Une photo, une histoire.

Il y a 5 heures, Elfière a dit :

La rue se rafraichit

Le dallage

Ses pavés ont des envies

De plage

Les gouttes piétonnent

Son visage

Le cliquetis fredonne

Un message

Pour interdire à l'automne

Le passage

La pluie jolie

N'est qu'un adage

De nostalgie

Sage.

 

C'est beau, on dirait des koans

@goods, et toi, tu n'écris pas d'histoire ? 

Tu étais supposé nous écrire la vraie histoire de chaque photo. Tu pourrais nous en écrire au moins une

Le fermier et sa femme, Russie 1954

Le 10/09/2021 à 15:01, Persil-Fleur a dit :

@goods, et toi, tu n'écris pas d'histoire ? 

Tu étais supposé nous écrire la vraie histoire de chaque photo. Tu pourrais nous en écrire au moins une

Je ne sais pas laquelle choisir mais promis je déposerais une pour bientôt.

La je viens de mettre le titre de la photo pour que vous ayez une idée  du contexte dans lequel celle-ci a été prise.

Pour les autres je laisse encore libre à votre imagination pour composer d'autres histoires avant de vous révéler la vraie histoire. 

Il y a 7 heures, goods a dit :

Le fermier et sa femme, Russie 1954

Moya lyubov' ! Viens, mon amour

Mon poêle à mazout, ma douce pelle

Mon pti fourneau,

Moya malen'kava pechka

Tu étais si loin, dorogoy

Je t'ai cherchée partout,

A perte de vue, notre terre était vide

Les plantes ont péri, les insectes ont disparu

L'herbe brûlée, les semences calcinées,

Chaque pierre pleurait ton absence.

Ne cours pas, dorogoy...

Viens tranquillement poser ta main sur mon épaule.

Mes lèvres seront à toi.

Moy kotel.

Il y a 15 heures, goods a dit :

Le fermier et sa femme, Russie 1954

ça c'est une très bonne idée de donner des indications sur la photo, elle permet de rebondir sur l'histoire. C'est un bon exercice, un écrivain fait toujours des recherches pour qu'il n'y ait pas d'anachronisme.

Par contre la photo n'apparaît plus... ? 

La femme du laboureur

Après une dure matinée de labeur,

C’est tout en haut de son champ, triomphant,

Que le laboureur voit arriver son trésor.

Elle court pieds nus dans les sillons,

Tendant sa main vers son aimé.

L’homme ouvre ses bras pour accueillir la dévotion,

D’une femme qui lui apporte son repas,

Mais avant tout, de sa vision de l’infini ;

L’amour.

La corde à linge.

Dans le reflet de leur regard,

Rien de plus beau qu'un échange d'expression,

Les non dits, les éclats de leurs sourires, les pleurs,

C'est cela la vie, un partage intime de leurs émotions,

Sans eux, il n'y aurait point de bonheur.

un Caïd avec sa femme qui marche juste derrière son mari et qui jalouse de la dame qui avait une belle robe commençait à ragoter, mais le caïd mécontent commençait à réfléchir en se demandant s'il n'allait pas enlever son turban et sa moustache pour chasser une des ces gazelles et pourquoi pas lui. les deux autres lascars n'ont même pas daigné regarder ces indigènes qui sont entrain pour lui de polluer le pysage. mais quelques mètres plus loin la belle européenne tombe parterre. il faut dire que le mauvais oeil de la femme en blanc était trop puissant.

les femmes ont toutes voté pour lui et les homo aussi car ils croyaient qu'il était l'un d'entre eux

La part d’ombre donne une sacrée dimension.