La vie bascule.

...il est au alentours de midi quand j'arrive sur les lieux du fameux campement et je vois en effet un cheval

Puis un second

Les deux fugueurs sont  de retour.

La roulotte aussi est là , sortant de celle ci le couple croisé plus tôt en sort.

- alors ,  tout est rentré dans l'ordre?

la femme sourit et ils  s'approchent, la conversation s'engage sur les chevaux , je sors une botte de foin de ma camionnette et je vais vers  les animaux, l'homme me dit c'est gentil , me demande combien il me doit et je lui réponds , non rien ça me fait plaisir!

Alors je le disais plus tôt parfois le parfois s'insinue et la vie bascule;

Ils sortent des chaises pliantes de la roulotte et me propose un café, avec plaisir je m'installe ce sont les derniers beaux jours et franchement parler d'autre chose que de tout ce que l'on peut entendre ça me va bien...

Le 27/11/2021 à 15:36, PASCOU a dit :

Les deux fugueurs sont  de retour.

Ah les vaches... ah non zut ce sont des chevaux !  (l'anecdote est bien écrite cependant)

Le 27/11/2021 à 15:36, PASCOU a dit :

...il est au alentours de midi quand j'arrive sur les lieux du fameux campement et je vois en effet un cheval

Puis un second

Les deux fugueurs sont  de retour.

La roulotte aussi est là , sortant de celle ci le couple croisé plus tôt en sort.

- alors ,  tout est rentré dans l'ordre?

la femme sourit et ils  s'approchent, la conversation s'engage sur les chevaux , je sors une botte de foin de ma camionnette et je vais vers  les animaux, l'homme me dit c'est gentil , me demande combien il me doit et je lui réponds , non rien ça me fait plaisir!

Alors je le disais plus tôt parfois le parfois s'insinue et la vie bascule;

Ils sortent des chaises pliantes de la roulotte et me propose un café, avec plaisir je m'installe ce sont les derniers beaux jours et franchement parler d'autre chose que de tout ce que l'on peut entendre ça me va bien...

 

 

 

 

Belle histoire pascounet , comme quoi les romanichelles à qui l'on prête tous les défauts sont des gens comme les autres et là tu te sera fait des copains ,c'est sur que les chevaux ont appréciés la botte de foin et leurs patrons ont vu un brave type avec eux , c'était une bonne journée , mais j'ai eu doute dans le titre , je pensais te voir là à l'article de la mort

bonsoir

il y à longtemps , à la campagne , des roulottes arrivaient tirées par des cheveaux .

les gens du pays avaient le réflexe de rentrer les poules et les autres animaux car , les Romanichelles ( leurs appelation à l'époques ) , étaient réputée pour les vols dans les bascours et jardins ?

certains des habitants se mettaient à l'affut , la nuit dans leurs jardin avec leurs fusil de chasse .les gendarmes venaient l conrtôler ces inconnus .

mais il ne se passait rien .

bonne soirée

Le 27/11/2021 à 16:18, Enchantant a dit :

Ah les vaches... ah non zut ce sont des chevaux !  (l'anecdote est bien écrite cependant)

Bonsoir Pascou,.

Belle Histoire, les larmes aux yeux tu m'as attiré.

Bonne soirée Monsieur

Le 27/11/2021 à 20:36, Ohissa a dit :

Bonsoir Pascou,.

Belle Histoire, les larmes aux yeux tu m'as attiré.

Bonne soirée Monsieur

Bonsoir Ohissa, et merci...

... lundi je verrai si j'ai un peu de temps pour poursuivre.

Le 27/11/2021 à 18:28, PINOCCHIO a dit :

Belle histoire pascounet , comme quoi les romanichelles à qui l'on prête tous les défauts sont des gens comme les autres et là tu te sera fait des copains ,c'est sur que les chevaux ont appréciés la botte de foin et leurs patrons ont vu un brave type avec eux , c'était une bonne journée , mais j'ai eu doute dans le titre , je pensais te voir là à l'article de la mort

Au contraire mon Pinocchio il souffle un vent de liberté, si tu écoutes bien tu l'entendra traversé les feuilles argentées des peupliers...

Le 27/11/2021 à 20:43, PASCOU a dit :

Bonsoir Ohissa, et merci...

... lundi je verrai si j'ai un peu de temps pour poursuivre.

 

Bonsoir Pascou,

Tu, comme nous sur forum, relativiser les méandres de la vie. L'écriture un cataplasme salvateur.

Continue.

Bonne soirée Monsieur

Bonjour Pascou.

Ton texte est évocateur, surtout dans les détails, le chien sur le siège, le foin, le café... lorsque l'on vit en province, ce genre de vécu est familier et revient en flashes. J'aime bien.

A +

Le 28/11/2021 à 07:23, versys a dit :

Bonjour Pascou.

Ton texte est évocateur, surtout dans les détails, le chien sur le siège, le foin, le café... lorsque l'on vit en province, ce genre de vécu est familier et revient en flashes. J'aime bien.

A +

Versys, ça  fait plaisir de te revoir..

Bonne journée. 

Le 28/11/2021 à 08:42, PASCOU a dit :

Versys, ça  fait plaisir de te revoir..

Bonne journée. 

 

Pareil... 

Le 28/11/2021 à 07:23, versys a dit :

Bonjour Pascou.

Ton texte est évocateur, surtout dans les détails, le chien sur le siège, le foin, le café... lorsque l'on vit en province, ce genre de vécu est familier et revient en flashes. J'aime bien.

A +

La vie dans une belle province , là, ça n'a pas de prix

Le 27/11/2021 à 15:36, PASCOU a dit :

...il est au alentours de midi quand j'arrive sur les lieux du fameux campement et je vois en effet un cheval

Puis un second

Les deux fugueurs sont  de retour.

La roulotte aussi est là , sortant de celle ci le couple croisé plus tôt en sort.

- alors ,  tout est rentré dans l'ordre?

la femme sourit et ils  s'approchent, la conversation s'engage sur les chevaux , je sors une botte de foin de ma camionnette et je vais vers  les animaux, l'homme me dit c'est gentil , me demande combien il me doit et je lui réponds , non rien ça me fait plaisir!

Alors je le disais plus tôt parfois le parfois s'insinue et la vie bascule;

Ils sortent des chaises pliantes de la roulotte et me propose un café, avec plaisir je m'installe ce sont les derniers beaux jours et franchement parler d'autre chose que de tout ce que l'on peut entendre ça me va bien...

 

 

 

 

... c'est le visage doux de la femme et son sourire qui me parviennent en premier, ses cheveux noirs et bouclés. Elle est à l'entrée de la roulotte, surveille le café je suppose, l'homme porte un bonnet sur des cheveux longs et gris, une longue barbe,  je le sens plus distant, il ne dit rien.

C'est curieux comme je ne suis pas habitué au silence des gens , mais je respecte celui ci .

C'est elle finalement qui parlera en premier en déposant les cafés sur une sorte de table de fortune, un mug  pour lui , un verre pour elle et une tasse avec une fleur pour moi, celle de la femme je crois.

En moi j'ai pensé que cette tasse était une forme de respect .

Puis en versant le café :

- quelqu'un de la mairie est venu nous prévenir où se trouvaient les chevaux, je n'ai pas répondu je sais, j'ai préféré laisser croire au destin puisque le" parfois" c'est aussi ça.

Elle a continué sur sa lancée, ils sont partis du Maine-et- Loire et vont dans le nord explique- t -elle.

J'ai imaginé le trajet, sept cents kilomètres de petites routes au pas des chevaux, les saisons , l'hiver qui arrive, le mauvais temps.

L'homme a regardé mon appareil photo, que j'avais posé sur ma voiture proche, tu ne prends pas de photos?

- je peux?

- tout ce que tu veux, tu es chez toi ici.

- j'ai pris des photos, nous avons discuté encore et puis finalement j'ai laissé le " parfois",  heureux de cette rencontre.

Arrivé à la maison, j'ai voulu appeler mon pote de la mairie, mais pas de téléphone, je suis retourné au campement, ils étaient assis au même endroit , mon téléphone était sur la table de fortune posé auprès de" parfois" :

je savais que tu allais revenir pour nous dire adieux a t il dit!

En voiture, je ne sais pourquoi mais j'ai pensé à Rabat.

...