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Nous sommes tous métaphysiquement réalistes


Invité Quasi-Modo

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Invité Quasi-Modo
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Bonjour,

Non seulement l'Homme fait de la métaphysique comme il respire, mais nous sommes tous des réalistes métaphysiques, par opposition aux idéalistes qui se bercent d'illusions.

Par rapport à l'existence d'un être il faut ou bien douter, ou bien dire qu'il existe, ou bien dire qu'il n'existe pas.

Que l'on dise qu'il existe ou qu'il n'existe pas implique une prise de position métaphysique réaliste, par le présupposé implicite qu'il existe une réalité extérieure et indépendante de soi.

Mais douter de l'existence de tous les êtres n'est pas possible non plus, car il faut bien croire à l'existence de la voiture que l'on perçoit au bout de la rue pour s'arrêter avant de traverser la route. Il faut bien croire à l'existence des murs pour ne pas s'y cogner et passer par les portes. Croire à l'existence du précipice pour se détourner lorsqu'on s'en approche. Ou dans un autre registre, il faut bien croire à l'existence du mal pour s'indigner.

Ainsi nous pouvons dire sans crainte que l'idéalisme est aujourd'hui dépassé. Que nous faisons tous de la métaphysique et que nous sommes tous réalistes métaphysiques au quotidien.

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Invité korvo
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il y a 20 minutes, Quasi-Modo a dit :

Mais douter de l'existence de tous les êtres n'est pas possible non plus, car il faut bien croire à l'existence de la voiture que l'on perçoit au bout de la rue pour s'arrêter avant de traverser la route. Il faut bien croire à l'existence des murs pour ne pas s'y cogner et passer par les portes. Croire à l'existence du précipice pour se détourner lorsqu'on s'en approche. Ou dans un autre registre, il faut bien croire à l'existence du mal pour s'indigner.

C'est exactement ce que nous disions si nous étions dans une simulation.

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Invité Quasi-Modo
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il y a 22 minutes, korvo a dit :

C'est exactement ce que nous disions si nous étions dans une simulation.

Pour croire à l'existence d'une simulation, par exemple une matrice, il faut croire que l'ordinateur qui la génère existe.

Pour toute pensée humaine, il y a le présupposé qu'il existe une réalité indépendante de lui et extérieure à lui.

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 004 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
Il y a 16 heures, Quasi-Modo a dit :

Bonjour,

Non seulement l'Homme fait de la métaphysique comme il respire, mais nous sommes tous des réalistes métaphysiques, par opposition aux idéalistes qui se bercent d'illusions.

Par rapport à l'existence d'un être il faut ou bien douter, ou bien dire qu'il existe, ou bien dire qu'il n'existe pas.

Que l'on dise qu'il existe ou qu'il n'existe pas implique une prise de position métaphysique réaliste, par le présupposé implicite qu'il existe une réalité extérieure et indépendante de soi.

Mais douter de l'existence de tous les êtres n'est pas possible non plus, car il faut bien croire à l'existence de la voiture que l'on perçoit au bout de la rue pour s'arrêter avant de traverser la route. Il faut bien croire à l'existence des murs pour ne pas s'y cogner et passer par les portes. Croire à l'existence du précipice pour se détourner lorsqu'on s'en approche. Ou dans un autre registre, il faut bien croire à l'existence du mal pour s'indigner.

Ainsi nous pouvons dire sans crainte que l'idéalisme est aujourd'hui dépassé. Que nous faisons tous de la métaphysique et que nous sommes tous réalistes métaphysiques au quotidien.

Bonjour,

Votre argumentaire n’est pas valide.

L’idéaliste ne traverse pas la rue les yeux fermés, de peur de se prendre une crédible voiture dans sa sensible tronche.

Vous saisissez la subtilité ? Pour l’idéaliste, l’adjectif « crédible » ou « sensible » précède toute réalité présumée extérieure, toute chose présumée exister en soi.

 Je ne développerai pas l’aspect technique, ce serait trop long, sauf si vous m’y invitez.

 

L’idéaliste ne dénie pas la réalité en tant que déterminisme plus ou moins autonome.

Mais il la conçoit comme une notion avaliste, une dimension parmi d’autres.

Alors que le réalisme se conçoit lui-même comme exclusif et récursif, c’est-à-dire autosuffisant et sans autre nécessité que lui-même.

 

Si vous vous intéressez à la physique quantique :

Est-ce qu’un ordinateur quantique peut donner un bon résultat si on ne le vérifie pas ?

En d’autres termes : l’ordinateur quantique explore-t-il le possible ou le crédible ?

Convenez qu'il ne peut pas exister de protocole expérimental capable de le mettre en évidence, ni ça ni son contraire.

Cordialement, Fraction

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Membre, Posté(e)
system3 Membre 625 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, Fraction a dit :

Bonjour,

Votre argumentaire n’est pas valide.

L’idéaliste ne traverse pas la rue les yeux fermés, de peur de se prendre une crédible voiture dans sa sensible tronche.

Vous saisissez la subtilité ? Pour l’idéaliste, l’adjectif « crédible » ou « sensible » précède toute réalité présumée extérieure, toute chose présumée exister en soi.

 Je ne développerai pas l’aspect technique, ce serait trop long, sauf si vous m’y invitez.

 

L’idéaliste ne dénie pas la réalité en tant que déterminisme plus ou moins autonome.

Mais il la conçoit comme une notion avaliste, une dimension parmi d’autres.

Alors que le réalisme se conçoit lui-même comme exclusif et récursif, c’est-à-dire autosuffisant et sans autre nécessité que lui-même.

 

Si vous vous intéressez à la physique quantique :

Est-ce qu’un ordinateur quantique peut donner un bon résultat si on ne le vérifie pas ?

En d’autres termes : l’ordinateur quantique explore-t-il le possible ou le crédible ?

Convenez qu'il ne peut pas exister de protocole expérimental capable de le mettre en évidence, ni ça ni son contraire.

Cordialement, Fraction

Est-ce que pour toi il existe une nuance entre le "déterminisme" et la "causalité" (rapport de la cause à son effet) ?

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 004 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, system3 a dit :

Est-ce que pour toi il existe une nuance entre le "déterminisme" et la "causalité" (rapport de la cause à son effet) ?

Bonjour,

Dans "causalité" il y a "chose".

Or, selon moi, la chose n'est que la partie probante et partageable de l'être.

En ce sens, ce qui est causal est déterministe, mais l'inverse n'est pas systématique.

 

Connaissez-vous l'art fractal ?

C'est une géométrie figurative.

Dans cette discipline, on peut identifier trois natures d'implication :

1 _ L'implication causale :

La cause suffit à l'effet, et l'effet nécessite la cause.

Son symbole figuratif pourrait être l'arbre.

2 _ L'implication référentielle :

Le lieu Paris implique le lieu France, l'objet France implique l'objet Paris.

Son symbole figuratif pourrait être le nid de bulles.

3 _ L'implication homothétique :

La coquille est à l'escargot ce que le camping-car est au voyageur.

Son symbole figuratif pourrait être le flocon de neige.

 

A cette lecture, la causalité n'est pas récursive, c'est-à-dire qu'elle ne se suffit pas à elle-même, et qu'elle nécessite autre chose qu'elle-même.

Cordialement, Fraction

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