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Alain Damasio ou le Vif.


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Membre, 38ans Posté(e)
.iO Membre 5 005 messages
38ans‚
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Alain Damasio, né le 1er août 1969 à Lyon, est un écrivain de science-fiction et de fantasy et typoète français. Son domaine de prédilection est l'anticipation politique. Il marie ce genre à des éléments de sf de fantasy, et de poésie et décrit des dystopies politiques.

C'est par le roman La Horde du Contrevent (ainsi que La Zone du Dehors), qui a remporté le grand prix de l'Imaginaire en 2006 que j'ai eu connaissance de cet écrivain. Quatre des mes amis (deux filles, deux garçons et moi même) avons acceptés le défi. Et finalement,nous admettrons nous être tissés avec ses lignes.

 

Le néphesh

Son imaginaire richement décrit et ses néologismes qui sont l'une de ses nombreuses spécificités, expressions nombreuses dans les ouvrages et sa prose unique tente de créer des mots « denses mais néanmoins assimilables naturellement, des mot habités permettant aux lecteurs de tout bords de se réunir ». À titre de liste non exhaustive de ces néologismes regroupent tours à tours des concepts, des objets, des magies, des disciplines : Sur-humain (mot désignant une vitalité, d’aller jusqu'au bout des capacités humaines) ; Volte (mot « révolte » auquel on retire le préfixe, et désignant la capacité de dépasser la réaction à une société disciplinaire en générant un ensemble de modes de vie qui sont du domaine de l’action. Furvent (terme qualifiant un vent de la puissance la plus brutale) ; Airpailleur (dit des cultivateurs de produits ou animaux vivants dans l'espace entre le sol et les nuages, voir dans les nuages pour certains animaux) ou encore pharéole, un lexique résolument oulipien qui n'aura de cesse de raviver la flamme des lecteurs vis-à-vis de l'inconnu et l'enchanteur. 

Non pas seulement dans les mots, mais toute une imagerie également. À travers d'apparents déserts, des planète Terre aux visage méconnaissables des décors tant singuliers qu'absurdes, ou des sociétés aussi fascinantes que repoussantes...voir incongrues ? Alain Damasio, né Alain Raymond, foisonne de créations qui savent faire écho dans chaque esprits voulant bien se frotter à sa plume. Un cube noir gigantesque planté au sein de la ville comme un objet non identifiable tombé dans une ville sous un ciel ou tout n'est plus que contrôle et où vous auriez bien des comptes à rendre au C.L.A.S.T.R.E ; Une fantomatique tour faite de porphyre vert dressée au milieu d'une mystérieuse lagune perdue elle même dans une étendue d'eau capricieuse et éprouvante d'une distance de plusieurs lunes dans toute les directions ; Une ville qui aurait pour norme "la libéralisation des mots"...La vente des langues, recomposition d'ADN (mais comment y sont ils arrivés ?). En ce qui me concerne j'ai étais ému, violent, triste, fasciné j'ai tout travers ou presque. Tout sauf l'ennui car dans ses univers il n'y a pas de place pour le vide.

Une chose est claire chez Damasio, on ne veut pas en voir la fin. À ce titre...

"Au fur te seront les lettres données sans que la suite ne saches et devras les inscrire à la trace. Libre sera toujours de l'inscription la surface quoique du quintil le dernier mot ne pourra se graver mais seulement à l'encre humaine s'écrire en coulée une silencieusement finale. Après sûrement mourras mais en sachant ce qu'aucun n'a su puisque tel le livre que lu il efface en blancheur la page et le lecteur". El Levir et le Livre.

Énigmatique si en est, plein de promesses il demeure. Le début de sa nouvelle la plus....Damasièsque, l'arabesque la plus complexe qui a bien voulu donné la poésie la plus fine pour moi taillée. Un genre d'appel au départ, au défi imposé ? imposant c'est certain croyez moi. Un voyage dont vous seul tracerez les limites. 

Au travers de ces quelques exemples et Vent Vieux seul sait qu'il m'en reste vraiment beaucoup, j'ai été aux confins de la Terre avec la 34e Horde menée par le Golgoth neuvième du nom, j'ai été résistant dans la Volte au côté de Captp et Slift et ouvert une radio dissidente. J'ai tant espérer revoir Annah et  j'ai partagé de bons moments de rigolades avec les enfants à la lisière sud de la Ville, là où la mer de lait rencontre l'asphalte...avant de me retourner sur l' Horreur qui vous transformerait en gif ou en jpeg...Damasio parle bel et bien de néphesh. De volonté et de Force tout comme de rêves et de désirs, là où tout gestes prend une portée symboliquement infini car peu importe la fin, puisqu'il n'y en aura pas. Dense mais intuitif, nébuleux sans éveiller d'autant plus de curiosité, dur et rude La Trace est faite, quarte juste mi bécarre ça contrecarre et ça ajuste. Jusqu'où irez vous.

 

Oeuvres

  • La Zone du Dehors, Éd. Cylibris, 1999 ; nouvelle version, La Volte, 2007
    Rééd. Gallimard, coll. « Folio SF » no 350, 2009
  • La Horde du Contrevent, La volte, 2004
    Rééd. Gallimard, coll. « Folio SF » no 271, 2007
  • Les Furtifs, La volte, 2019
    Rééd. Gallimard, coll. « Folio SF » no 674, 2021
 
 
Recueil de nouvelles & nouvelles
 
  • Aucun souvenir assez solide, La volte, 2012
    Réédition Gallimard, coll. « Folio SF » no 474, 2014
 
  • "Les Aiguilleurs du ciel", dans Onze pour Mille, Cylibris, 2000
  • "El Levir et le Livre", dans Libelle, éd. du DESS de la Sorbonne, 2001
  • "Les Hauts® Parleurs®", dans Une autre mondialisation en mouvement ?, Mango, 2002, coll. « Regard sur demain »
  • "Aucun souvenir assez solide", dans Galaxies, no 38, 2005
  • "So phare away", dans Galaxies, no 42, 2007
  • "Le Bruit des bagues", dans L'Expansion, no 723, 2007
  • "Définitivement", dans Appel d'air, Les Trois Souhaits, 2007
  • "Disparitions", dans Appel d'air, Les Trois Souhaits, 2007
  • "Annah à travers la harpe", dans Ceux qui nous veulent du bien : 17 mauvaises nouvelles d'un futur bien géré, La Volte, 2010
  • "Vos souvenirs sont notre avenir", dans Le Monde diplomatique, 2015
  • "Demain commence aujourd'hui", dans Ballast, 2016
  • "L’Archipel des Calabs", dans Ballast, 2017
  • "Serf-made man ? ou la créativité discutable de Nolan Peskine", dans Au bal des actifs. Demain le travail, La Volte, 2017

 

Cofondateur du studio Dontnod Entertainment en 2008 avec Aleksi Briclot, Hervé Bonin, Jean-Maxime Moris et Oskar Guilbert, il assure la direction narrative de l'entreprise de 2008 à 2010 avant de confier son poste à Stéphane Beauverger pour se consacrer à l'écriture de son futur roman Les Furtifs.

Il établit les deux premières bibles narratives du jeu Remember Me (univers narratif, thèmes et personnages) avant de diriger un atelier d'écriture de sept personnes pour établir la bible complète de 1 000 pages et la première version du scénario. Stéphane Beauverger la réécrira ensuite six fois pour l'adapter aux contraintes du jeu vidéo. Remember Me est publié en juin 2013 et s'est écoulé à ce jour à 1,9 million d'exemplaires. Le jeu a reçu le prix du meilleur scénario aux Paris Game Awards.

Damasio est également crédité comme script consultant pour l'épisode 1 du jeu vidéo Life Is Strange.

Jeux auxquels j'ai joué évidement, entre la quête d'un passé en 2028 qui a déjà fait l'objet du commerce, enfant engendré du progrès et de la nouvelle criminalité pour l'un et la famosa question "si vous deviez sacrifier ou laisser mourir la personne qui vous est la plus chère, au bout de combien d'échecs tous aussi lourds de conséquences les uns que les autres, vous laisseriez vous finalement aller au fatum" pour l'autre.

 

Jeunesse & autre écrits

  • Scarlett et Novak, Rageot, 2021

 

  • "Sociétés de contrôle et cinéma", sur le site de La Zone du dehors
  • "Appel d'air contre la narcose Sarkozy", sur le site de La Zone du dehors, 2007
  • "La Rage du sage", in Memento mori, 2009 (avec Sliver)
  • Texte de la chanson Bora, de l'artiste Rone
  • "701 000 heures de garde à vue", essai publié sur le site Playlist Society
  • "La Seule Vraie Voie ?", dans le supplément du journal Libération « Demain la terre », novembre 2015

 

Merci d'avoir lu. Les infos sont de Wiki, le texte de moi même.

  • Mondiale™, « livre d’art fictionné », Beb-Deum, artiste numérique, et Alain Damasio, Les Impressions nouvelles, 2017
  • "Notre-âme-des-landes", dans la revue Lundi matin le 10 mai 2018 suite aux expulsions de la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes

La-Horde-du-Contrevent-Damasio-une-1200x820.jpg

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  • 3 semaines après...
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Membre, 42ans Posté(e)
Crève Membre 3 570 messages
Mentor‚ 42ans‚
Posté(e)

J'ai bien aimé Les Furtifs, qui était très attendu.

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Membre, 38ans Posté(e)
.iO Membre 5 005 messages
38ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Crève a dit :

J'ai bien aimé Les Furtifs, qui était très attendu.

Je n'ai pas encore encore eu le plaisir de le lire celui là malheureusement, mais j'ai lu le résumé !! qui m'a fait penser à une de ces nouvelles, le bruit des bagues je crois, une nouvelle sur une société quasi dystopique délirante ou le portable passe partout et pass accès est une bague avec au moins autant de fonction (de souvenir). J'espère qu'il nous en fera d'autres. 

 

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Membre, 42ans Posté(e)
Crève Membre 3 570 messages
Mentor‚ 42ans‚
Posté(e)
il y a 52 minutes, .iO a dit :

Je n'ai pas encore encore eu le plaisir de le lire celui là malheureusement, mais j'ai lu le résumé !! qui m'a fait penser à une de ces nouvelles, le bruit des bagues je crois, une nouvelle sur une société quasi dystopique délirante ou le portable passe partout et pass accès est une bague avec au moins autant de fonction (de souvenir). J'espère qu'il nous en fera d'autres. 

 

En effet, l'idée d'une bague pour nous tracer est intelligente : plus près du corps que le portable, mais plus loin que la puce RFID, puce que la population n'est pas prête à accepter je pense, trop intrusive. La bague est à mi-chemin, un compromis. Elle nous servira de pass, partout, elle peut aussi remplacer le pass sanitaire, l'accès au métro, train, hôpital.

 

Je me tiens au courant des innovations technologiques, car, je pense, elles façonnent notre quotidien, bien plus que n'importe quelle politique. Ceux qui nous dirigent ne sont pas (plus) l'organe de décision politique, savoir si c'est la droite ou la gauche qui passe est pour moi devenu obsolète, inepte.

 

Ce que font les techno-prophètes (Elon Musk, Jeff Besos) est plus important que ce que fait le Président des U.S.A. L'Histoire, pour moi, s'observe avant tout par le prisme de la technologie. Même il y a des siècles : prenons la Renaissance par exemple. Tout a changé en fonction de trois avancées technologiques, que sont : la poudre à canon, la boussole et l'imprimerie. ça a façonné les guerres, l'exploration et la diffusion des idées.

 

Nous vivons des temps où tout s'accélère, la forme de nos sociétés va dépendre de ce qu'on va inventer. Allons-nous vers Le Meilleur des Mondes ?

 

Dans ses interviews, je trouve Alain Damasio très bon, c'est un des meilleurs intellectuels français, avec un très bon logiciel analytique de l'évolution de nos sociétés, je le rejoins entièrement sur ses analyses, notamment : le contrôle par l'outil technologique ne se fera pas uniquement du gouvernement sur ses citoyens, mais par les citoyens entre eux, par nos pairs, c'est-à-dire, le patron sur son employé, le mari sur sa femme, le voisin, etc. On se surveille, on se contrôle les uns les autres, on se police. Nous sommes tous des agents Smith auraient dit les frères (soeurs) Wachowski.

 

J'apprécie la capacité de Damasio à créer ou reprendre des néologismes, et plus précisément des mots-valises, et les faire circuler : écocide, créalité, serf-made-man, techno-cocon, etc. Il a une réelle capacité à développer des idées.

 

 

Dans ses autres idées, on trouve : la technologie nous donne du pouvoir, mais nous enlève de la puissance. Je développerai plus tard.

Dans les trois raisons pour lesquelles nous nous acheminons vers un monde de plus en plus technologique, j'ai relevé : la technologie outille notre paresse, conjure nos peurs, et j'ai oublié la dernière. C'est très intéressant ce point de vue, toutefois, mon propre avis est différent du sien mais tout aussi intéressant. Je puis vous entretenir si vous le souhaitez.

 

Etant spécialiste des littératures de science-fiction, c'est mon domaine, je ne pouvais passer à côté du dernier Damasio qui était attendu comme le messie.

 

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Membre, 38ans Posté(e)
.iO Membre 5 005 messages
38ans‚
Posté(e)
il y a 12 minutes, Crève a dit :

En effet, l'idée d'une bague pour nous tracer est intelligente : plus près du corps que le portable, mais plus loin que la puce RFID, puce que la population n'est pas prête à accepter je pense, trop intrusive. La bague est à mi-chemin, un compromis. Elle nous servira de pass, partout, elle peut aussi remplacer le pass sanitaire, l'accès au métro, train, hôpital.

 

Je me tiens au courant des innovations technologiques, car, je pense, elles façonnent notre quotidien, bien plus que n'importe quelle politique. Ceux qui nous dirigent ne sont pas (plus) l'organe de décision politique, savoir si c'est la droite ou la gauche qui passe est pour moi devenu obsolète, inepte.

 

Ce que font les techno-prophètes (Elon Musk, Jeff Besos) est plus important que ce que fait le Président des U.S.A. L'Histoire, pour moi, s'observe avant tout par le prisme de la technologie. Même il y a des siècles : prenons la Renaissance par exemple. Tout a changé en fonction de trois avancées technologiques, que sont : la poudre à canon, la boussole et l'imprimerie. ça a façonné les guerres, l'exploration et la diffusion des idées.

 

Nous vivons des temps où tout s'accélère, la forme de nos sociétés va dépendre de ce qu'on va inventer. Allons-nous vers Le Meilleur des Mondes ?

 

Dans ses interviews, je trouve Alain Damasio très bon, c'est un des meilleurs intellectuels français, avec un très bon logiciel analytique de l'évolution de nos sociétés, je le rejoins entièrement sur ses analyses, notamment : le contrôle par l'outil technologique ne se fera pas uniquement du gouvernement sur ses citoyens, mais par les citoyens entre eux, par nos pairs, c'est-à-dire, le patron sur son employé, le mari sur sa femme, le voisin, etc. On se surveille, on se contrôle les uns les autres, on se police. Nous sommes tous des agents Smith auraient dit les frères (soeurs) Wachowski.

 

J'apprécie la capacité de Damasio à créer ou reprendre des néologismes, et plus précisément des mots-valises, et les faire circuler : écocide, créalité, serf-made-man, techno-cocon, etc. Il a une réelle capacité à développer des idées.

 

 

Dans ses autres idées, on trouve : la technologie nous donne du pouvoir, mais nous enlève de la puissance. Je développerai plus tard.

Dans les trois raisons pour lesquelles nous nous acheminons vers un monde de plus en plus technologique, j'ai relevé : la technologie outille notre paresse, conjure nos peurs, et j'ai oublié la dernière. C'est très intéressant ce point de vue, toutefois, mon propre avis est différent du sien mais tout aussi intéressant. Je puis vous entretenir si vous le souhaitez.

 

Etant spécialiste des littératures de science-fiction, c'est mon domaine, je ne pouvais passer à côté du dernier Damasio qui était attendu comme le messie.

 

518642.jpg.e74471ee127fb33fc79f1f18158ddd93.jpgChina-Geak-Ring-launch.jpg.b716f1efc0695b43236ad95907b1b7db.jpg

Ça donnerait presque envie pourtant.

Il en parle assez longuement dans un petit livre que j'ai ici, il s'appelle "Le dehors de toute chose", une réflexion de la société à travers ses écrits, très agréable à lire. Il parle d'ailleurs précisément du fameux portable, disant qu'il n'avait pas fait attention à ce si petit objet. Est ce qu'on y va, est ce qu'il a raison...baaah je crois bien que oui, il faut se rendre à l'évidence la société Minority Report est en marche, par le délit ou crime d'arrière pensée notamment. La question serait de BIEN abordé les virages du progrès avec des outils de qualité, soit les gens eux mêmes. 

Je suis d'accord avec quasiment tout ce vous avez écrit, à l'exception de la question gauche-droite et il faudrait discuter de ce qu'apporte la technologie, mais faudrait ouvrir un nouveau sujet car même dans le cas de Damasio ce n'est pas encore la question centrale (pour moi).

Il a une belle façon de le raconter, très connecté avec le réel mais il prend beaucoup de hauteur à la fois. Selon moi, si il devait parlé d'un sujet unique, la question centrale....La résilience de l'Homme. Non ? Ces personnages ont beaucoup de défauts mais un courage infini, beaucoup vont jusqu'à se déchirer (même littéralement) pour ça, ils sont épiques.

Moi je ne suis pas spécialiste du tout mais pensez vous comme moi que ces romanciers là ne regrettent pas spécialement l'avancée mais sont de bonnes vigies ?

 

 

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Membre, 42ans Posté(e)
Crève Membre 3 570 messages
Mentor‚ 42ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, .iO a dit :

 

Moi je ne suis pas spécialiste du tout mais pensez vous comme moi que ces romanciers là ne regrettent pas spécialement l'avancée mais sont de bonnes vigies ?

 

 

c'est une vieille question, qui anime les cercles de lecteurs : est-ce que les romanciers de science-fiction et d'anticipation nous préparent au pire ou nous préviennent, ou nous protègent (encore plus prétentieux !). Qu'est-ce qu'une vigie, si les bateaux viennent s'empaler quand même ? Je n'oublierai jamais le roman 1984, qui avait 60 ans d'avance.

 

Damasio, sur l'avancée technologique, est critique. Il n'a pas de téléphone portable, il l'a refusé dès le début. Il apprécie la série britannique Black Mirror.

 

Pour Werber, la technologie est neutre. Ce qui ne l'est pas, c'est celui qui s'en sert. Depuis le marteau, qu'on peut utiliser pour enfoncer un clou, ou pour fracasser le crâne du voisin, la technologie, pour Werber n'est pas fautive. C'est l'utilisation qu'on en fait, qui peut l'être.

Pour Damasio, cet avis est à nuancer. Certaines technologies ne peuvent avoir qu'une utilisation pernicieuse.

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Membre, 55ans Posté(e)
guernica Membre 22 528 messages
Maitre des forums‚ 55ans‚
Posté(e)

ça dépend, certains tapent en plein dans le mille, d'autres nous font rêver

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Membre, 38ans Posté(e)
.iO Membre 5 005 messages
38ans‚
Posté(e)

Nous faire rêver oui, dans les deux cas ils sont très bons et leurs avis servent à tous et l'un n'empêche pas l'autre. Et quand la poésie s'en mêle alors là c'est un régal. Ils ont l'air même meilleurs dirigeants que certains en plus du mérite de prévenir au moins même si tout les chocs ne sont pas évitables. Je le préfère a Werber qui lui a plus de drôlerie selon moi.

Ça m'étonne pas qu'il apprécie la série Black mirror qui d'ailleurs, dans La zone du dehors on trouve des aspects communs comme dans les nouvelles d' Aucun souvenirs assez solide Je pense que ça vous plairait si vous ne l'avez pas déjà lu trop juste cette série, trop bien faite, d'ailleurs Black mirror est déjà une réalité mais mais mais j'ai peur de succomber au sujet (.^^.)

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Membre, 42ans Posté(e)
Crève Membre 3 570 messages
Mentor‚ 42ans‚
Posté(e)

J'ai lu donc Les Furtifs, mais aussi La Zone du dehors dernière mouture (il y a eu deux versions), So phare away (que je n'ai pas compris), Scarlett & Novak (que j'ai adoré), et j'ai tenté La Horde du contrevent, mais j'ai laissé tombé, je ne suis pas entré dans cet univers.

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Membre, 38ans Posté(e)
.iO Membre 5 005 messages
38ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Crève a dit :

J'ai lu donc Les Furtifs, mais aussi La Zone du dehors dernière mouture (il y a eu deux versions), So phare away (que je n'ai pas compris), Scarlett & Novak (que j'ai adoré), et j'ai tenté La Horde du contrevent, mais j'ai laissé tombé, je ne suis pas entré dans cet univers.

Je n'avais pas su qu'il y avait deux versions, merci pour l'info. Elles diffèrent de beaucoup ? J'avoue je regrette que vous n'ayez pas lu La horde cela dit, l'essentiel serait plutôt dans le reste de ces productions alors vous êtes pardonné. Mais c'est vraiment une pièce unique.

Est ce que vous pourriez m'envoyer les interwiews que vous auriez sélectionné ?

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Membre, 42ans Posté(e)
Crève Membre 3 570 messages
Mentor‚ 42ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, .iO a dit :

Je n'avais pas su qu'il y avait deux versions, merci pour l'info. Elles diffèrent de beaucoup ? J'avoue je regrette que vous n'ayez pas lu La horde cela dit, l'essentiel serait plutôt dans le reste de ces productions alors vous êtes pardonné. Mais c'est vraiment une pièce unique.

Est ce que vous pourriez m'envoyer les interwiews que vous auriez sélectionné ?

J'avoue, je suis déçu de n'être pas entré dans La Horde, qui est très réputé ; je suis passé à côté (ou en-dessous) mais d'un autre côté, ce n'est pas vraiment de la science-fiction, on apparente cela plus à de la fantasy, genre que j'affectionne moins.

 

Je ne sais pas pour La Zone, car je n'ai pas lu l'autre version. Mais ça me plait moyen, qu'un auteur, surtout en science-fiction, modifie son oeuvre après coup. Surtout quand il s'agit d'anticipation ; ce que j'aime aussi en science-fiction, en plus de me faire rêver, frissonner, questionner, c'est le caractère prédictif de l'oeuvre. Certains auteurs sont bons à court terme (Houellebecq), d'autre à moyen terme (Ira Levin pour Un bonheur insoutenable), d'autres à très long terme (Orwell, Huxley).

 

Concernant ses interviews, je ne sais plus lesquelles j'ai préférées, mais il est bon à chaque fois, j'en ai vu des heures, et je continuerai. Il a un vocabulaire riche. Ce sont des interviews sur You Tube que j'ai visionnées.

 

A part ça, je l'ai lu aussi ici :

image.jpeg.65fc4e3d0163bb39c523ba834fb43653.jpeg

Mais je sais pas s'il est déjà sorti (je l'ai lu en avant-première :p)

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Membre, 38ans Posté(e)
.iO Membre 5 005 messages
38ans‚
Posté(e)

@Crève, j'ai regardé quelques interwiews de Damasio, je n'y ai quasiment rien trouvé à redire peut-être  à la fin de celle faite par Thinkerview..., peut-être que je devrais continuer justement. Je vais essayé d'en trouver une qui parle plus de recette poétiques.

À part sur le thème du RAP dans l'interview de clique TV, mais ça doit être à cause de ViktOr.

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Membre, 42ans Posté(e)
Crève Membre 3 570 messages
Mentor‚ 42ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, .iO a dit :

@Crève, j'ai regardé quelques interwiews de Damasio, je n'y ai quasiment rien trouvé à redire

Vous voulez dire que vous l'avez apprécié ?

Vous êtes d'accord avec ce qu'il dit ?

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Membre, 38ans Posté(e)
.iO Membre 5 005 messages
38ans‚
Posté(e)
il y a 13 minutes, Crève a dit :

Vous voulez dire que vous l'avez apprécié ?

Vous êtes d'accord avec ce qu'il dit ?

Non, je pense que à l'image de la littérature qu'il emploie, le rap ne doit pas être dénué de poésie ou d'une finesse chirurgicale qui permettrait d'en faire un art. Ce que j'en tire, résonne d'une manière trop concordante trop en accord, trop syn-Chrone avec ce que propose l'environnement actuel. Dans les divers milieux qu'il propose il y a toujours de la violence à divers niveaux, mais toujours sublimer par la poésie.

À la différence avec la Dubstep que j'aime beaucoup où l'on retrouve la même violence très brute presque martial quelque part mécanique, la Dubstep en plus du côté plus instable que le RAP grâce aux effets sonores potentiellement infini le mérite de jouer avec la perception de l'espace, de s'amuser avec les sons et même les couleurs. Dans le RAP,  en tout cas celui qui est majoritairement proposé on utilise les pauses, la portée insurrectionnelle et l'effet percutant est la même, mais, sans magie poétique à cause de cette concordance à peine incarnée voir pas du tout si on fouille un  peu. De la congruence sans âme un peu.

Pour le reste je suis trop d'accord avec tout ce qu'il dit, hormis quelques détails par ci par là et je n'arrive pas trouver pour l'instant des interviews traitant uniquement de sa poésie.

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