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En Egypte la "Sissi-city", une nouvelle ville pharaonique, sort des dunes.


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Garlaban Membre 8 655 messages
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Al Sissi le bon dictateur tel qu'on les aime, avec culte de la personnalité, ré-élection à 96%, répression, massacres des opposants par dizaines de milliers, prisons pleines à craquer, fuite des ONG... l'une des plus grandes réussites des suites du "Printemps Arabe" qui lui a valu d'être décoré de la Légion d'Honneur par le Président Macron en 2020, très discrètement bien sûr.

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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 942 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
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Le 20/11/2021 à 07:51, Garlaban a dit :

Al Sissi le bon dictateur tel qu'on les aime, avec culte de la personnalité, ré-élection à 96%, répression, massacres des opposants par dizaines de milliers, prisons pleines à craquer, fuite des ONG... l'une des plus grandes réussites des suites du "Printemps Arabe" qui lui a valu d'être décoré de la Légion d'Honneur par le Président Macron en 2020, très discrètement bien sûr.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Abdel_Fattah_al-Sissi

Militaire de carrière, il a suivi une formation en Égypte, au Royaume-Uni puis aux États-Unis. Ses compétences et sa loyauté envers le régime égyptien lui valent d'être nommé directeur des services de renseignements militaires par le président Hosni Moubarak. Après la révolution égyptienne de 2011 et l'élection, l'année suivante, de Mohamed Morsi à la présidence de la République, il est nommé ministre de la Défense par celui-ci, succédant au maréchal Mohamed Hussein Tantawi, homme fort de l'armée.

 

Promu vice-Premier ministre après avoir organisé le coup d'État militaire du 3 juillet 2013 contre le président islamiste Mohamed Morsi, il abroge la Constitution égyptienne de 2012, élaborée par les partisans du président déchu, et conforte son influence politique avec l'adoption d'une nouvelle loi fondamentale, parallèle à de nouvelles élections. Il se démet de ses fonctions gouvernementales le 26 mars 2014 pour se présenter à l'élection présidentielle du 28 mai 2014, qu'il remporte avec 96,1 % des suffrages, bien que l'issue de ce scrutin soit contestée.

 

 

Si son élection a permis à l'armée de retrouver pleinement le pouvoir politique qui lui a été ôté à l'issue de la révolution égyptienne de 2011, al-Sissi est globalement présenté comme un dictateur, par les analystes, mais aussi par ses opposants qui le comparent à de précédents chefs de l'État égyptien, eux-mêmes issus de l'armée. Il est réélu en 2018. En septembre 2019, il est confronté à des manifestations, une première dans le pays depuis 2013.

Il est président de l'Union africaine entre 2019 et 2020.

Il mène conjointement une dure répression contre les Frères musulmans pendant laquelle plus de 1 600 membres ou sympathisants, lors des massacres de Rabaa et Nahda10, sont tués2, répression dénoncée principalement par la Turquie et le Qatar, les autres pays, en particulier les États-Unis, restant relativement discrets2. Il se retourne par la suite contre certains de ses partenaires laïques, les éliminant du gouvernement et emprisonnant leurs militants11.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Frères_musulmans

 

La Société des Frères musulmans (en arabe : جمعيّة الإخوان المسلمين ; jamiat al-Ikhwan al-muslimin), raccourcie en Frères musulmans (الإخوان المسلمون ; al-Ikhwān al-Muslimūn), est une organisation transnationale islamique sunnite fondée en 1928 par Hassan el-Banna à Ismaïlia, dans le nord-est de l'Égypte.

Composée d'un appareil militaire et d'une organisation ouverte1, son objectif officiel est la renaissance islamique et la lutte non violente2,3 contre « l'emprise laïque occidentale » et « l'imitation aveugle du modèle européen » en terre d'Islam4,5. Cette organisation panislamiste est officiellement considérée comme organisation terroriste par le gouvernement égyptien6, la Russie7, l'Arabie saoudite8, les Émirats arabes unis9,10 et l'Autriche11. Elle a rapidement essaimé ses idées dans les pays à majorité musulmane du Moyen-Orient, comme au Soudan ou en Afrique du Nord, et a également établi des instances nationales dans des pays non musulmans. Certains groupes de partisans se sont constitués en mouvements autonomes, comme le Jama’a al-islamiya ou le Hamas.

Son opposition fondamentale et parfois violente aux États laïcs arabes a amené son interdiction ou la limitation de ses activités dans certains pays, comme la Syrie et l’Égypte. La lutte contre l’État d’Israël est au cœur du mouvement, et le théoricien du jihad armé, Sayyid Qutb, qui entrera par la suite en rupture avec le mouvement, fut pendant un temps l’un de ses membres égyptiens les plus en vue. Néanmoins, ses différentes branches ont depuis condamné le recours à la violence en dehors de la Palestine. Le mouvement entretient avec les institutions promouvant le wahhabisme saoudien des relations alternant entre coopération et rivalité.

La nébuleuse des Frères musulmans serait coordonnée par la Muslim Association of Britain (en)12 de Londres, s’appuyant sur la banque Al-Taqwa. Néanmoins, selon Xavier Ternisien, elle ne constitue pas une structure pyramidale centralisée mais une mouvance hétérogène, labile et multiforme.

Après la révolution égyptienne de 2011, les Frères musulmans arrivent au pouvoir lors des premières élections législatives démocratiques et libres dans l'histoire du pays. En mai 2012, le candidat des Frères musulmans, Mohamed Morsi, devient le premier président civil élu démocratiquement en Égypte. Le 3 juillet 2013, un coup d'État militaire renverse puis réprime les Frères musulmans. L’Arabie saoudite, emboîtant le pas à l'Égypte, qualifie alors les Frères d’« organisation terroriste »13.

 

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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 942 messages
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Egypte  : comprendre en cinq minutes la crise politique et les manifestations

1000 personnes ont été arrêtées depuis vendredi dernier et un nouvel appel à descendre dans la rue pour demander le départ du président Sissi a été lancé pour ce vendredi.

Des manifestants demandent le départ du président Sissi, le 21 septembre 2019, au Caire.
Des manifestants demandent le départ du président Sissi, le 21 septembre 2019, au Caire.
 
 
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Par Nicolas Berrod 
Le 25 septembre 2019 à 17h07

Les manifestations ont surpris tout le monde. Le week-end dernier, des centaines d'habitants sont descendus dans la rue en Égypte pour demander le départ de leur président, le maréchal Sissi, dans un climat sécuritaire très répressif.

Des ONG ont annoncé ce mercredi que 1000 arrestations avaient eu lieu depuis la semaine dernière. Et un nouvel appel à manifester a été lancé pour ce vendredi, jour traditionnel de colère dans les pays musulmans.

On fait le point sur cette nouvelle très forte contestation sociale et politique en Égypte, huit ans après le début du Printemps arabe.

Quel est le contexte social et politique en Égypte ?

L'Égypte est présidée depuis 2013 par Abdel Fattah al-Sissi. C'est ce maréchal, alors qu'il était à la tête de l'armée en 2013, qui avait mené le putsch ayant conduit au départ de l'ex-président Mohamed Morsi. Celui-ci, leader des Frères musulmans, était lui aussi très contesté par la rue.

Depuis, le maréchal Sissi préside son pays d'une main de fer. Il se targue d'y avoir ramené l'ordre, même si des groupes djihadistes sont toujours présents dans certaines poches du pays et commettent parfois des attentats.

Outre le contexte sécuritaire, la situation sociale et économique est assez critique en Égypte. Près d'un tiers de la population vit sous le seuil de pauvreté, c'est-à-dire avec moins de 480 euros de revenu annuel.

« La période de grâce de Sissi est terminée depuis longtemps. Au début, il se posait en père de la Nation, mais les promesses de 2013 sont quasiment toutes oubliées. Les conditions de vie continuent à se dégrader, et il y a un mécontentement réel », souligne Stéphane Lacroix, chercheur à Sciences-po et spécialiste du monde arabe.

Quels sont les éléments déclencheurs de cette mobilisation ?

Sur fond de difficultés économiques, l'élément déclencheur a été les accusations de corruption lancées par Mohamed Aly. Ce chef d'entreprise et acteur égyptien, qui vit exilé en Espagne, a raconté ces dernières semaines dans des vidéos publiées sur les réseaux sociaux que les autorités lui devaient des centaines de milliers d'euros. Il a aussi accusé l'armée au pouvoir d'avoir « construit de nombreux projets ratés qui n'ont apporté aucun revenu aux gens ».

A priori oui, SISI ; c'est pas trop un démocrate .

 

 

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