Pourquoi les hébreux ne prononçaient pas le nom de leur dieu ?

L'ancienne tradition.

non par prudence de pas prononcer le nom de Dieu en vain ce qui est interdit chez eux

Pour éviter son courroux ?

La dénomination de Dieu dans le judaïsme se fait par le Nom de quatre lettres, YHWH, qui le désigne le plus souvent dans la Torah, mais aussi par de nombreuses métonymies qualifiant les attributs et qualités divines, car le Tétragramme est réputé ineffable en raison du Troisième Commandement : « Tu n’invoqueras pas le Nom YHWH ton Dieu en vain » (Ex 20:7¹).

Mais selon la tradition, il y en a sept : El, Elohim, Adonaï, YHWH, Ehyeh Asher Ehyeh, Shaddaï et Tzevaot.

La tradition juive considère sept de ces noms comme sacrés, devant faire l’objet de règles précises de transcription par les scribes et ne pouvant, une fois écrits, être effacés. Pour l’école de pensée juive qui considère que rien ne peut en définitive être dit de Dieu, ces différentes appellations font référence aux différents rapports de Dieu avec l'homme, au contexte dans lequel on se réfère à YHWH, aux différents aspects qu'on veut mettre en évidence.

La critique académique, et en particulier l’hypothèse documentaire ou ses dérivées, voient derrière cette multiplicité de noms une multiplicité de sources ou de dieux dans l’Israël antique que les auteurs de la Bible se seraient employés à oblitérer.

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Au fond on d'en fout, puisqu'il n'existe pas, n'a jamais existé et n'existera jamais.

C'est un peu comme les celtes qu'avait peur que le ciel leur tombe sur la tête, ou les viking qui craignaient l'eclair de thor etc, chaque peuple à ces traditions craintive envers la nature.

Il y a 10 heures, arrial a dit :

 

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Au fond on d'en fout, puisqu'il n'existe pas, n'a jamais existé et n'existera jamais.

Il y a un point commun et qui existera peut-être toujours, au moins chez le mathematicien, le philosophe ou le poète, c'est cet étonnement d'une part devant la présence de l'univers et d'autre part sur l'émerveillement devant la beauté, la complexité, l'ordre, la symphonie de la vie.

L'analogie 

L'analogie entre la "création" et Dieu est évidemment celle qu'on vit entre la création et l'architecte.

C'est aussi un mécanisme profondément humain puisqu'aucune intelligence artificielle n'a notre capacité de conceptualiser à partir de bribes d'information et de motifs incomplets.

Plein d'autres raisons culturelles, historiques et donc théologiques amènent des représentations précises à cet ordonnancement 

Personnellement, j'ai un certain respect devant certaines formes de célébrations tant qu'elles restent ouvertes.

Ne pas savoir nommer et ne pas vouloir désigner un tel phénomène, si tenté qu'on lui attribue une présence relève de ce point de vue d'un bon sens.

Le zen rejoint cette pensée

Pour qui sait aucun mot n'est ni utile ni même pertinent

Pour qui ne sait pas aucun livre ni aucune série de phrases ne permet d'effleurer la vérité 

Et ne pas le nommer, c'est pour moi une forme d'humilité à ce que nos concepts approchés par un seul mot soient a ce point déficient pour designer cet absolu qu'il vaut mieux même en abandonner l'idée 

D'ailleurs c'est intéressant de voir que l'adoration en des "personnifications annexes" à la "nature divine" n'ait pas le même statut.

Il y a 11 heures, Natture a dit :

L'ancienne tradition.

Vous êtes sûr qui y'avait cette tradition ?

Il y a 12 heures, Natture a dit :

L'ancienne tradition.

Il y a 1 heure, zenalpha a dit :

urs c'est intéressant de voir que l'adoration en des "personnifications annexes" à la "nature divine" n'ait pas le même statut.

Le problème restant que l'Homme serait génétiquement conditionné pour être « croyant », ce qui modère la confiance qu'on peut avoir en un libre arbitre, contemplatif ou pas.

► https://www.science-et-vie.com/archives/cerveau-genes.-.-.-sommes-nous-programmes-pour-croire-41381

il y a 3 minutes, arrial a dit :

Le problème restant que l'Homme serait génétiquement conditionné pour être « croyant », ce qui modère la confiance qu'on peut avoir en un libre arbitre, contemplatif ou pas.

► https://www.science-et-vie.com/archives/cerveau-genes.-.-.-sommes-nous-programmes-pour-croire-41381

La question du libre arbitre n'est dans tous les cas pas tranchée même si en pratique je ne vois pas comment ne pas nous l'approprier "comme si" nous etions certain de l'avoir au quotidien 

De mon point de vue....il m'apparaît...certain... que l'homme est "predisposé à croire" 

Je parle de ce processus qui conditionne la conceptualisation d'une cause probable à une conséquence 

On arrête pas de le faire, il y a un conditionnement par la génétique et par la culture 

Mais il y a des ouvertures aussi

A la génétique, l'epigenetique, à la croyance, des processus de démonstration et de vérifications etc etc etc

Je revendique mon appartenance à cet homme naturel aléa des processus cosmique 

Homo Deus, un projet pour l'homme qui ne m'attire pas.