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Crack


samba223

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Membre, Posté(e)
pluc89 Membre 12 512 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 1 heure, pluc89 a dit :

Conclusion : supprimer les espèces ferait diminuer considérablement les délits en tous genres : vente de drogues, proxénétisme, recèle, vol d'espèces(il n'y en a plus), vol de biens (plus de receleur), etc.

La Police et la Justice, soulagées d'une partie de ses tâches pourra mieux se consacrer à d'autres besoins : incivilités, violences intrafamiliales, agressions sexuelles, délinquance routière, terrorisme, ...

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Membre, 154ans Posté(e)
Black Dog Membre 5 145 messages
Maitre des forums‚ 154ans‚
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Il y a 3 heures, pluc89 a dit :

Conclusion : supprimer les espèces ferait diminuer considérablement les délits en tous genres : vente de drogues, proxénétisme, recèle, vol d'espèces(il n'y en a plus), vol de biens (plus de receleur), etc.

J'en doute, il y aura toujours des moyens de faire sans espèces.

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Invité stephh06
Invités, Posté(e)
Invité stephh06
Invité stephh06 Invités 0 message
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Quelle décision stupide !!! Alors qu'il eut été si simple de construire le mur quand ils se trouvaient tous à l'intérieur.

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Membre, Posté(e)
pluc89 Membre 12 512 messages
Maitre des forums‚
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il y a 49 minutes, Black Dog a dit :

J'en doute, il y aura toujours des moyens de faire sans espèces.

Le troc ? La carte bancaire ? le virement ? le chèque ? la traite à 30 jours ? la cryptomonnaie ?

Oui, il y a d'autres moyens, mais hors le troc tous ces moyens passent par un compte bancaire... donc repérables.

il y a 2 minutes, stephh06 a dit :

tous à l'intérieur.

Optimiste !:hehe:

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Invité stephh06
Invités, Posté(e)
Invité stephh06
Invité stephh06 Invités 0 message
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il y a 3 minutes, pluc89 a dit :

 

Optimiste !:hehe:

Bon j'admets, mais au moins ceux qu'i s'y trouvaient.

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Membre, 154ans Posté(e)
Black Dog Membre 5 145 messages
Maitre des forums‚ 154ans‚
Posté(e)
il y a 34 minutes, pluc89 a dit :

Le troc ? La carte bancaire ? le virement ? le chèque ? la traite à 30 jours ? la cryptomonnaie ?

Oui, il y a d'autres moyens, mais hors le troc tous ces moyens passent par un compte bancaire... donc repérables.

Les cartes prépayées non nominatives.
Les crypto peuvent aussi être utilisées sans compte bancaire ou alors vie des banques de pays peu regardant.

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Membre, Posté(e)
pluc89 Membre 12 512 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 12 minutes, Black Dog a dit :

Les crypto peuvent aussi être utilisées sans compte bancaire ou alors vie des banques de pays peu regardant.

Est-ce à la portée des pauvres pékins en guenille filmés lors de l’opération de police de ces derniers jours ?

il y a 19 minutes, Black Dog a dit :

Les cartes prépayées non nominatives.

  • Selon la carte non nominative choisie, les frais de rechargement peuvent s’élever jusqu’à 7% de l’opération.
  • Les plafonds de paiement des cartes sont fixés par la loi à 250€ par mois, dont 100€ de retraits d’espèces et 250€ de dépenses.

Ça ne va pas suffire  pour beaucoup et là encore, est-ce à la portée de tous, du plus grand nombre ?

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  • 3 semaines après...
Membre, 128ans Posté(e)
menon Membre 11 525 messages
Maitre des forums‚ 128ans‚
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De Louga au Sénégal à Paris, sur la route du trafic de crack

Par Lorraine de Foucher  (Dakar et Louga, envoyée spéciale)

Publié hier à 04h30, mis à jour hier à 18h26

Ciblés par le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, les dealeurs qui officient dans le nord-est de Paris sont originaires pour la plupart d’une ville agricole du nord du Sénégal, Louga, où le trafic enrichit la population et où les plus jeunes rêvent de partir en Europe à leur tour.

De lui, on ne connaît que son identité, consignée dans une fiche du deuxième district de police judiciaire (2e DPJ) de Paris. Un état civil réel, Cheikh N., deux alias, une date de naissance, une adresse à Sevran (Seine-Saint-Denis), une nationalité, sénégalaise, et une ville d’origine : Louga, à trois heures de route de Dakar, en direction de la frontière mauritanienne.

Le 9 septembre, les enquêteurs du 2e DPJ l’interpellent avec un complice pour trafic de stupéfiants. Les perquisitions permettent de découvrir près de 8 000 euros en liquide et l’attirail de fabrication du crack.

Trois jours plus tard, autre quartier, autre dealeur. Souleymane M. est arrêté en pleine rue dans le 15e arrondissement. Dissimulés dans ses sous-vêtements, des cailloux jaunâtres enrobés de plastique, des bonbonnes de crack. Les policiers, ceux du 3e DPJ cette fois-ci, remontent à son domicile et y découvrent les signes distinctifs des « cuisiniers » : des centaines d’euros en pièces, deux balances, du bicarbonate de soude et un cahier de comptabilité. Depuis deux ans, il fournissait une vingtaine de clients par jour aux portes sud de Paris, Choisy, Ivry, Italie, plus des livreurs. Sa nationalité : sénégalaise. Sa ville d’origine : Louga.

Le 6 septembre, Mamadou D. : encore le 3e DPJ, et un dealeur qui circule à vélo, entre Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), où il vit, et la porte de La Chapelle. A minuit, les policiers fondent sur lui. Dans ses poches, 113 cailloux. Chez lui, 87 autres cailloux, 100 grammes de cocaïne conditionnés en onze ovules, ces emballages signant l’importation guyanaise, et des produits de coupe, de la caféine et de la phénacétine, un analgésique cancérigène retiré du marché. En garde à vue, il reconnaît son trafic, pour aider ses sœurs malades au pays, explique ne gagner que 1 200 euros par mois et faire ça pour financer sa maison au Sénégal, d’où il vient. Sa ville d’origine : Louga.

« Ils n’ont pas de scrupules »

A Paris, deux fois les policiers lui tombent dessus. Deux fois le tribunal, et deux fois l’incarcération, à Fresnes (Val-de-Marne) et à Fleury-Mérogis (Essonne). Il aime bien la prison, il y travaille légalement, il fait chaud, il peut manger trois repas par jour. Il finit par rentrer au Sénégal, où il ­devient peintre. « J’ai trop parlé, les modous vont me tuer », s’émeut-il, bravache et amusé, après avoir ­divulgué les rouages d’un phénomène resté flou jusque-là. Ousmane assume tout : il ne se sent pas coupable d’avoir vendu une ­drogue délétère, petite main d’un système plus grand que lui. Comme lui, d’autres ­modous ont été expulsés et se sont effondrés, à peine capables de se payer un Nescafé, dans une société où le problème n’est pas tant d’être pauvre que « pauvre en espoir ». « Pour moi, c’est une vengeance de vendre du crack en France. Les Français ont pris tout ce qu’il y avait de bien ici, et quoi, nous, on vend juste un peu de crack ? », dit-il pour conclure sa diatribe contre la colonisation.

A Louga, Abdou se rend chez un marabout pour obtenir des amulettes d’invisibilité aux yeux des policiers. Il rachète surtout un visa, apposé sur le passeport de quelqu’un qui n’est pas fiché.

Et le contrôle biométrique avant l’embarquement à l’aéroport de ­Dakar ? Aucun problème, Abdou sait ­comment neutraliser ses empreintes digitales vingt-quatre heures avant le vol. Il faut soit se mettre de l’acide sur les doigts, ou un briquet pour les brûler, ou encore une lime à ongles pour les effacer. Ça fait mal, bien sûr, mais ça ouvre les portes de l’Europe.

Grâce au crack, Abdou construit une maison à Louga. Un trafic dont toute la ville profite. Selon une statistique approximative n’engageant que lui, sur dix Lougatois présents à Paris, la moitié dealerait des cailloux.

Selon le commissaire à la retraite Keita, le financement de visas avec l’argent de la ­drogue est rendu possible par les « voyagistes », ces intermédiaires qui permettent de passer les frontières. Il liste leurs pratiques : « L’infiltration des chancelleries avec la corruption des agents. C’est un business sombre mais qui marche très bien. (…) Les techniques d’effacement biométrique » – exactement les mêmes que celles d’Abdou – ou la voie maritime pour les plus pauvres. Pour lui, ­augmenter les expulsions de modous, c’est « faire de la politique, et pas de la police » : « Si vous virez tous les Lougatois, il y aura, je ne sais pas moi, les Gabonais, ou même les ­Roumains qui prendront le marché, puisqu’il existe », promet-il.

 

https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/10/06/de-louga-au-senegal-a-paris-sur-la-route-du-trafic-de-crack_6144610_3224.html

 

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Membre, 128ans Posté(e)
menon Membre 11 525 messages
Maitre des forums‚ 128ans‚
Posté(e)

Crack: Bordeaux, Rennes, Compiègne… La «drogue du pauvre» fait des ravages dans toute la France

Le crack n’est plus l’apanage des Parisiens. En province et dans les campagnes, d’autres candidats frappent aux portes de l’enfer de cette drogue.

L’alerte a été donnée il y a plusieurs années déjà, mais l’inquiétude monte d’un cran. Le crack, surnommé la «drogue du pauvre», n’est plus un fléau exclusivement parisien. Cette substance dévastatrice, qui provoque une dépendance foudroyante dès les premières doses, s’est en effet répandue sur tout le territoire. Progressivement et discrètement, ce produit, fabriqué à partir de cocaïne coupée avec de l’ammoniaque ou du bicarbonate de soude, s’est infiltré dans les grandes agglomérations, mais aussi dans des villes plus modestes. Comment imaginer ainsi que Compiègne serait un lieu de vente de crack? Mais Rennes, Niort, Mâcon, ou encore Orléans sont aussi touchées, selon les services de police judiciaire chargés de lutter contre ce trafic.

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