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Agriculture et alimentation. Les Français veulent manger local.


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Agriculture et alimentation. Les Français veulent manger local.

Priorité au local. Coup de frein pour le bio. C’est ce qui ressort du baromètre Ouest-France Ifop réalisé à l’occasion des Assises de l’agriculture organisées par Ouest-France. Décryptage avec Jérôme Fourquet, directeur du département opinion et stratégie d’entreprises à l’Ifop.

« Après le bio, le local va constituer une nouvelle locomotive », explique Jérôme Fourquet, directeur du département opinion et stratégie d’entreprises de l’institut de sondage Ifop. Ici, un troupeau sur l’Île de Groix (Morbihan).

La Cité des congrès de Nantes (Loire-Atlantique) accueille les Assises agriculture, alimentation et santé, jeudi 2 et vendredi 3 décembre 2021. Rendez-vous majeur du monde agricole et agroalimentaire, cet événement Ouest-France réunit plusieurs centaines de participants autour de thématiques en lien avec l’élevage, la consommation, la transition écologique, sur fond de crise sanitaire.

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Les agriculteurs ont l’impression qu’on ne les aime pas. Ce n’est pas ce que dit cette étude…

Le lien de confiance entre les Français et les agriculteurs est extrêmement solide. Les résultats de ce baromètre annuel le confirment à nouveau. Depuis vingt ans, L’Ifop et Ouest-France interrogent les Français sur ce sujet. La crise du Covid a même conforté cette relation. Les agriculteurs ont été en première ligne pour garantir leur approvisionnement pendant le confinement. Ils ne l’oublient pas.

« Le bio s’est installé dans le paysage »

Pourquoi les Français semblent-ils s’interroger sur le bio ?

Une très large majorité des Français consomment désormais au moins de temps en temps des produits bios : 84 % contre 61 % en 1998. Le bio s’est installé dans le paysage. Néanmoins, alors que ce secteur avait le vent en poupe depuis des années, on assiste à un tassement inédit. La part de ceux qui en consomment régulièrement étant passée de 21 % à 16 % en un an. Le bio semble être victime de son succès.

Il a été en quelque sorte galvaudé ?

Oui, on en trouve partout. Il est mis à toutes les sauces et certains consommateurs s’interrogent. Toutes proportions gardées, c’est un peu ce qui est arrivé au beaujolais nouveau qui, après un engouement extraordinaire a vu ses ventes chuter. Et, par exemple, quelle valeur donner à des haricots bios importés du Kenya alors que la question de l’empreinte carbone de nos modes de consommation est de plus en plus fréquemment posée ? Ils étaient 70 % à faire confiance à l’appellation bio en février 2008, contre 52 % aujourd’hui. Reste à savoir si cela marque une véritable inflexion de tendance ou un trou d’air passager.

Les jeunes sont particulièrement attentifs

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