Archéologie d'un rêve...

Le lion, la chaise en bois

et moi.

 

(On dirait le titre d'une fable !)

 

Je commence par les "faits" tout crus !

Un Lion....

Un vrai lion ! Mais il me semble qu'il était relativement... petit. Comme un gros chien. Mais c'était un lion tout de même, ça-à-dire extrêmement dangereux.

Un félin.

Vous savez la rapidité des "gestes" d'un félin ? D'un animal dont la rapidité phénoménale découle des nécessités du "struggle for live" : Ou t'es rapide ou tu meurs ! On n'est pas à la hauteur, nous, là. L'humanité s'est ramollie, ramollie... On craint plus rien, nous ! Sinon nous-mêmes et nos propres bêtises. Bref, ils envoient la patte ces animaux, -et la griffe- (je vous rappelle qu'il s'agit d'un lion) à une vitesse qu'on ne peut pas enregistrer. Il faudrait des centaines d'images à la seconde.

Même la Titinette hier... Un Yorkshire  de 2 kilos : je fais semblant de lui chiper son biscuit... Je m'y attendais pourtant et j'avais tout prévu, mais elle a lancé sa patte à une telle vitesse que j'en ai renversé le café que je tenais dans l'autre main !  Alors, un lion, même petit... vous pensez ! La même vitesse avec la méchanceté des griffes !

Il s'était sans doute évadé de sa cage, le dit lion. Depuis la gauche. Hors, pour moi, en digne homo... (attendez, attendez !) en digne homo sapiens, un animal doit rester dans sa cage !

Et s'il en est sorti, je l'y fais rentrer !

Il y avait une chaise en bois à portée de main (et que ça). Je l'ai prise par le dossier... et j'ai donc repoussé le lion des 4 pieds de la chaise... Un certain temps...

Il ne se laissait pas faire ce satané lion ! Alors, j'ai fait ni une ni deux : Je lui ai envoyé un coup de ma chaise sur la tête !

-- Couché !

Erreur gravissime !

Parce que ça, ça l'a mis carrément en pétard Notre Lion Sauvage quoi que pas plus grand qu'un gros chien. Il est partit d'un trait sur la droite pour faire le tour du pâté de maison et revenir m'attaquer par la gauche... Par  le côté. (A l'abri de la chaise).

Mais moi, vous me connaissez ? Là dedans (dans le ciboulot) ça carbure à fond à la moindre occasion. Alors, j'ai fait le point :  C'est un lion. DONC un être inférieur ! Mais plus rapide ! Et en outre, plein d'instincts que moi j'ai perdus et remplacés par ma vive intelligence...

Plein d'instincts dont l'odorat !

Conclusion : Ce lion, aussi vite que je courre ne pourra que me retrouver grâce à cet instinct animal : Il SENTIRA ma trace !

Alors ? Que faire ? Ne pas laisser la moindre trace olfactive  sur le sol ! Donc ?

 JE ME SUIS ENVOLÉ !

C'est ça le génie ! Léonard de Vinci et sa machina volanté !

Sauf que moi, je vole sans machine. C'est le progrès !

Je suis arrivé en planant vers le bas du village. Il était une heure du matin. (la vraie heure !) et j'ai pensé : je vais demander asile à mon copain Alain, (le guitariste). Mais cependant j'hésitais à le réveiller à une pareille heure...

Eh ben non ! Ils étaient tous à leur balcon du deuxième étage. Il avait dû se passer quelque chose dans le quartier... Peut-être une immeuble qui s'était effondré ? Mais je suis pas sûr.

Bref en volant, j'atterris direct sur son balcon, raconte toute mon histoire de lion qui m'en veut à mort suite à mon coup, de chaise sur sa tête, et bien sûr, mon copain, me croit et accepte de m'offrir l'hospitalité, le temps que l'affaire se tasse.

J'ai alors pensé que j'aurais dû avertir les autorités, car même si moi, je m'en suis bien tiré, un lion qui se promène n'importe où dans les jardins, c'est quand même dangereux ! N'importe qui pourrait tomber nez à nez et se faire dévorer...

Mais j'ai pas eu le temps : je me suis réveillé avant...

Alors, un bon conseil, vous tous : faites gaffe ! Un lion court toujours par la campagne ! Il n'est pas gros, MAIS C'EST UN LION !

 

 

CHAPITRE II : Solution !

D'où est venu ce rêve insensé ? Et j'ose même le dire : débile ?!

Dans la journée je suis passé au moins dix fois par là, entre la table et le mur :

Il y a le lion, et le créneau lumineux par où il a pu sortir de sa cage, et la chaise en bois qu'il me fallait repousser à chaque passage contre la table.

Le même jour, mon copain Alain qui s'occupe de l'arrosage des jardins nous a remis une lettre dans la boite comme quoi ils avaient pu réouvrir l'eau des "neuf Fonts".

On peut donc arroser à foison ! J'exagère ! Disons qu'on peut bien arroser........