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Les cinq étapes du deuil : mythe ou réalité ?

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Kira

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Animatrice, Fille infréquentable, 82ans Posté(e)
Kira Animatrice 27 789 messages
82ans‚ Fille infréquentable,
Posté(e)

On entend régulièrement que le deuil est un processus en cinq étapes, distinctes et successives. Mais d’après la psychologue clinicienne Loréna Pol, la réalité n’est pas si simple.

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Peut-être en avez-vous déjà entendu parler dans un film, une série télévisée ou simplement au détour d’une conversation. Les cinq étapes du deuil prétendent décrire les émotions ressenties successivement par une personne après la perte d’un proche.

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Membre, Un oiseau la tête en bas !, Posté(e)
Sittelle Membre 11 523 messages
Un oiseau la tête en bas !,
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 "Nous sommes tous et toutes différents. Il n’y a pas de règle absolue en psychologie », estime-t-elle.

Heureusement qu'elle le reconnait 

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Membre, 51ans Posté(e)
CAL26 Membre 6 761 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)

Elles ne sont qu'un vague repère désignant une tendance.

Le problème du deuil et le plus fréquent est sûrement quand on reste au stade de la dépression. Alors le deuil devient peut-être pathologique. 

Modifié par CAL26
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Membre, 7ans Posté(e)
bouddean Membre 10 555 messages
Maitre des forums‚ 7ans‚
Posté(e)

Un grand malentendu ?

La notion de deuil en cinq étapes trouve son origine dans un livre publié en 1969, “Les derniers instants de la vie”.

Dans cet ouvrage, la psychiatre helvético-américaine Élisabeth Kübler-Ross rapportait son expérience aux côtés de patients en phase terminale. C’est ainsi qu’elle a formulé l’idée des cinq étapes.

Cette proposition n’était pas censée s’appliquer au deuil vécu par les proches de patients. C’est pourtant l’interprétation qui s’est imposée dans l’inconscient collectif, bien au-delà des frontières de la psychologie. 

Il s’agirait des cinq étapes suivantes :

  1. Le déni : le refus de la réalité ;
  2. La colère : une frustration intense, par exemple un sentiment d’incompréhension ou d’injustice ;
  3. Le marchandage : une tentative d’obtenir un sursis en échange d’autre chose ;
  4. La dépression : le renoncement et l’indifférence ;
  5. L’acceptation : la compréhension et l’appropriation de la réalité.

 

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Membre, Posté(e)
MelleNoir Membre 3 952 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Le 31/10/2021 à 13:24, bouddean a dit :

Un grand malentendu ?

La notion de deuil en cinq étapes trouve son origine dans un livre publié en 1969, “Les derniers instants de la vie”.

Dans cet ouvrage, la psychiatre helvético-américaine Élisabeth Kübler-Ross rapportait son expérience aux côtés de patients en phase terminale. C’est ainsi qu’elle a formulé l’idée des cinq étapes.

Cette proposition n’était pas censée s’appliquer au deuil vécu par les proches de patients. C’est pourtant l’interprétation qui s’est imposée dans l’inconscient collectif, bien au-delà des frontières de la psychologie. 

Il s’agirait des cinq étapes suivantes :

  1. Le déni : le refus de la réalité ;
  2. La colère : une frustration intense, par exemple un sentiment d’incompréhension ou d’injustice ;
  3. Le marchandage : une tentative d’obtenir un sursis en échange d’autre chose ;
  4. La dépression : le renoncement et l’indifférence ;
  5. L’acceptation : la compréhension et l’appropriation de la réalité.

 

L'étape trois a un rapport également avec la culpabilité : on se pose des questions .. aurait on pu changer les choses ? a-t-on toujours bien agi avec la personne décédée? c'est l'étape où l'on se fait des reproches où l'on doit combattre notre propre vulnérabilité)

Dans la dépression , il n'y a pas forcément de l'indifférence, c'est plutôt de l'acceptation forcée. Si l'on ne peut accepter l'absence de l'autre, l'étape 5 de l'acceptation totale ne pourra pas se faire correctement. C'est le moment où il faut accepter de réécrire la suite sans l'autre.

Il y a une connexion de mémoire du corps (et selon le degré de parenté ou de lien, le vide à combler sera plus dur à gérer et à vivre). 

On lutte avec "la taille du trou" , le vide que l'absence nous cause. C'est une réadaptation totale à faire. D'où les étapes à vivre.

 

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Membre, 7ans Posté(e)
bouddean Membre 10 555 messages
Maitre des forums‚ 7ans‚
Posté(e)
Le 31/10/2021 à 14:47, MelleNoir a dit :

L'étape trois a un rapport également avec la culpabilité : on se pose des questions .. aurait on pu changer les choses ? a-t-on toujours bien agi avec la personne décédée? c'est l'étape où l'on se fait des reproches où l'on doit combattre notre propre vulnérabilité)

Dans la dépression , il n'y a pas forcément de l'indifférence, c'est plutôt de l'acceptation forcée. Si l'on ne peut accepter l'absence de l'autre, l'étape 5 de l'acceptation totale ne pourra pas se faire correctement. C'est le moment où il faut accepter de réécrire la suite sans l'autre.

Il y a une connexion de mémoire du corps (et selon le degré de parenté ou de lien, le vide à combler sera plus dur à gérer et à vivre). 

On lutte avec "la taille du trou" , le vide que l'absence nous cause. C'est une réadaptation totale à faire. D'où les étapes à vivre.

 

Salut .

D'après ce que je comprends, les 5 étapes concernent les réactions que nous avons face à notre propre mort .

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Membre, Posté(e)
MelleNoir Membre 3 952 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Le 31/10/2021 à 19:15, bouddean a dit :

Salut .

D'après ce que je comprends, les 5 étapes concernent les réactions que nous avons face à notre propre mort .

C'est l'effet de vide que le décès de l'autre provoque en nous . C'est l'absence que l'on ressent et c'est cette absence, ce vide qui nous fait le plus peur et mal et que nous devons soigner par ces 5 étapes.

Plus le degré de parenté , le lien, est important, plus notre corps ressent la mort de l'être aimé, même parfois  avant que celle ci n'arrive.

La mémoire du corps c'est cela, c'est un processus naturel, comme quelque chose qui nous remplissait et qui maintenant nous manque. 

 On ne lutte pas avec la mort, mais avec le manque que celle ci cause en nous.

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 36 708 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)
Le 31/10/2021 à 19:15, bouddean a dit :

Salut .

D'après ce que je comprends, les 5 étapes concernent les réactions que nous avons face à notre propre mort .

C'est ce que j'ai compris aussi. L'article stipule que ces 5 étapes ont été "répertoriées" auprès de patients en phase terminale. Ce qui me semble tout à fait cohérent...

"Un grand malentendu ?

La notion de deuil en cinq étapes trouve son origine dans un livre publié en 1969, “Les derniers instants de la vie”.

Dans cet ouvrage, la psychiatre helvético-américaine Élisabeth Kübler-Ross rapportait son expérience aux côtés de patients en phase terminale. C’est ainsi qu’elle a formulé l’idée des cinq étapes.

Cette proposition n’était pas censée s’appliquer au deuil vécu par les proches de patients. C’est pourtant l’interprétation qui s’est imposée dans l’inconscient collectif, bien au-delà des frontières de la psychologie."

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  • 1 an après...
Membre, Posté(e)
Lowy Membre 1 659 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)

Le déni : le refus de la réalité ;

La colère : une frustration intense, par exemple un sentiment d’incompréhension ou d’injustice ;

Le marchandage : une tentative d’obtenir un sursis en échange d’autre chose ;

La dépression : le renoncement et l’indifférence ;

L’acceptation : la compréhension et l’appropriation de la réalité.

Fausse théorie. On oublie souvent dans ce genre de '' caricature'' émotionnelle que nous sommes totalement différents , que nos ressentis , autant que nos relations aux autres sont quasiment uniques.

 

  • Merci 1
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Membre, 124ans Posté(e)
Forumeur accro‚ 124ans‚
Posté(e)

Le déni : le refus de la réalité ;

La colère : une frustration intense, par exemple un sentiment d’incompréhension ou d’injustice ;

Le marchandage : une tentative d’obtenir un sursis en échange d’autre chose ;

La dépression : le renoncement et l’indifférence ;

L’acceptation : la compréhension et l’appropriation de la réalité.

L'allégresse : la veuve joyeuse

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