Déconstruction du christianisme

Eh bien  si on déconstruit le christianisme, en tous cas on est en train de reconstruire notre Dame de Paris, au prix de la vie de 1200 gros chênes prélevés sur le dos de dame nature. Une catastrophe écologique  et une folie quand des dizaines et des dizaines de flash floods parcourent follement en ce moment et depuis quelques années toutes les vallées déforestées du monde.

(Je rappelle qu'une végétation très haute draine en hauteur l'eau du sol.,tandis que l'eau ruisselle et prend de la vitesse sur un sol sans végétation et encore davantage sur un sol aménagé imperméabilisé par le béton, les dallages, le macadam...)

Le 02/11/2021 à 05:00, new caravage a dit :

          Non ils ètaient néopayens,si ils ètaient parvenus à leur fin les chrétiens allemands catholiques en tête auraient été aussi éradiqués,certains d'entre ont d'ailleurs gouté aux camps avant la 2e guerre mondiale.

        Par contre on peut relier la haine du juif aux derniers écrits de Martin Luther ( très éclairants)* pour expliquer la complaisance d'une grande partie du clergé protestant envers le pouvoir nazi.

                    Pour la mise au second plan de la femme c'est le cas dans toutes les religions d'origine abrahamique (et pas que!!).

       Néanmoins certaines évoluent pour l'instant à la marge,dans le judaïsme libéral on trouve des femmes rabbins par exemple la subtile Delphine Horvilleur.

      Les cathos aussi ont révisé leur position en abandonnant le concept de juifs déïcides mais cela ne suffit pas à empècher leur déclin qui a de multiples causes,l'ex ( et parfois résurgente) judéophobie ne jouant dans ce quasi naufrage aucun rôle.

           Tant pis tant qu'on garde les oeuvres d'art générés par la civilisation judéo chrétienne des siècles durant .

                 * : Luther était-il antisémite ? (nouvelobs.com).

                               Extrait de l'article du nouvel obs:

                           

Il dénonce les «vantardises» des Juifs (leur lignage, le lien qu’ils entendent instaurer avec Dieu par la circoncision, la détention de la Loi et leur droit sur une terre) et s’efforce par un travail exégétique d’établir le caractère messianique de Jésus. Il expose les soi-disant «calomnies» juives sur Jésus et Marie, colportant au passage diverses superstitions médiévales, par exemple les crimes rituels prétendument perpétrés par les Juifs.

Dans la dernière partie du volume, la plus souvent citée, il appelle à faire cesser les agissements condamnables des Juifs: l’usure, qui vide le pays de ses richesses, le blasphème, les nuisances diverses. Pour cela, il prône une politique d’éradication violente (il conseille ainsi à de nombreuses reprises d’incendier les synagogues), voire l’expulsion, même si ce mot n’est pas présent dans le livre de Luther : «Il faut que nous soyons séparés d’eux et qu’ils soient chassés de notre pays.»

                 Mais je n'ai rien contre les protestants lutheriens ou calvinistes,par contre certaines sectes protestantes US ultra puissantes en ce moment sont bien plus rétrogrades que ce qu'il reste du catholicisme en France ou en Europe.

           

Saint Paul, l'un des premiers chrétiens, parlait de l'unité du genre humain en son temps. "Il n'y a plus ni homme ni femme, ni juif ni non-juif, etc..".

Il ne faut pas confondre le message des Evangiles avec la récupération politique et autoritariste qui a pu en être faite dans les diverses époques de notre Histoire.

Mais précisément, la caractéristique centrale de la civilisation chrétienne c'est qu'elle a une telle passion de l'Autre que la conscientisation et la dialectique finit toujours pas prendre le dessus sur un temps suffisamment long.

La civilisation chrétienne est un humanisme systémique. Et il s'agit de la conserver et la protéger des assauts particulièrement injustes dont elle fait l'objet de la part de luttes sociétales menées par des minorités instrumentalisées par les puissances d'argent pour détruire ce qu'il nous reste de civilisation.

Et le pire c'est que ça retombera sur tout le monde.

Le 01/11/2021 à 11:44, Quasi-Modo a dit :

Bonjour,

Le christianisme est la religion-phare dont l'inspiration aura permis l'égalité dans nos démocraties contemporaines, tandis que même l'idéal révolutionnaire aura amplement repris l'inspiration d'égalité en droit issue du christianisme (cf. article premier de la DDHC).

La philosophie des Lumières, qui est au fondement de la société actuelle et de la modernité, aura elle-même été critiquée par le romantisme contre-révolutionnaire, ainsi que par Hegel qui en repris cette critique, avec l'idée qu'elle coupe l'Homme de Dieu et de la Nature. Cela se voit plus que jamais aujourd'hui car nous sommes en proie aux problèmes écologiques ainsi qu'aux problèmes spirituels d'absence de sens et de nihilisme, les gens étant perdus et ne sachant plus trop vers où se tourner ni quoi transmettre aux nouvelles générations afin d'assurer la bonne continuité de la culture.

Avec Kant, puis Nietzsche, s'achève la déconstruction de la métaphysique et du christianisme, ainsi que l'apparition de la société industrielle, et le résumé de l'Homme à l'homo economicus, producteur/consommateur en lutte désespérée et bien réglée contre les autres par le truchement de l'économie qui sera d'inspiration darwinienne et où les meilleurs seraient sensés mécaniquement émerger et éliminer les moins bons. L'Homme ne se pense plus comme appartenant à la nature mais comme un être à part du reste du monde animal, lui qui doit se rendre Maître et Possesseur de la nature selon la formule consacrée par Descartes. Tout le problème est que l'absence de transcendance et la perte du sacré au sein des peuples finit, dans un grand mouvement de sécularisation, par déconstruire le christianisme, qui pourtant constitue l'un des murs porteurs de l'humanisme moderne, tandis que le matérialisme humaniste n'a pas su irriguer son propre désert moral, et que nous subissons les assauts d'une civilisation étrangère arabo-musulmane qui nous a gardé rancune de notre suprématie, et qui doctrinalement, n'admet pas l'humanisme non plus et prône une inégalité naturelle et voulue par Allah, par exemple entre hommes et femmes, entre homosexuels et hétérosexuels ou entre croyants et incroyants.

En effet, comme je me suis maintes fois exprimé à ce sujet, sans une bonne idée de ce qui fonde la dignité de l'être humain, c'est-à-dire l'idée que chaque individu de notre espèce est porteur d'une valeur identique, intrinsèque, absolue et inaliénable, plus rien ne fonde l'éthique de réciprocité ("Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'il te fasse."), et donc pour assurer la collaboration des Hommes qui voudraient faire société, il ne reste plus que deux options :

-La convergence des intérêts dans un cadre de lutte désespérée des égos déracinés (les Uniques de Stirner) réglementés par l'économie de marché d'inspiration darwinienne, avec le retour du meilleur des mondes et de la main invisible qui concourerrait à façonner ce meilleur des mondes. Dans le fond c'est l'idée du libéralisme mondialisé, tout et chacun étant interchangeable,

-Le sadisme avec une société composée de Maîtres et d'Esclaves, les premiers ayant tous les droits sur les derniers, dans une société dystopique dont on voit poindre certains aspects dans la domination et l'imperméabilité croissante des élites, les Maîtres étant libres de déchaîner toute leur violence sur les Esclaves et étant totalement intouchables, comme le montre par exemple la dystopie de science-fiction Elysium ou même 1984.

L'humanisme, dans sa version athée et matérialiste, ne permet pas de fonder philosophiquement l'idée d'égale dignité de chacun, ce qui sous les coups de boutoirs du déconstructionnisme à la façon de Nietzsche et de ses successeurs à gauche de la gauche (Foucault, Derrida, Guattari, etc.) qui auront proclamé la mort de l'Homme, rend simplement cette option impossible au sein de leur propre camp (on le voit dans les mouvements woke qui sont totalitaires et qui s'importent désormais par la culture américaine et représentent je pense l'avenir de la gauche). Ou encore, cette impossibilité de fonder la dignité, le respect de l'altérité et de la morale républicaine, rend possible l'arrivée d'un tyran ou d'une tyrannie à la 1984, voir à la façon de tonton Adolphe, car plus personne ne sera capable de s'opposer doctrinalement à la mort de l'Homme si le christianisme disparaît.

En une phrase, la déconstruction du christianisme et la perte des repères généralisée nous entraîne peu à peu, je le crains vers une société sécularisée et athée qui ne saura plus ce qui fonde la valeur de la vie humaine, et nous proposera un tout autre système, transhumaniste par exemple, dans lequel l'être humain sera un objet parmi d'autres sur lequel on pourra mettre un prix, ou simplement un esclave. Le totalitarisme lancinant de notre époque a tout à voir avec la déconstruction du christianisme ou la mort de Dieu, auquel une vaste majorité de citoyens ne croit simplement plus (51% d'athées en France selon un sondage Harris récent). Ou alors les musulmans, hébétés de cette décadence et refusant désormais l'assimilation, imposeront leur modèle à toute la société dans un avenir lointain, comme cela aura été imaginé par Houellebecq dans son roman Soumission.

Ne pensez-vous pas que, comme le voulait Hegel, il serait temps de réconcilier l'humanité avec Dieu et avec la Nature, dans un retour du spirituel et une écologie qui devraient s'appliquer à l'échelle planétaire ? Comment, sans le christianisme et ses valeurs essentielles à la démocratie, pourrions nous inspirer un nouveau modèle de société à la planète et sauver notre espèce du chaos ?

En fait c ' est plus complexe que ça , déjà se réconcilier avec la nature c ' est comme croire qu ' elle est toute sympa ? Ben non puisque elle est chaotique , cruelle etc ...

Se sauver du chaos pour notre espèce c ' est pouvoir anticiper sur un monde que trop incertain  ...

Par contre et bonne nouvelle si je puis dire , si ce monde souvent affreux existe il est tout autant possible d ' imaginer une ou d ' autres réalités différentes ...

Finalement , la vie serait le point de vue de tout ce qui peut , pourrait potentiellement exister dans l ' observation des évènements...

Autrement dit , la vie  serait fondamentalement philosophique dans la façon de croire ou de  vivre l ' existence  ...

En fait , socialement l ' humanité ne sera ni meilleure , ni pire étant au somment de ce qu ' elle  pouvait être .C ' est à dire sans une  vraie évolution sur elle même puisque sa survie dépend de critères plus impérieux ...

Dans le fond, la déconstruction du christianisme, initiée par Nietzsche qui proclamait la mort de Dieu, nous fait payer un prix faramineux pour notre choix de société (uniquement pour préserver les grandes fortunes de quelques uns).

Addictions à l'alcool et au cannabis, ainsi qu'un j'm-en-foutisme démotivé d'une jeunesse française qui ne trouve plus sens à son existence dans les récits collectifs qui s'effondrent, manque du sens de l'effort, crise de l'autorité et de la transmission, perte des traditions, consommation massive d'anxiolytiques, d'antidépresseurs voir d'antipsychotiques, en bref nous payons un prix considérable juste parce que nous refusons de poser la question du sens, ou même simplement de lui laisser une place dans notre société.

Et nous ne parlons pas du succès économique chinois, fruit de la fuite de nos industries délocalisées et de l'incompétence de nos dirigeants, ainsi que de l'hostilité de la Russie qui ne devrait pas être notre ennemie, mais nous en veut de suivre les Etats-Unis dont nous ne sommes plus qu'un protectorat. Le constat est terrible. Aucun politique n'est vraiment à la hauteur de la situation.

Ne restera plus que la guerre des Uniques, c'est-à-dire la guerre de tous contre tous, sous la forme d'un darwinisme social lié au libéralisme mondialisé, sans plus de conscience collective ni de communauté morale, et à la fin l'avilissement de la population dans une société qui devient une société du contrôle total, avec le recours aux réseaux et à l'informatique pour tous nous surveiller, voir à terme l'annihilation de l'espèce humaine à cause des catastrophes écologiques qui se profilent.

Qu'à titre individuel certains individus continuent de défendre des valeurs humanistes, y compris des individus athées bien entendu, voilà ce que je ne mettrais point en cause, mais si nous n'arrivons pas à fonder une philosophie des droits de l'Homme, et donc à donner du contenu substantiel à l'idée de dignité humaine et d'humanisme, alors il suffira de changer la constitution pour promouvoir un système anti-humaniste, et plus personne ne sera capable de s'y opposer en son âme et conscience car il n'y aura tout simplement aucune force politique pour s'opposer à ça.

Le christianisme est le mur porteur de l'humanisme et de la démocratie, et sans ses valeurs, nous allons à long terme nous faire imposer des règles antihumanistes, telles que la charia, ou le transhumanisme, ou l'antispécisme, ou le soft power chinois d'une société à la 1984, etc.

Il y a un lien entre l’homme et ce qu’il aspire à être

Religion, morale, éducation...

Aucun de ces modes ne garantit de créer du lien et rassembler 

Au contraire, trouver l’ennemi ou l’étranger permet surtout de nourrir son identité en relief

Suffit de voir comment on se fiche royalement des immigrés et de la misère dans le monde pour être lucide sur les nouvelles valeurs qu’on défend 

Consommer, être individuellement libre, solliciter les aides sociales en revendiquant nos droits, travailler le moins possible etc etc

Voir le religieux ou la religion comme le danger, c’est aussi ne pas se voir lucidement dans la glace et garder nos nouveaux privilèges

Rares sont les projets fédérateurs sur la planète 

Si tout le monde était chrétien, ça baignerait !

Si tout le monde était musulman ça baignerait aussi.

 Le problème c'est qu'il y a des chrétiens et des musulmans ! Plus des juifs ! Plus des athées !

Finalement, il faudrait inventer la laïcité pour que l'on puisse vivre tous ensemble...

Jacques Ellul, qui a développé la thèse de l'autonomie de la technique, a très bien vu qu'il était impossible de reprendre la main sur le cours de la mondialisation, et que par le truchement de la compétition internationale acharnée, il était impossible de politiquement reprendre le contrôle, comme le démontre d'ailleurs très bien l'échec de la COP26 dont les résultats sont pires que médiocres. Maintenant ou plus tard, il n'y a rien à attendre de l'écologie en politique tant qu'elle sera de gauche, surtout que la France, à titre individuel, ne pollue pas tant que ça en comparaison des chinois ou des américains. Cela ne ferait qu'accélérer notre déclin économique et nous courrions à notre perte.

Nous ne saurons jamais résoudre nos problèmes écologiques qu'en venant à bout du monde de la technique de compétition capitaliste internationale acharnée, et donc en réintroduisant de la métaphysique et du sens ou de la spiritualité. C'est ce que Heidegger avait bien vu en dénonçant la métaphysique de la subjectivité initiée par les Lumières et en particulier par Descartes, Kant, et qui s'achève dans Nietzsche, tout en comprenant que les développements industriels du XIXème siècle ont achevé de nous plonger dans la mondialisation, car l'Homme a définitivement depuis perdu le contrôle de l'évolution du monde.

Effectivement, seul un Dieu peut encore nous sauver pour reprendre son propos à la fin de sa vie. Ou plutôt une spiritualité, voir une métaphysique. Pour des raisons historiques évidentes et par un réel soucis de la démocratie et du peuple, mais aussi parce qu'elle permet la réconciliation des opposés et des ennemis que promeut la compétition généralisée, le christianisme est le plus indiqué. Il faut comprendre en profondeur l'influence du christianisme et la consacrer, en réalisant la grandeur de son idéal, au lieu de lui cracher stupidement au visage sans la comprendre.

Le seul moyen philosophique pour introduire une limitation des désirs de l'humain, un contrôle culturel de ceux-ci, consisterait à faire valoir une métaphysique/spiritualité qui ne soit pas utilitariste et néo-libérale, c'est-à-dire dépourvue de valeurs en donnant libre cours aux désirs les plus infantiles et les plus capricieux sans aucun contrôle. Le libéralisme économique est indispensable à notre pouvoir d'achat et notre économie, mais le libéralisme politique doit être limité pour empêcher un glissement vers une absence totale de valeurs et une véritable néantisation de l'humain qui ne serait plus alors qu'une pièce de rechange, un objet, un rouage d'un système bien huilé et non plus une fin en soi, comme cela s'entend dans l'expression affreuse "ressources humaines".

N'êtes-vous que des ressources ? Des moyens ? Ou des fins en soi ?

Puisque le problème du monde de la technique et de son autonomie et son diktat que nous pourrions résumer par : "Tout ce qui peut être fait doit être fait.", et que cela provient de la perte de contrôle liée à la compétition internationale acharnée, à la guerre économique de tous contre tous, guerre des Uniques pour parler le langage de Stirner, (Uniques qui ne sont autre que les sujets nietzschéens dont certains cherchent à se créer eux-mêmes), alors seule une métaphysique de la réconciliation des contraires/opposés, de la pacification, de l'Amour du prochain et de la fin des bouc-émissaires peut permettre de remettre l'humanité sur les rails. Lisez René Girard qui explique très bien pourquoi et comment le christianisme, dans une analyse anthropologie et scientifique, même si elle est inspirée par la littérature, est une religion de la solution à la violence mimétique, qui provient de cette compétition mondialiste acharnée, et à la désignation des bouc-émissaires. Une religion qui est aussi une philosophie de la réconciliation entre l'Homme et Dieu, et donc au final une réconciliation de l'Homme et la Nature par la limitation de la compétition et de la violence mimétique (retour dans le jardin d'Eden qui est à l'image de la Nature, la révolution française pouvant se penser sur le mode de la chute d'Adam et Eve)

Vous trouverez chez Hegel, dont les marxistes oublient volontiers qu'il était conservateur, l'idée qu'il y a identité entre la philosophie et la théologie dans un grand mouvement dialectique. Et Nietzsche ne souhaitait jamais que devenir le Christ, qui était un humaniste, avec une réconciliation des contraires dans le surhumain/christ qui n'obéit pas moins à la dialectique. Si bien qu'il est désormais clair que Hegel et Nietzsche, qui sont les deux voies possibles de la pensée occidentale contemporaine, se réconcilient dans l'avènement d'un nouveau christianisme 2.0 qui ne dit pas toujours son nom mais qui représente l'horizon de la société occidentale et de l'humanité. C'est la seule issue pour l'humanité et pour l'humanisme, à prendre ou à laisser.

Nous payons un prix incommensurable à cause du manque de sens dans nos sociétés et donc dans nos existences, au titre duquel je citais les addictions, les pathologies mentales telles que l'anxiété, la dépression ou la psychose, les suicides, l'absence de sens de l'effort et d'unité du groupe, les problèmes écologiques, l'absence de motivation de la jeunesse qui ne croit plus en rien et préfère se défoncer, l'absence de transmission, la fin de la culture, le déchaînement des forces du ressentiment de la gauche qui ne rêvent que de détruire la démocratie et l'Occident, etc.

Il est temps de remédier à cela. Et de préparer un christianisme qui serait une actualisation par la dialectique révolutionnaire athée, et qui aura compris grâce à Nietzsche qu'il faut internaliser les valeurs christiques d'amour du prochain, de pardon des offenses, de fin de la lutte acharnée et matérialiste des égos et des Uniques, et de compétition mondialiste incontrôlable, et non se dévouer aux abstractions divines ou au sexe des anges qui détournent du soucis du bonheur terrestre par l'espoir toujours remis à demain d'un paradis supra-terrestre.