Water Horizon, l'économie d'énergie du futur ?

L’air chaud, l’air froid, la vapeur : cela en fait des déperditions énergétiques au sein des process industriels. Ce gisement thermique demeure sous-exploité. En Europe, le gisement industriel de chaleur perdue, ou chaleur fatale, s’élève à 930 TWh annuels, soit l’équivalent de 100 réacteurs nucléaires.

L'entreprise française Water Horizon a développé une technologie adaptée à ce problème : une batterie thermique réversible et mobile, qui récupère et transporte la chaleur perdue. Autrement dit, son procédé permet de valoriser hors site, d’une usine à une autre, la ressource en chaud ou en froid. Data centers, installations pétrochimiques et agroalimentaires ont en l’occurrence des besoins considérables en refroidissement. La batterie thermique, qui tient dans un camion, se consume au gré des besoins énergétiques, à court et à long terme.

Plus d'informations :

https://www.edf.fr/water-horizon-batterie-mobile-valorise-chaleur-perdue

https://water-horizon.com/fr/

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Je poste ça ici pour les quelques scientifiques du coin qui se sentent capables d'expliquer le bouzin mieux que la vidéo ne le fait...

Le 01/11/2021 à 19:16, Tequila Moor a dit :

L’air chaud, l’air froid, la vapeur : cela en fait des déperditions énergétiques au sein des process industriels. Ce gisement thermique demeure sous-exploité. En Europe, le gisement industriel de chaleur perdue, ou chaleur fatale, s’élève à 930 TWh annuels, soit l’équivalent de 100 réacteurs nucléaires.

L'entreprise française Water Horizon a développé une technologie adaptée à ce problème : une batterie thermique réversible et mobile, qui récupère et transporte la chaleur perdue. Autrement dit, son procédé permet de valoriser hors site, d’une usine à une autre, la ressource en chaud ou en froid. Data centers, installations pétrochimiques et agroalimentaires ont en l’occurrence des besoins considérables en refroidissement. La batterie thermique, qui tient dans un camion, se consume au gré des besoins énergétiques, à court et à long terme.

Plus d'informations :

https://www.edf.fr/water-horizon-batterie-mobile-valorise-chaleur-perdue

https://water-horizon.com/fr/

Je poste ça ici pour les quelques scientifiques du coin qui se sentent capables d'expliquer le bouzin mieux que la vidéo ne le fait...

ça ressemble à une annonce d'EDF pour faire plaisir aux écolos !

il est bien dit que c'est un projet malgré une photo montrants un camion en cours de chargement.

Au plan scientifique, l'énergie thermique  possède 2 critères indépendants : la quantité d'énergie en kWh et ensuite sa température en °C.

Pour abaisser les coûts de transports, cette énergie doit d'abord être utilisée sur place.

Elle peut par exemple réchauffer l'air entrant dans un moteur (suralimentation thermique) ou chauffer un bâtiment l'hiver ou encore servir de source chaude à une pompe à chaleur. Depuis toujours les gaz chauds sortant d'un haut fourneau réchauffent l'air et les matières introduits dans le haut fourneau. Idem dans les raffineries et les nouvelles cimenteries.

Parmi toutes les substances qui existent, c'est l'eau qui a la chaleur massique la plus élevée ainsi que ses chaleurs de changement d'état ( fusion de la glace et formation de vapeur). Donc la matière à privilégier pour transporter la chaleur est d'utiliser de l'eau.

Mais transporter de l'eau chaude ou mieux transporter de la vapeur me semble assez coûteux.

Du côté du froid il existe déjà des substances à base de composés salins qui changent d'état cristallin en absorbant de la chaleur (et donnant du froid). On s'en sert dans les glacières

Les chercheurs auraient-ils trouvé la substance miracle tenue secrète bien sûr ?

En région parisienne plus de 150 000 logements sont chauffés (chauffage et eau chaude sanitaire pour douches etc.) par la distribution de vapeur à moyenne pression de 6 bars générée par les gros incinérateurs d'ordures de Saint Ouen, Issy-les-Moulineaux et Ivry (CPCU).

Cette vapeur est ensuite détendue à 2 bars dans les immeubles ou elles passe par un échangeur thermique pour produire de l'eau chaude à environ 50°C.

C'est simple, économique et sans panne d'approvisionnement.

L'excès d'énergie permet de produire de l'électricité.

Les gaz d'incinération sont traités (filtre à manches, neutralisation des gaz acides et piégeage des matières organiques (dioxines, furannes ...) sur résines et charbon actif dont rejets uniquement de vapeur d'eau et de CO2.

Ce système pourrait être étendu mais nécessite des investissements lourds mais rentables à long terme..

Je trouve tout cela très intéressant et sans aucun doute à développer !

Je suis en faveur des économies d'énergie(s) tant que la vie quotidienne reste agréable !