Agrivoltaïsme : attention à ne pas tomber dans le panneau.

Agrivoltaïsme : attention à ne pas tomber dans le panneau.

De plus en plus d’exploitants accueillent sur leurs terrains des dispositifs photovoltaïques en contrepartie d’un loyer généreux. Mais des experts s’inquiètent du dévoiement de la pratique, qui privilégierait la production d’énergie au détriment des besoins agricoles.

«On va désormais gagner de l’argent plutôt que d’en perdre si on continuait à faire une culture. On va pouvoir sortir la tête du brouillard», souffle Anne-Pascale Montigaud. Cette agricultrice, dont le mari s’est reconverti en chauffeur routier car le couple ne se rémunérait pas suffisamment sur son exploitation, ne cache pas son soulagement. Les travaux ont enfin commencé sur sa parcelle de 15 hectares, à Bors-de-Montmoreau (Charente), pour y construire des panneaux photovoltaïques. Une centrale de 33 hectares devrait voir le jour d’ici la fin de l’année sur son champ et ceux de plusieurs voisins. Pour conserver la vocation agricole du site, la société Valeco installera des panneaux solaires sous lesquels un autre éleveur fera paître ses moutons. Si la loi interdit de transformer l’usage des terres agricoles, elle y autorise certaines installations «nécessaires à des équipements collectifs», à condition qu’elles ne soient pas «incompatibles avec l’exercice d’une activité agricole». En échange, les propriétaires des terres toucheront un loyer qui leur permettra de continuer à vivre sur leur exploitation sans cultiver cette parcelle.

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 ou comment faire de l'oseille , ou du blé , grace aux panneaux solaires   , sans toucher  le sol  !!!

Le 06/12/2021 à 13:27, boeingue a dit :

 ou comment faire de l'oseille , ou du blé , grace aux panneaux solaires   , sans toucher  le sol  !!!

 je pense que l'auteur veut faire du buzz !

En effet les panneaux photovoltaïque ne sont jamais posés sur une surface labourable ni sur un pré.

Ils sont d'abord implantés sur les hangars ou sur les terrains non labourables ou non accessibles aux engins comme les coteaux ou les rocailles.

Actuellement les anciens centres d'enfouissement d'ordures ménagères sont souvent recouverts d'un parc photovoltaïque. 

Je ne comprends pas pourquoi ces panneaux solaires ne sont pas mis sur les toits des maisons, des super-marchers, des parkings... au lieu de les mettre dans des champs agricoles.

Ils sont sur des hangars, des bâtiments, des bergeries, des étables. Pas sur de la bonne terre. Encore un putaclic de journaliste. Certes des anecdotes et des cas vont exister et révolter le public avec des photos de panneaux qui font de l'ombre à de la bonne herbe.  

Faut pas reflechir bobobonneterre mais rendement  à  l'hectare et bilan financier .

Voilà  la réalité  sur le terrain .

Entre les cotisations sociales msa et autres impots les cours  qui s' alignent sur une agriculture industrielle délocalisée, la delocalisation des services publics etc ,vivre à  la campagne sans un revenu extérieur c'c'est pas gagné  pour le petit ou moyen proprio.

Les subventions ? Sont votées par les gros pour les gros ,et le syndicat principal utilise les petits pour faire le bonheur des gros .

Mais ça faut être  du métier pour savoir.