Comment une fake news transphobe sur Brigitte Macron s’est-elle propagée en ligne ?

Visée par des rumeurs de transsexualité, Brigitte Macron compte porter plainte.

Soupçonnée d’être née avec un sexe masculin, Brigitte Macron envisage d’avoir recours à la justice pour faire taire les rumeurs, comme le révèle BFMTV.

Sur les réseaux sociaux ainsi que sur des sites Internet qualifiés de complotistes, Brigitte

Macron est accusée de dissimuler sa véritable identité. La première se nommerait, en réalité, Jean-Michel Trogneux. Établi d’après son nom de jeune fille, ce nom s’est transformé en mot-clé viral sur Twitter. Le hashtag subsiste en tête des tendances sur Twitter, accompagné de clichés photographiques de la femme du président de la République, ayant pour vocation de lui trouver des airs masculins. Lundi 20 décembre, BFMTV a indiqué que cette ancienne professeure de français a l’intention de déposer une plainte après la circulation massive de cette théorie jugée transphobe.

Ces ragots proviendraient d’une enquête de Faits & Documents, parue le 29 septembre dernier. Une revue fondée par l’essayiste d’extrême droite Emmanuel Ratier, décédé en 2015. La journaliste à l’origine du papier surnommerait l’amour de jeunesse d’Emmanuel Macron « E.T. l’extraterrestre » sur Facebook, depuis 2018.

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surtout  comment les gens peuvent croire des conneries pareils !!

un peu de jugeote !!

Le 14/12/2021 à 23:25, goods a dit :

Comment une fake news transphobe sur Brigitte Macron s’est-elle propagée en ligne ?

Quand le sexisme se mêle à la transphobie

Pendant deux jours, le mot-dièse #JeanMichelTrogneux s’est retrouvé parmi les sujets les plus discutés sur Twitter France. Une information volontairement mensongère, abjecte et transphobe, largement partagée par l’extrême droite et les cercles complotistes. Et… par Francis Lalanne.

Une supposée « enquête » et beaucoup, beaucoup de transphobie : c’est ce sur quoi se fonde le hashtag #JeanMichelTrogneux, entré dans le top des tendances sur Twitter en France le 13 décembre, et qui y figurait toujours le 14 décembre 2021 dans l’après-midi. Ce sont plus de 34 000 gazouillis qui ont été recensés sur le réseau social, partageant une information volontairement mensongère sur Brigitte Macron, la femme du président de la République.

Selon cette fake news tansphobe, la première dame serait une femme trans, dont le nom à la naissance (qu’on appelle « deadname ») serait Jean Michel Trogneux.

L’histoire est fausse. Mais cette information mensongère est loin de passer inaperçue : partagée par certains des comptes complotistes les plus influents, discutée dans les cercles d’extrême droite et dans les groupes antisémites, elle a pris une ampleur considérable, au point qu’elle est désormais sortie des réseaux sociaux. Comment un discours comme celui-ci a-t-il pu se retrouver parmi les sujets les plus discutés en France ?

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faut être complètement taré pour croire que Mme Macron qui a eu une fille (ou deux) a été en réalité et avant :Jean-Michel Trogneux (un homme !).

Et il y a des milliers de connards pour y croire et d'autres connards pour propager ce type de bobard d'un mec aviné ou débile !

internet permet à des imbéciles de  dire tout et n'importe quoi !!

d'inventer n'importe quelle connerie que d'autres prendront argent content  sans réfléchir une seule seconde !!

Je ne pense pas que les fakes news soient l'apanage ni de l'extrême droite, ni de l'extrême gauche. Les connards n'ont pas de couleur politique.

Et les plus cons n'étant pas ceux qui les lisent et qui y croient, avec délectation bien souvent, malgré leur apparente réprobation. Un peu comme la presse à scandale que tout le monde qualifie de merde mais qui tire cependant à des millions d'exemplaire.

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