves Officiers de Réserve) qui ont leur propre  Mess et méprisés par les EOA , en tant que Magasinier-Comptable,  le petit Lupin est chargé de la gestion de stocks alimentaires (solides comme liquides, ainsi que les boites de rations contenant  notamment dans chaque boite un paquet de cigarettes, plus proche du foin en termes de goût mais bon). Fallait pas , avec  le  passé de cambrioleur du petit Lupin.

Certes, il ne s'agit pas de maisons bourgeoises mais quand même la "grande maison"  et les EOA , la bouffe,  c''est tout sauf cassoulet et raviolis et de fait , le petit Lupin  est  au même régime alimentaire que ces gens-là, lui le  "moins que rien"  appelé sous les drapeaux.

Après avoir étudié les ficelles du métier,  le petit Lupin  se  retrouve donc à gérer tout cela avec un civil qui lui travaille à l'année, mais en son absence, congés, week-ends  etc ..il est  le seul responsable de la tenue des comptes, de la sortie et de l'entrée des denrées  alimentaires (liquides et solides) et à  avoir les clés des différentes cavernes d'Ali Baba.

Le détournement se fait d'abord  tout doucement  par le biais des sorties des officiers sur le terrain ,tant d'hommes, tant de rations,  l'on rajoute 20  individus qui vont jouer  à la guerre, et donc autant de boites de rations ,des packs de bière qui vont rejoindre la chambrée où ils sont  8,  dans une armoire cadenassée, bouteilles de Ricard et j'en passe , cigarettes.. un petit trésor..

Puis un jour premier contrôle après dénonciation,  notre sous-officier entre dans la chambrée et fouille , fort heureusement , il ne restait dans cette dite armoire qu'un pack de bière mais tout même gros pack.. le reste avait été consommé  "vendu" .. au sein de la caserne.

Ouverture : O.... j'espère que ce  ne pas vous qui avez "sorti" cela. Réponse catégorique du petit Lupin : non chef , acheté en ville. Il s'agit de notre Sergent-Chef...

Les mois suivants avec la complicité  d'un appelé qui vit dans la commune et dont le frère travaille au  Mess en tant que cuisiner, lorsqu'il est en Permission, il peut entrer facilement au volant de sa 104 noire sans être contrôlé, ne reste plus traverser la caserne ,se rendre chez les EOA  à 2 kms,  qu'à charger la voiture,  le vendredi à 14 h , les appelés du  Mess au total de 8 ont la possibilité de quitter à cette heure s'ils sont  en permission ,les autres ailleurs c'est 18 h.

Le civil  lui  termine sa semaine à  Midi. à 14 h ,le petit lupin est seul.

Café (sacs de 5 kilos, boites de nougats par 100, cigarettes, alcools ) voilà l'essentiel de la rapine..

Puis un évènement survient , nous sommes au mois de Juillet, le fameux  "triomphe" et son  organisation.

C'est lors de cette cérémonie que la promotion sortante reçoit officiellement son nom de promotion.

 

La cérémonie est présidée par le chef d'état-major des armées,  en présence du général d’armée,  chef d'état-major de l'armée de terre.

Le petit Lupin passe sous le contrôle des EOR (notamment   leur Adjudant-Chef)

Le petit Lupin est convoqué dans son bureau avec ces mots :

O..... Vous allez recevoir la visite d'un lieutenant-colonel pour le contrôle de vos stocks !  S'ils sont mauvais je vous plante !

Le petit Lupin : "Je n'ai pas d'ordres à recevoir d'un alcoolique !"

Direction le trou ! vous serez sorti pour le contrôle !

Viens l'examen de contrôle, l 'on cible au hasard 20 produits environ  et cela  doit correspondre sur le cahier de comptabilité sinon ...

Fin du contrôle , le petit Lupin reçoit les félicitations du Lieutenant-Colonel  pour la tenue des stocks.

L'adjudant-chef également indirectement  ,  il décide de suspendre la sanction...

Les mois qui suivent avant la fin de son service, le petit Lupin va même arroser  une partie du personnel civil.

Sacré petit Lupin...

À la fin de son service, son remplaçant du contingent  en cours a subi des pressions , voire des  injonctions par tous les membres de la chambrée à savoir continuer le trafic en la présence du petit Lupin qui lui  s'en est  allé vers d'autres aventures..

 

 

 

 

 

 

 

Propagande gauchiste et anti militariste.

Il y a 22 heures, G2LLOQ a dit :

Et ils ont morflé  ??  

Ils en ont pris plein la gueule !

il y a 6 minutes, Blaquière a dit :

Vous vous étiez à Canjuers,

bonjour,

non pas basé à Canjuers, j'y ai fait une "petite" manœuvre !

sinon,c'était à Suippes ( Marne ) mais j'ai aussi fait "quelques" balades ( Mourmelon entre autre., ...et même une "excursion" dans le camp de Suippes à quelques kilomètres de la caserne ...bon, ça faisait une sortie pour le matériel ! ).

et Suippes , à part les troquets ...il n'y avait pas tellement "d'autres distractions" !

j'allais régulièrement à Chalon-en-Champagne ( ex sur-Marne ... département 51 )) et de temps à autres à Metz et Nancy, soit en train soit en ambulance, et même une fois avec un Marmon pour récupérer un nouveau "fauteuil" de dentiste ! ( cette fois là, nous avons croisé un général en panne d'essence sur le bord de la route , mais devant l’impossibilité de lui passer un peu de notre coco  , je n'ai pu lui accordé que de prévenir notre caserne pour qu'ils envoient un véhicule avec de l'essence ( le GSM , cela n'existait pas à l'époque ! )...le chauffeur a dû se faire souffler dans les bronches comme c'est pas permis ! ).

...une des anecdotes ( nombreuses ) qui a émaillé cette année là !!!!!

s'il devait y avoir un référendum sur le retour de cette "institution" , je crois que je voterai pour car c'était une expérience qu'il faut avoir connue ( une sorte de break non pas spring mais year .

bien sûr, à coté d'une armée de métier car ceci dit en passant, c'est peut être le problème que rencontrent les russes en ce moment ...pourquoi aller se faire trouer la peau pour un salaire de misère !...en faire le minimum mais pas plus !

bonne journée...les vieux combattants qui se racontent leurs exploits ...

Il y a 1 heure, Blaquière a dit :

D'ailleurs on ne nous a rien demandé ! On nous a dit de faire ça et on l'a fait...

En lisant les petites anecdotes des uns et des autres survenu au cours de leur service militaire, mes souvenirs comiques sont particulièrement liés à la nourriture ?

Au camp de Sissone dans l’Aisne, nous étions envoyés sous la tente et dans la nature pendant deux mois consécutifs.

Nous avions pour nourriture, notre carton de ration européenne, contenant des biscuits, du cornedbif, une petite bouteille d’alcool, un morceau de chocolat plus ou moins médicamenteux, bref… autant j’aime bien la campagne en général, mais beaucoup moins quand je n’ai pas le ventre rassasié.

Un exercice de marche à la boussole de nuit est au programme. Nous apprenons plus tard, que la forme du parcours est un grand triangle, qui fait qu’en théorie nous devrions nous retrouver tous au point de départ. Les points de rencontre sur les cartes d’état-major sont à la croisée de chemin en plein bois.

Vers 10 h du soir nous commençons notre marche avec notre regard rivé consciencieusement sur la boussole. Vers minuit dans les bois, je prends conscience que l’on est paumé de chez paumé.

Je décide d’interrompre l’exercice et me souvenant vaguement de la forme du plan du camp de Sissonne, je conviens avec mes camarades de bifurquer hors du camp, dans l’espoir de trouver un bâtiment pour passer le reste de la nuit.

Après 2 heures du matin et de marche, notamment dans des champs de houblons avec nos treillis trempés, j’aperçois la silhouette d’une ferme, mais sans lumière, sans vie apparente.

Pas un bruit, pas un mouvement quelconque à l’horizon. Je rebrousse donc chemin dans l’allée et surprise une voiture avec ses feux plein phare vient vers nous. On se met en travers de la route, au prétexte de demander notre chemin, il s’agit de jeunes habitants de la ferme qui étaient sorti en boite et qui rentraient chez eux.

J’explique mon cas et je demande s’ils n’ont pas une bâtisse nous permettant de passer la nuit, en indiquant que nous repartirons demain matin. Effectivement, on nous indique un bâtiment, plein de sac de jute bien rangé (sac à houblons je suppose) alors que j’espérais secrètement de la paille. Nous sommes fin septembre, les nuits commencent à être froide. On dort sur nos sacs de jute plus ou moins bien jusqu’au lever du jour.

Puis le lendemain, sur le départ, je vais en direction de la ferme pour remercier les personnes de leur hospitalité.

Ces derniers, les parents et les jeunes, nous invitent à prendre le petit déjeuner avec eux, du café noir, du pain frais, du beurre, de la confiture, je ne vous dis pas le délice…

Puis nous repartons en marchand, sachant que nous étions à la limite extérieur du camp. On traverse un village, là une petite épicerie et des beaux raisins en souffrance à cet endroit, ni d’une ni de deux on s’achète de belles grappes que l’on picore tout en essayant de retrouver notre chemin de retour.

Une jeep se pointe à l’horizon, un capitaine furieux en descend et nous engueule, j’explique que nous étions perdu et il me répond, je le sais bien bande d’abrutis, pour la peine vous rentrerez à pied vers le champ de tir.(8km environ)

Nous apprendrons une fois arrivé au champ de tir que tout le monde s’est perdu sans exception et que la punition collective, c’est une nouvelle marche à la boussole la nuit suivante, mais cette fois avec une route à atteindre sur laquelle un camion fera la navette pour ramasser tous les marcheurs en errance.

il y a 2 minutes, Enchantant a dit :

En lisant les petites anecdotes des uns et des autres survenu au cours de leur service militaire, mes souvenirs comiques sont particulièrement liés à la nourriture ?

moi aussi . la vidange des poubelles à travers une ouverture dans la coque du navire , et pas que du bio dégradable .... , jai hautement contribué à la pollution des océans .....mais bon c'est pour la france !

Il y a 2 heures, Elbaid1 a dit :

CRS SS , étudiant diant diant !

trop classe la cavalerie ....

 

 

Si on n'avait pas de films de l'époque de Napoléon, on saurait pas ce que c'est....

Il y a 2 heures, Elbaid1 a dit :

pas vraiment au pays , puisque jai traversé la mediterranée ....  

Le midi... et demie !