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Le suicide, une pensée positive ?


Invité Éphron

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Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 23 128 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Le 16/03/2022 à 15:28, le merle a dit :

tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir, bien sur, tout dépend de la vie de la personne.

 

Dans les camps de concentration les prisonniers ne se suicidaient pas, ils luttaient pour survivre coûte que coûte.

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Membre, 55ans Posté(e)
Danoketian Membre 17 525 messages
Maitre des forums‚ 55ans‚
Posté(e)
il y a 9 minutes, Passiflore a dit :

 

Dans les camps de concentration les prisonniers ne se suicidaient pas, ils luttaient pour survivre coûte que coûte.

Il y a eut des témoignages de rescapés qui ont vu des suicides mais on ne sait pas combien au juste.

Mais oui beaucoup ont lutté pour survivre. 

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Membre, Voyageur, 71ans Posté(e)
Plouj Membre 113 530 messages
71ans‚ Voyageur,
Posté(e)
il y a 13 minutes, Passiflore a dit :

Dans les camps de concentration les prisonniers ne se suicidaient pas, ils luttaient pour survivre coûte que coûte.

Et pourtant ..

https://www.biusante.parisdescartes.fr/histoire/medica/resultats/index.php?do=page&cote=TPAR1948x277&p=42

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Membre, paradoxe sur pattes, 55ans Posté(e)
koadeg Membre 4 285 messages
55ans‚ paradoxe sur pattes,
Posté(e)
il y a 1 minute, Yoann_ a dit :

@Éphronoui je comprends, on peut dire qu'elle est contextuellement positive.

@koadegle sujet est sensible. Le passage à l'acte ne peut pas être décrit comme positif. Je pense qu'ici la question est sur la conscientisation du suicide chez une personne. Il faut prendre en compte que l'idée fait son chemin avant le passage à l'acte. Je pense qu'on peut admettre une part de positif très relative du fait qu'elle apporte un réconfort à la personne lorsqu'elle conscientise cette idée, elle lui donne une solution libératoire et lui permet de supporter un sursis, un équilibre temporaire, jusqu'a ce que le poids de l'idée du suicide l'emporte. 

oui, sujet sensible. Je tiens à m'excuser d'ailleurs pour mon post quasi illisible. Pour ma défense, je dirais que je l'ai écrit sous l'émotion.

Si nous voulons donner un aspect philo au suicide, je pense qu'il faut faire la distinction entre la pensée et le passage à l'acte.

Pour le passage à l'acte, je réitère mon post. Le suicide c'est la mort, la finalité, l'absence de tout. Reste pour les vivants beaucoup de sentiments mais aucun que peuvent se rapprocher de près ou de loin à quelque chose de positif. Malgré ce que l'on peut penser, le suicide n'est pas une démarche personnelle. Il impacte la vie de ceux qui reste.

Quant à l'idée de suicide, au delà du mal être, elle peut en effet être vue comme une forme de liberté, un détachement de soi, une acceptation de l'inéluctable, une victoire sur soi même, avec sois même....Je suppose que là peut se trouver une définition de pensée positive.

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Membre, Voyageur, 71ans Posté(e)
Plouj Membre 113 530 messages
71ans‚ Voyageur,
Posté(e)
il y a 1 minute, koadeg a dit :

Malgré ce que l'on peut penser, le suicide n'est pas une démarche personnelle. Il impacte la vie de ceux qui reste.

Lorsqu'il n'emmène pas son petit monde avec lui !

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Invité Éphron
Invités, Posté(e)
Invité Éphron
Invité Éphron Invités 0 message
Posté(e)
il y a 2 minutes, Passiflore a dit :

Dans les camps de concentration les prisonniers ne se suicidaient pas, ils luttaient pour survivre coûte que coûte.

Qu'en savez-vous ? En réalité, vous êtes contredite par les témoignages d'anciens prisonniers des camps, grâce auxquels il est établi que les suicides étaient non seulement fréquents mais parfois même collectifs et massifs.

Ci-dessous, l'abstract d'une étude basée sur les témoignages de 69 anciens prisonniers du camp d'Auschwitz-Birkenau. Il est assez parlant.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/3541300/

Abstract

On the basis of psychiatric interviews with 69 former prisoners of the Auschwitz-Birkenau concentration camp, this paper describes the circumstances, motives, and ways of committing suicide in the camp. The interview made it clear that thousands of prisoners perished by suicide. The number of committed suicides was larger than that of attempted suicides. The most frequent types of suicide victims were prisoners of Jewish descent, foreigners, white-collar workers, and old people. The most common motives of suicides were depressive reactions; anxiety; somatic illnesses; the threat of death; emotional motives; loss of emotional support; beatings and tortures; and patriotic and altruistic motives. The most common methods of committing suicide were flinging oneself onto the electrified wires surrounding the camp, hanging, poisoning, cutting one's veins, and drowning. There were also cases of mass suicides, chiefly in the women's camp. Suicides committed from patriotic or altruistic motives testified to the fact that human beings were able to preserve their dignity even in the face of death.

 

Et là, le témoignage d'un survivant des camps.

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Membre, paradoxe sur pattes, 55ans Posté(e)
koadeg Membre 4 285 messages
55ans‚ paradoxe sur pattes,
Posté(e)
il y a 3 minutes, Plouj a dit :

Lorsqu'il n'emmène pas son petit monde avec lui !

oui, en effet, je n'avais pas pensé à ce cas. Les différents suicides (ou tentatives) de mes proches ont été des actes solitaires.

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Membre, Voyageur, 71ans Posté(e)
Plouj Membre 113 530 messages
71ans‚ Voyageur,
Posté(e)
à l’instant, koadeg a dit :

oui, en effet, je n'avais pas pensé à ce cas. Les différents suicides (ou tentatives) de mes proches ont été des actes solitaires.

Du côté de Ma Dame aussi, mais parfois le suicidé emmène ses enfants, plus rarement la famille complète.

C'est le côté dramatique de la situation.

Le pire étant le phénomène de masse en fin de secte par exemple, Waco, Jonstown ..

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Membre, 128ans Posté(e)
menon Membre 11 544 messages
Maitre des forums‚ 128ans‚
Posté(e)

C'est pour cela que cette possibilité doit -être partagée avec ses proches ... Ce sont des sujets sensibles qui , aujourd'hui au 21è s. , peuvent être débattus avec une certaine sérénité .

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Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 23 128 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

 

Bien, alors prenons un autre exemple:

dans les pays dits "sous développés" où l'on meurt de faim et de soif, se suicide-t-on ou lutte-t-on pour sa survie avec toute l'énergie du désespoir ?

Comme le chantait Goldman:

"y'a pas de suicides au Sahel, pas de psychiatres en plein désert..." 

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Membre, Voyageur, 71ans Posté(e)
Plouj Membre 113 530 messages
71ans‚ Voyageur,
Posté(e)
il y a 1 minute, Passiflore a dit :

"y'a pas de suicides au Sahel, pas de psychiatres en plein désert..." 

Euh, je ne suis pas sûr qu'il y ait des statistiques non plus !!!

Encore raté, te suicides pas quand même hein !  :fleur:

 

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Invité Éphron
Invités, Posté(e)
Invité Éphron
Invité Éphron Invités 0 message
Posté(e)
il y a 15 minutes, koadeg a dit :

Quant à l'idée de suicide, au delà du mal être, elle peut en effet être vue comme une forme de liberté, un détachement de soi, une acceptation de l'inéluctable, une victoire sur soi même, avec sois même....Je suppose que là peut se trouver une définition de pensée positive.

Oui. Se représenter la possibilité du suicide, c'est aussi se mettre dans la perspective d'un choix. C'est en ce sens que l'on peut dire qu'il s'agit d'un moment de liberté. Ce peut être une façon de réitérer, pour celui qui décide de ne pas consommer l'acte, son adhésion à la vie.

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Invité Éphron
Invités, Posté(e)
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Invité Éphron Invités 0 message
Posté(e)
il y a 4 minutes, Passiflore a dit :

 

Bien, alors prenons un autre exemple:

dans les pays dits "sous développés" où l'on meurt de faim et de soif, se suicide-t-on ou lutte-t-on pour sa survie avec toute l'énergie du désespoir ?

Comme le chantait Goldman:

"y'a pas de suicides au Sahel, pas de psychiatres en plein désert..." 

Les données sont très disparates, votre argument ne tient pas.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_taux_de_suicide

Qu'est-ce que vous voulez prouver au juste ? Que le suicide, en pensée ou en acte, est un luxe que seuls quelques privilégiés indolents peuvent se permettre ?

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Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 23 128 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
à l’instant, Éphron a dit :

Qu'est-ce que vous voulez prouver au juste ? Que le suicide, en pensée ou en acte, est un luxe que seuls quelques privilégiés indolents peuvent se permettre ?

 

Ne sont-ce pas les pays dits civilisés qui battent un triste record de suicides par an (sans compter les actes manqués) ?

De même que l'anorexie et la boulimie (que l'on peut considérer comme du suicide déguisé) ne sont-elles pas des maladies dites "de civilisation" ?

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Membre, paradoxe sur pattes, 55ans Posté(e)
koadeg Membre 4 285 messages
55ans‚ paradoxe sur pattes,
Posté(e)
il y a 2 minutes, Éphron a dit :

Oui. Se représenter la possibilité du suicide, c'est aussi se mettre dans la perspective d'un choix. C'est en ce sens que l'on peut dire qu'il s'agit d'un moment de liberté. Ce peut être une façon de réitérer, pour celui qui décide de ne pas consommer l'acte, son adhésion à la vie.

j'ai bien compris le concept. C'est bien pour cela que j'insiste sur la différenciation entre "l'idée" et "l'acte".

Désolée si j'ai fait abstraction du mot "idée" dans mon 1er post. Je suis passée directement à l'acte parce que j'en vois encore les ravages dans ma famille. Comme annoncer à une grand mère que son petit fils n'est pas en train de préparer tranquillement ses partiels.... parce que désormais, il ne pourra plus jamais rien préparer. Et cette situation date de moins d'une semaine. Alors entre mon état d'esprit et la question "vous est-il arrivé...". J'ai vite sauté le pas.

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Invité Éphron
Invités, Posté(e)
Invité Éphron
Invité Éphron Invités 0 message
Posté(e)
il y a 9 minutes, Passiflore a dit :

Ne sont-ce pas les pays dits civilisés qui battent un triste record de suicides par an (sans compter les actes manqués) ?

Je vous ai fourni les statistiques de l'OMS. Si vous prenez la peine d'y jeter un coup d’œil, vous verrez qu'il ne semble pas exister de corrélation entre le taux de suicide et le niveau de développement.

il y a 9 minutes, Passiflore a dit :

De même que l'anorexie et la boulimie (que l'on peut considérer comme du suicide déguisé) ne sont-elles pas des maladies dites "de civilisation" ?

L'anorexie et la boulimie sont des maladies mentales, ne mélangeons pas tout.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
il y a 20 minutes, Éphron a dit :

Je vous ai fourni les statistiques de l'OMS. Si vous prenez la peine d'y jeter un coup d’œil, vous verrez qu'il ne semble pas exister de corrélation entre le taux de suicide et le niveau de développement.

L'anorexie et la boulimie sont des maladies mentales, ne mélangeons pas tout.

Il faut garder à l'esprit que les religions condamnent le suicide et culpabilisent les personnes suicidaires.

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonsoir

il est aussi dit que : un scorpion entouré de feu  , finit par ce piquer avec son dart qui serait empoisonné ?

est-ce un suicide en connaissance de cause ?

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Invité Éphron
Invités, Posté(e)
Invité Éphron
Invité Éphron Invités 0 message
Posté(e)
il y a 35 minutes, Yemaia a dit :

Il faut garder à l'esprit que les religions condamnent le suicide et culpabilisent les personnes suicidaires.

Oui. Je crois savoir que c'est au prétexte que la vie est un don de Dieu que le suicide est considéré comme un péché dans le monothéisme. Mais, je vois là une grave incohérence. Si la vie est un don de Dieu, alors l'homme doit pouvoir en user selon sa convenance, comme bon lui semble ; sans quoi il ne s'agit plus d'un don mais tout au plus d'un prêt, d'un placement ou d'un investissement dont le propriétaire, c'est-à-dire Dieu, garde in fine la pleine possession, l'homme ne jouissant de la vie qu'en tant qu'usufruitier si l'on peut dire. Sans doute existera-t-il quelques théologiens qui ne manqueront pas d'opposer leurs arguties à cet argument, mais ils ne feront que compliquer une affaire dont le fond est en réalité très simple.

il y a 40 minutes, le merle a dit :

bonsoir

il est aussi dit que : un scorpion entouré de feu  , finit par ce piquer avec son dart qui serait empoisonné ?

est-ce un suicide en connaissance de cause ?

Le scorpion ne serait pas immunisé contre son propre venin ?

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
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Posté(e)

S affranchir d'un interdit de dieu, c'est s'affranchir du contrôle des hommes d'église. Dieu n'interdit rien. Des hommes oui.

Vouloir se suicider, c'est ne plus appartenir à personne, ni à rien, même plus à soi. C'est peut être là, la liberté ultime.

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