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La France veut étendre la réserve naturelle nationale des Terres australes françaises.


romero94

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romero94 Membre 1 072 messages
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Le gouvernement français veut de nouveau étendre la réserve naturelle nationale des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), créée en 2006 dans le sud de l'océan Indien, a annoncé mardi le ministère des Outre-mer.


Suite et source de l'article :

https://information.tv5monde.com/info/la-france-veut-etendre-la-reserve-naturelle-nationale-des-terres-australes-francaises-433657

 

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Membre, 67ans Posté(e)
VladB Membre 13 881 messages
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Ça serait humainement possible qu'il soit dit quoi que ce soit d'intéressant sur ce sujet ?

Car on a beau tout lire, pas moyen de trouver quoi que ce soit de quoi ça parle, quel enjeu, quels effets, quelles conséquences, à part des fonctionnaires qui blablattent et explique que le truc... bref, y aura plus de km2 ou rien ne se passe et où désormais rien ne se passera non plus.

😂

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Membre, 74ans Posté(e)
romero94 Membre 1 072 messages
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Officiellement, il s'agit de préserver une réserve naturelle, officieusement les raisons sont politiques et économiques. (comme la conservation de zones de pêches par exemple)

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VladB Membre 13 881 messages
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Le 23/11/2021 à 22:25, romero94 a dit :

Officiellement, il s'agit de préserver une réserve naturelle, officieusement les raisons sont politiques et économiques. (comme la conservation de zones de pêches par exemple)

Je réitère ma question : c'est quoi la conservation de zones de pêche, quand on sait qu'il n'y a pas de navire de pêche en activité dans le coin ? Je me souviens de chalutiers russe à maille fine qui pêchaient du krill dans nos eaux. On mettait à leur bord un contrôleur. Oui, un frenchie à bord d'un gros chalutier russe. Et puis tout est parti en capilotade car le truc est immangeable et les biochimistes n'ont pas réussis à en faire un potage protéolysé. 

Bref, je comprend toujours rien.

Par contre que Jersey n'octroie pas de licences de pêche contrairement aux accords du Brexit, ça on comprend. 😊

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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 942 messages
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Le 23/11/2021 à 22:12, VladB a dit :

Ça serait humainement possible qu'il soit dit quoi que ce soit d'intéressant sur ce sujet ?

Car on a beau tout lire, pas moyen de trouver quoi que ce soit de quoi ça parle, quel enjeu, quels effets, quelles conséquences, à part des fonctionnaires qui blablattent et explique que le truc... bref, y aura plus de km2 ou rien ne se passe et où désormais rien ne se passera non plus.

😂

Salut

Je ne sais pas si ça a un rapport, je ne sais pas si l'écologie (le science) t'intéresse, moi je trouve ça passionnant . 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Krill_antarctique

Visions futures et ingénierie océanique[modifier | modifier le code]

 
Malgré le manque de connaissances disponibles sur l'ensemble de l'écosystème antarctique, des expériences à grande échelle impliquant le Krill antarctique sont déjà réalisées pour accroître la séquestration du dioxyde de carbone : dans de vastes zones de l'océan Austral, il y a beaucoup d'éléments nutritifs, mais le phytoplancton ne pousse pas bien. Ces zones sont appelées HNLC (High-Nutrient, low-chlorophyll (en), teneur élevée en nutriments mais faible teneur en carbone). Ce phénomène est appelé le « paradoxe de l'Antarctique » et se produirait parce que le fer est absent de la zone34. De petites injections de fer à partir de navires océanographiques déclenchent une très grande chaîne, couvrant de nombreux kilomètres. L'espoir est que ces grandes manœuvres puissent « tirer » vers le fond de l'océan le dioxyde de carbone compensant l'utilisation de combustibles fossiles35. Le Krill antarctique est l'acteur clé dans ce processus car il collecte le plancton dont les cellules fixent le dioxyde de carbone et le convertit en substance carbonée coulant rapidement sur le fond océanique, par l'intermédiaire de ses déjections.
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bouddean Membre 11 942 messages
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https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/ocean-geo-ingenierie-ensemencer-ocean-fer-naidera-pas-limiter-rechauffement-climatique-56039/

Fertiliser l’océan avec du fer, une vieille idée séduisante sur le papier

L'océan absorbe 30 % des émissions de carbone issues des émissions humaines, grâce à deux mécanismes : la dissolution dans l'eau du CO2 et la photosynthèse. Cette dernière est effectuée par le phytoplancton, les microalgues qui transforment le CO2 en oxygène. Or, cette pompe biologique ne fonctionne pas à pleine efficacité dans de vastes régions de l'océan, appelée zones HNLC (high-nitrate, low-chlorophyll), en raison notamment d'une carence en fer. C'est le cas par exemple de l'océan Austral. Des expériences de fertilisation artificielle menées sur de petites échelles (100 à 300 km2) ont montré que l'ajout de fer augmentait effectivement l'activité biologique dans la couche surface, et donc la photosynthèse. D'où l'idée d'étendre cette méthode à l'ensemble de l'océan afin d'absorber davantage de CO2.

Le problème, c'est qu'il ne suffit pas de déverser du fer dans l'eau pour qu'il soit immédiatement absorbé par le phytoplancton. Car en réalité, la majorité du fer coule rapidement au fond de l'océan sans être utilisé. Afin d'être maintenu en surface et de pouvoir être absorbé par le phytoplancton, le fer doit se lier à certains composés organiques appelés ligands. Ces ligands, eux-mêmes produits par le phytoplancton, proviennent de déchets organiques, de cellules mortes ou de sidérophores, des molécules fabriquées par les micro-organismes pour se lier au fer. Une grande « soupe d'ingrédients » qu'ont modélisée les chercheurs du MIT.

Une grande soupe de ligands, fer et macronutriments

Jonathan Lauderdale et ses collègues ont divisé les océans du globe en plusieurs grandes zones, chacune possédant un équilibre différent en ligands, fer et macronutriments (azote et phosphate) pour étudier l'équilibre général du système. L'océan Austral, par exemple, est riche en macronutriments mais présente une faible teneur en fer étant donné sa grande distance par rapport aux sources de poussière continentale. À l'inverse, l’Atlantique Nord est riche en fer et pauvre en macronutriments. Les chercheurs ont simulé la circulation générale entre ces environnements et découvert que le système était déjà parfaitement équilibré.

:D c'est pas la bonne volonté qui manque , des chercheurs ont découvert que l'écosystème naturel était déjà parfaitement équilibré .

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bouddean Membre 11 942 messages
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 Les océans ayant des concentrations élevées en fer ont également des concentrations élevées en ligands, ce qui permet au phytoplancton de se développer et produire plus de ligands. À l'inverse, dans les océans à faible concentration en ligands, le phytoplancton dispose de moins de fer et a donc une activité biologique réduite, ce qui entraîne une moindre consommation de macronutriments », décrivent les auteurs. Fertiliser artificiellement les zones pauvres en fer stimulerait temporairement la croissance de phytoplancton et l'absorption de macronutriments, mais ces derniers ne seraient du coup plus disponibles pour circuler dans d'autres régions, comme l'Atlantique Nord qui dispose des ligands nécessaires à l'absorption du fer. « Le résultat net serait une diminution éventuelle du phytoplancton dans l'Atlantique Nord, ce qui aboutirait à une amélioration nulle de l'absorption de CO2 au niveau mondial », concluent les auteurs.

Fertiliser des océans, un projet déjà hautement controversé

D'autres conséquences néfastes pourraient en outre se faire sentir. « Nous devons considérer l'océan comme un système interconnecté, explique Jonathan Lauderdale. Si le phytoplancton dans l'Atlantique Nord devait chuter, il en serait de même pour toute la vie marine en amont de la chaîne alimentaire qui dépend des organismes microscopiques ». De précédentes études avaient déjà souligné les dangers de cette méthode de géo-ingénierie. Une étude de 2007 parue dans Nature et dirigée par Stéphane Blain, du laboratoire d'océanographie et de biogéochimie de Marseille (CNRS) montrait ainsi que la fertilisation naturelle en fer de l'océan Austral est 10 à 100 fois plus efficace que la fertilisation artificielle. En 2010, une équipe américano-canadienne indiquait que l'ajout de fer provoquait la sécrétion de toxines par certaines microalgues. Il semble bien que cette piste ait définitivement du plomb dans l'aile.

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Membre, 67ans Posté(e)
VladB Membre 13 881 messages
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Le 23/11/2021 à 23:48, romero94 a dit :

Oui, au temps pour moi. J'évoquais l'antarctique, ainsi que les Kerguelen au sujet desquels il n'y a pas de pêche maritimes. Il y en a autour de Madagascar bien évidemment.

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romero94 Membre 1 072 messages
Mentor‚ 74ans‚
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Le 24/11/2021 à 11:55, VladB a dit :

Oui, au temps pour moi. J'évoquais l'antarctique, ainsi que les Kerguelen au sujet desquels il n'y a pas de pêche maritimes. Il y en a autour de Madagascar bien évidemment.

et moi, je citais la pêche (par exemple) parmi les autres potentiels points d'intérêts à préserver. Mais le plus important c'est de se comprendre, que l'on soir d'accord ou pas sur un sujet.

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