Commentaire composé

Salut salut!

Je suis une élève de 2nde au Lycée, et j'ai un commentaire composé a faire sur un texte dont j'ai peu d'informations essentielles (l'auteur, la date...)

Indifférence

La fillette descendait seule une ruelle sombre. Comme un fantôme. Elle passait avec la même
indifférence devant des visages gris, devant des vitrines poussiéreuses aux écriteaux jaunis par
le temps, devant des murs humides et couverts d'écritures à moitié effacées.
Elle n'était ni belle ni laide, sa tenue ne l'embellissait pas non plus, sa pauvre mère lui avait
tout trouvé dans plusieurs friperies à bas prix. Sous ses cheveux mouillés par une pluie passée
apparaissaient deux yeux qui, au lieu d'être tournés vers l'horizon, fixaient un espace vide.
Que regardait-elle ? A quoi pensait-elle ? Nul ne le savait. Et personne ne la remarquait.
En passant près d'une impasse encore plus lugubre, elle vit quatre silhouettes, des garçons
sans doute, qui semblaient s'agiter. L'un d'entre eux, bien plus petit, le corps fin et le visage
blême, était maintenu par deux gaillards un peu rougeauds, tandis que le dernier, plus fort,
gesticulait, menaçait, criait des insultes inaudibles. Le plus petit avait l'air d'un drap qu'on étend
avant de le poser sur le fil à linge. Il semblait terrorisé.
« T'as compris, p'tit fils de... ? La prochaine fois, je t... »
Elle s'arrêta à peine, observa la scène avec la même indifférence, puis repartit nonchalamment. A quoi bon lui aurait-il servi d'agir ? Peut-être était-ce mieux ainsi ?
Comme elle, son petit frère devait apprendre tout seul à éviter de faire des rencontres.

J'ai besoin de quelque idées et de pistes, et surtout savoir l'auteur et la date de ce texte...

Merci beaucoup de l'aide que vous pourrez m'apporter!

Il n'y a pas de question autre que "composez" ?

Que voulez-vous dire?

Il y a 10 heures, Gab'Chrom a dit :

Salut salut!

Je suis une élève de 2nde au Lycée, et j'ai un commentaire composé a faire sur un texte dont j'ai peu d'informations essentielles (l'auteur, la date...)

 

Indifférence

La fillette descendait seule une ruelle sombre. Comme un fantôme. Elle passait avec la même
indifférence devant des visages gris, devant des vitrines poussiéreuses aux écriteaux jaunis par
le temps, devant des murs humides et couverts d'écritures à moitié effacées.
Elle n'était ni belle ni laide, sa tenue ne l'embellissait pas non plus, sa pauvre mère lui avait
tout trouvé dans plusieurs friperies à bas prix. Sous ses cheveux mouillés par une pluie passée
apparaissaient deux yeux qui, au lieu d'être tournés vers l'horizon, fixaient un espace vide.
Que regardait-elle ? A quoi pensait-elle ? Nul ne le savait. Et personne ne la remarquait.
En passant près d'une impasse encore plus lugubre, elle vit quatre silhouettes, des garçons
sans doute, qui semblaient s'agiter. L'un d'entre eux, bien plus petit, le corps fin et le visage
blême, était maintenu par deux gaillards un peu rougeauds, tandis que le dernier, plus fort,
gesticulait, menaçait, criait des insultes inaudibles. Le plus petit avait l'air d'un drap qu'on étend
avant de le poser sur le fil à linge. Il semblait terrorisé.
« T'as compris, p'tit fils de... ? La prochaine fois, je t... »
Elle s'arrêta à peine, observa la scène avec la même indifférence, puis repartit nonchalamment. A quoi bon lui aurait-il servi d'agir ? Peut-être était-ce mieux ainsi ?
Comme elle, son petit frère devait apprendre tout seul à éviter de faire des rencontres.

 

J'ai besoin de quelque idées et de pistes, et surtout savoir l'auteur et la date de ce texte...

Merci beaucoup de l'aide que vous pourrez m'apporter!

C'est marrant : en copiant collant une première partie du texte, Google me donne en premiers résultats Emile Zola sans restituer ce texte. N'allons pas plus loin parce que ça donne un intérêt au commentaire composé : le vocabulaire évoque toute la misère présente dans les romans de Zola et peut-être chez d'autres auteurs du 19ème qui ont fait dans le réalisme social.

Il y a 18 heures, Gab'Chrom a dit :

Que voulez-vous dire?

Quelle est la consigne précise de ton devoir ?

Il y a 4 heures, Totof44 a dit :

Quelle est la consigne précise de ton devoir ?

Il y'en a pas, on doit trouver notre propre problématique et plans du commentaire composé par rapport au texte donné

Mince, je ne crois pas avoir déjà composé sans partir de rien. Je n'ai pas tellement d'idée de ce que ton professeur attend. Il a dû, lors de précédents cours ou exercices vous esquisser ses attentes ?

Point de vue analyse littéraire, le texte est bien court pour qu'en écrive une analyse sur tout un commentaire composé. A part un relevé de champs lexicaux et de figures de styles, je ne vois pas ce que tu peux dire...

Désolé

il y a 6 minutes, Totof44 a dit :

Mince, je ne crois pas avoir déjà composé sans partir de rien. Je n'ai pas tellement d'idée de ce que ton professeur attend. Il a dû, lors de précédents cours ou exercices vous esquisser ses attentes ?

La prof a pas mal été absente ces dernières semaines et elle a nous a pas trop expliqué l'entiereté de ce qu'elle voulait. On a seulement analysé le texte avec pas mal d'informations, puis nous a dit de trouver la problématique et le plan... Et moi malgré mes difficultés en Français je sais pas quel problématique et plan je peux déduire... Voilà...

D'abord, identifier :

• l'auteur : il est très étrange que tu ne l'aies pas
• le titre : ça tu l'as
• la situation du texte dans l'oeuvre : on nous présente le personnage principal, on nous décrit les lieux, il y a fort à parier qu'il s'agit de l'incipit de l'oeuvre
• la date : ?
• le vocabulaire qui pose problème
• les grandes lignes du texte, les personnages, leurs relations et le registre : une gamine déambule dans la rue, aperçoit son frère qui sa fait agresser et repart, toujours indifférente. On se rapproche du registre pathétique car, bien que le personnage principal n'exprime aucun sentiment, aucune émotion, l'ambiance posée est lugubre et on se doute qu'elle ne traverse pas une passe facile.
• Les parties dans le texte : le narrateur commence par poser le décor avant de s'intéresser au personnage qu'il décrit brièvement. Il nous dit ce qu'elle fait, mais il est il est incapable de nous l'expliquer et de rentrer dans sa pensée intérieure à ce stade. Puis arrive la scène de l'agression, dont les acteurs sont à ce stade cinq anonymes. Ce n'est qu'à la fin, que l'auteur exprime ce qui semble traverser l'esprit de la fillette : l'indifférence ou l'impuissance face au sort de ce qui s'avère être son frère.
• Les temps verbaux : Le récit est rédigé pratiquement entièrement à l'imparfait. Un temps classique dans les récits pour planter un décor, pour exposer des procès non bornés. Ce qui interpelle, c'est que la scène de l'agression est présentée à l'imparfait, tandis que la réaction de la jeune fille l'est au passé simple, temps qui lui, a un aspect borné, et présente l'action de premier plan.
• Les champs lexicaux :  Le champ lexical dominant est celui de l'obscurité, accompagné de celui de la misère. Je te laisse procéder aux relevés lexicaux
• Les figures de styles : J'ai un peu perdu en la matière. A part une comparaison en 2ème phrase et une anaphore en 3ème phrase, je n'en ai pas relevé.

Commence par reprendre ça, compléter, changer si tu n'es pas d'accord. Et demande toi quelles sont les deux choses qui te frappent particulièrement.

Il y a 1 heure, Totof44 a dit :

D'abord, identifier :

• l'auteur : il est très étrange que tu ne l'aies pas
• le titre : ça tu l'as
• la situation du texte dans l'oeuvre : on nous présente le personnage principal, on nous décrit les lieux, il y a fort à parier qu'il s'agit de l'incipit de l'oeuvre
• la date : ?
• le vocabulaire qui pose problème
• les grandes lignes du texte, les personnages, leurs relations et le registre : une gamine déambule dans la rue, aperçoit son frère qui sa fait agresser et repart, toujours indifférente. On se rapproche du registre pathétique car, bien que le personnage principal n'exprime aucun sentiment, aucune émotion, l'ambiance posée est lugubre et on se doute qu'elle ne traverse pas une passe facile.
• Les parties dans le texte : le narrateur commence par poser le décor avant de s'intéresser au personnage qu'il décrit brièvement. Il nous dit ce qu'elle fait, mais il est il est incapable de nous l'expliquer et de rentrer dans sa pensée intérieure à ce stade. Puis arrive la scène de l'agression, dont les acteurs sont à ce stade cinq anonymes. Ce n'est qu'à la fin, que l'auteur exprime ce qui semble traverser l'esprit de la fillette : l'indifférence ou l'impuissance face au sort de ce qui s'avère être son frère.
• Les temps verbaux : Le récit est rédigé pratiquement entièrement à l'imparfait. Un temps classique dans les récits pour planter un décor, pour exposer des procès non bornés. Ce qui interpelle, c'est que la scène de l'agression est présentée à l'imparfait, tandis que la réaction de la jeune fille l'est au passé simple, temps qui lui, a un aspect borné, et présente l'action de premier plan.
• Les champs lexicaux :  Le champ lexical dominant est celui de l'obscurité, accompagné de celui de la misère. Je te laisse procéder aux relevés lexicaux
• Les figures de styles : J'ai un peu perdu en la matière. A part une comparaison en 2ème phrase et une anaphore en 3ème phrase, je n'en ai pas relevé.

Commence par reprendre ça, compléter, changer si tu n'es pas d'accord. Et demande toi quelles sont les deux choses qui te frappent particulièrement.

Merci pour vos conseils! Cela m'aide beaucoup, je reviendrais dès que possible car j'attends des nouvelles de ma prof, mais je vais commencer a faire mon commentaire composé.

Il y a 2 heures, Totof44 a dit :

D'abord, identifier :

• l'auteur : il est très étrange que tu ne l'aies pas
• le titre : ça tu l'as
• la situation du texte dans l'oeuvre : on nous présente le personnage principal, on nous décrit les lieux, il y a fort à parier qu'il s'agit de l'incipit de l'oeuvre
• la date : ?
• le vocabulaire qui pose problème
• les grandes lignes du texte, les personnages, leurs relations et le registre : une gamine déambule dans la rue, aperçoit son frère qui sa fait agresser et repart, toujours indifférente. On se rapproche du registre pathétique car, bien que le personnage principal n'exprime aucun sentiment, aucune émotion, l'ambiance posée est lugubre et on se doute qu'elle ne traverse pas une passe facile.
• Les parties dans le texte : le narrateur commence par poser le décor avant de s'intéresser au personnage qu'il décrit brièvement. Il nous dit ce qu'elle fait, mais il est il est incapable de nous l'expliquer et de rentrer dans sa pensée intérieure à ce stade. Puis arrive la scène de l'agression, dont les acteurs sont à ce stade cinq anonymes. Ce n'est qu'à la fin, que l'auteur exprime ce qui semble traverser l'esprit de la fillette : l'indifférence ou l'impuissance face au sort de ce qui s'avère être son frère.
• Les temps verbaux : Le récit est rédigé pratiquement entièrement à l'imparfait. Un temps classique dans les récits pour planter un décor, pour exposer des procès non bornés. Ce qui interpelle, c'est que la scène de l'agression est présentée à l'imparfait, tandis que la réaction de la jeune fille l'est au passé simple, temps qui lui, a un aspect borné, et présente l'action de premier plan.
• Les champs lexicaux :  Le champ lexical dominant est celui de l'obscurité, accompagné de celui de la misère. Je te laisse procéder aux relevés lexicaux
• Les figures de styles : J'ai un peu perdu en la matière. A part une comparaison en 2ème phrase et une anaphore en 3ème phrase, je n'en ai pas relevé.

Commence par reprendre ça, compléter, changer si tu n'es pas d'accord. Et demande toi quelles sont les deux choses qui te frappent particulièrement.

C'est vrai que ces derniers temps nous avons travaillé sur Emile Zola (Thérèse Raquin, Inondations, La Mort d'Olivier Bécaille...) donc je pense que le texte serait de Zola...