Aller au contenu

La voie de la vie en harmonie.

Noter ce sujet


.iO

Messages recommandés

Membre, 37ans Posté(e)
.iO Membre 5 005 messages
37ans‚
Posté(e)

L’iaidō (居合道) est un art martial d'origine japonaise basé sur l'action de dégainer le sabre et de frapper (de taille ou d'estoc) en un seul geste. Plus exactement, le but est d'exécuter une technique, avant l'adversaire, choisie en fonction du lieu et du contexte de la situation. Tout comme pour les autres budô, cette discipline se focalise principalement sur la perfection des mouvements et la démarche spirituelle (influence du zen), l'efficacité technique, quant à elle, devient de plus en plus importante au fur et à mesure que le pratiquant augmente en grade.

Depuis quelques années, certains sensei japonais prônent une démarche plus offensive, dirigée vers un iaidō de « combat », plus proche du iaijutsu.

 

Le terme iaidō (居合道) est composé de trois kanjis signifiant approximativement :

  • « vivre », « exister » (, i),
  • « harmonie », « union » (, ai),
  • « voie » (, ).

Iaidō peut donc se traduire par « la voie de la vie en harmonie », ou « exister en union avec la voie ». Le préfixe « i » peut aussi être interprété par le chiffre 1, l'unité : « la voie de l'unité de l'individu », en lui-même pour être en harmonie avec soi et avec les autres.

Nakamura Taisaburō hanshi, 10e dan, en dit ceci :

« Iai to wa, hito ni kirarezu, hito kirazu. » « Le iai, c'est ne pas tuer les autres et ne pas se faire tuer par eux à la fois. »

« Jiko no renma ni, shuyou no michi. » « L'entraînement, le polissage des aptitudes, la voie de la discipline, c'est se cultiver soi-même. »

L'essentiel de la pratique du iaidō consiste en l'apprentissage et l’exécution de katas (séquences de mouvements précis), s'exécutant la plupart du temps seul et correspondant à un scénario. Ils démarrent soit debout (tachi iai), soit à genoux au sol (seiza), soit dans une position avec un seul genou au sol (tate hiza). Ces formes constituent autant de supports à l'enseignement et permettent la transmission de l'ensemble des techniques d'une école.

Ces katas se composent à la base des quatre mêmes étapes :

  • Dégainer et première coupe : nukitsuke ou nukiuchi ;
  • Coupe principale : kiri tsuke ou kiri oroshi ;
  • Nettoyer la lame : chiburi ;
  • Remettre la lame au fourreau : notō.

On distingue aussi une partie importante propre à de nombreux katas selon les écoles : furikabutte, l’action de « brandir le sabre ». De nombreuses variantes, coupes, frappes d’estoc, frappes avec la poignée du sabre, sont ajoutées dans certains katas.

Ces katas doivent être « habités » par le pratiquant, et induisent des notions fondamentales propres à tous les budô :

  • Zanshin : la vigilance active, le ressenti, la perception de l'environnement ;
  • Seme : la menace, construction de l'attitude exprimant la capacité de réaction instantanée ;
  • Netsuke : le regard global, non focalisé, perception visuelle large ;
  • Kokoro : le cœur, l'esprit, l'audace, l'honnêteté, la sincérité (terme difficilement traduisible). 

 

HISTOIRE 

Avant le XXe siècle

Autour de la pratique du sabre des samouraïs existaient deux types de koryû (écoles anciennes) complémentaires, les ken-jutsu ou techniques de maniement du sabre, et les iai-jutsu, techniques consistant à trancher en dégainant. L’iai a été codifié à la fin du xvie siècle par Hayashizaki Jinsuke Shigenobu, et rapidement répandu à travers les écoles traditionnelles. Shigenobu serait le nom d’une personne née à Sagami (actuellement Kanagawa), en Tenmon 17, soit en 15491.

Selon des récits plus anciens, les techniques de Shigenobu ont porté différents noms: hayashisakishinmei musōshin musōshigenobu. Il existe de nombreuses variations dans la biographie de Shigenobu et il est difficile, parmi tous ces récits, d’établir une certitude. Mais on peut dire qu’ils ont pour point commun de désigner Shigenobu comme celui qui est à l’origine des différents styles de iaido. Parmi ceux-ci, on compte Tamiya Heibei Narimasa (style Tamiya), Katayama Hoki Morinaga Yasu (style Hoki).

XXe siècle

Ce n'est qu'au xxe siècle que le terme iaidō fait son apparition, et devient un art plus philosophique, consacré à la recherche du geste pur et à l'éveil spirituel. Un nom important à citer pour cette évolution est Nakayama Hakudo (entre autres 29e sōke de Musō shinden ryū iaidō, sōke de Shinto musō ryū jodo).

Les katas enseignés par les koryū répertorient les gestes et situations courantes de combat. Leur pratique permet un apprentissage conduisant à une fluidité des mouvements et une réponse rapide dans ces situations de combat.

 

Technique  

Tenue du sabre

Le sabre se porte et se tient de la même façon que l'on soit droitier ou gaucher. La main droite et la main gauche ont chacune un rôle particulier qui n'est pas directement lié au fait que ce soit la main dominante ou non. Il existe d'ailleurs des sabreurs gauchers : par exemple Saitô hajime.

La coupe en iai est perçue comme rapide car le peu de force apparente que nécessite le retrait du sabre tout au long du saya (ou fourreau) augmente la vitesse. L'iaidō ne nécessite pas ou peu de force, si ce n'est celle nécessaire au maintien du sabre, car la longueur du katana ou shinken (lame d'environ 75 cm) ajoutée à la longueur d'un bras font que l'extrémité de la lame se déplace très vite et c'est cette extrémité (le dernier 1/3) qui sert à trancher. Or, le katana pèse entre 1 et 1,5 kilogramme et se déplace à grande vitesse, il faut donc le maintenir assez fermement pour que l'inertie ne le fasse pas partir.

 

Entrainement

 

L’entraînement au iaidō peut se qualifier de pratique « individuelle / collective ».

Individuelle car sans partenaire direct, hormis dans la situation virtuelle du kata.

Intellectuellement, c'est principalement un travail approfondi sur la concentration. Physiquement, sous des aspects souvent calmes, l'entraînement — surtout pour les départs en seiza (à genoux) ou tate hiza (un genou au sol, assis sur le talon de la même jambe) — fait intervenir des muscles puissants des jambes — fessiers, adducteurs, psoas iliaque, jumeaux, ischio-jambiers gourmands en énergie —, ainsi que toute la ceinture abdominale, à partir de positions en flexion maximum, et fournit un effort propre à l'endurance et la puissance (force-vitesse).

Cette pratique bien menée ne provoque aucun traumatisme et peut se poursuivre sans problème jusqu'à un âge avancé, avec toutefois une réserve pour les genoux. On note en effet que certaines écoles exigent le port de protections de type genouillères, lors de la pratique des katas notamment.

Collectif (?)

Collective, car l'exercice d'apprentissage demande un rythme spécifique pour chaque niveau d'étude et pour chaque école. Ce rythme, ce déploiement collectif d'énergie, appelé ki awase, « porte » le pratiquant, bien au-delà du stade où il aurait arrêté s'il était seul. De plus, l'exercice consistant à suivre exactement le rythme du professeur ou d'un élève avancé, fait partie de l'étude dans l'objectif de la mise en harmonie instantanée indispensable lors d'un duel (i, « unité » et ai, « harmonie »).

 

Matériel

L'entrainement se fait avec un iaito ou un bokken afin de ne pas abîmer son katana ou son shinken. En effet, l'utilisation d'un katana peut provoquer un accident chez les débutants (un proverbe japonais prétend que si l'on approche ses doigts du fil d'un katana, ceux-ci seront instantanément découpés…).

Le wakizashi et le katana forment le daisho. Le wakizashi est un sabre court manié d'une seule main, il servait d'arme secondaire et sa présence était donc salutaire pendant les mêlées les plus intenses. Dans le Japon médiéval, une fois au corps à corps (moins d'un mètre), un sabre de petite taille était en effet préférable à un grand pour, comme avec une dague, achever un ennemi à terre, viser les points faibles de l'armure et lui trancher la gorge ou le décapiter. Cependant, le iaidō se pratique essentiellement avec un katana.

 

Le keigoki du iaidōka est composé d'un gi en coton, d'un hakama, d'un obi (d'une largeur de 13 à 14 cm) ; on peut porter des tabi. La couleur « historique » est le blanc, couleur du deuil et de la mort auJapon. Beaucoup de iaidōka portent de l'indigo car ils pratiquent également le kendo (la tenue du kendo est indigo). Le noir est aussi utilisé ainsi que le panachage de ces trois couleurs ; toutefois le gris, le marron, le vert ainsi que les obis rouges et blancs (dans ce cas très larges > 14 cm), sont réservés par tradition aux sensei japonais. La règle étant d'afficher une tenue cohérente (hakama blanc et iaidogi blanc, hakama noir et iaidogi noir, etc.).

Il n'y a aucune notion de grade (kyu et dan) dans le choix des couleurs.

 

Merci d'avoir lu jusqu'au bout.

 

Un texte tiré de Wiki mais que j'ai raccourci pour en gardé l'essentiel de ce que j'y ai trouvé moi même dans cette discipline.Pour ma part je le pratique vraiment pour la quiétude que ça apporte. Je l'ai pratiqué avec mon sensei pour les katas et plutôt seul pour parfaire les différentes exécutions aussi j'ai pratiqué directement avec un vrai katana, car comme dans le livre que m'avait apporté mon sensei à l'époque dans lequel il était écrit, que dans certaines écoles il était préférable de pratiquer dès le début avec une arme réelle afin de comprendre que ce n'est pas un jeu mais une discipline.

Gare aux personnes pas très souples (attention vous allez souffir des dessus du pied).

 

Modifié par .iO
  • Like 1
  • Merci 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 896 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)
il y a 10 minutes, .iO a dit :

la quiétude que ça apporte.

C'est vrai que les lecteurs sont agressifs.

  • Haha 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 37ans Posté(e)
.iO Membre 5 005 messages
37ans‚
Posté(e)

 

il y a 1 minute, Talon 1 a dit :

.IO, ah la vache.

C'est la cas de le dire oui, prendre des risques, le taureau par les cornes, j'aime ça.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 896 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)
il y a 12 minutes, .iO a dit :

 

C'est la cas de le dire oui, prendre des risques, le taureau par les cornes, j'aime ça.

Je faisais allusion à la mythologie grecque.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 37ans Posté(e)
.iO Membre 5 005 messages
37ans‚
Posté(e)

Je sais bien, vous avez écrit dans mon sujet de présentation je n'ai fait que prendre les devants en fait.

 1039755260_vachecharo_1000.jpg.ebb8526c149e82e12ccfa1a8b311f1ef.jpg

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 3 mois après...
  • 1 an après...
Nouveau, Posté(e)
Galozo Nouveau 2 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Le 28/07/2021 à 16:36, .iO a dit :

L’iaidō (居合道) est un art martial d'origine japonaise basé sur l'action de dégainer le sabre et de frapper (de taille ou d'estoc) en un seul geste. Plus exactement, le but est d'exécuter une technique, avant l'adversaire, choisie en fonction du lieu et du contexte de la situation. Tout comme pour les autres budô, cette discipline se focalise principalement sur la perfection des mouvements et la démarche spirituelle (influence du zen), l'efficacité technique, quant à elle, devient de plus en plus importante au fur et à mesure que le pratiquant augmente en grade.

Depuis quelques années, certains sensei japonais prônent une démarche plus offensive, dirigée vers un iaidō de « combat », plus proche du iaijutsu.

 

Le terme iaidō (居合道) est composé de trois kanjis signifiant approximativement :

  • « vivre », « exister » (, i),
  • « harmonie », « union » (, ai),
  • « voie » (, ).

Iaidō peut donc se traduire par « la voie de la vie en harmonie », ou « exister en union avec la voie ». Le préfixe « i » peut aussi être interprété par le chiffre 1, l'unité : « la voie de l'unité de l'individu », en lui-même pour être en harmonie avec soi et avec les autres.

Nakamura Taisaburō hanshi, 10e dan, en dit ceci :

« Iai to wa, hito ni kirarezu, hito kirazu. » « Le iai, c'est ne pas tuer les autres et ne pas se faire tuer par eux à la fois. »

« Jiko no renma ni, shuyou no michi. » « L'entraînement, le polissage des aptitudes, la voie de la discipline, c'est se cultiver soi-même. »

L'essentiel de la pratique du iaidō consiste en l'apprentissage et l’exécution de katas (séquences de mouvements précis), s'exécutant la plupart du temps seul et correspondant à un scénario. Ils démarrent soit debout (tachi iai), soit à genoux au sol (seiza), soit dans une position avec un seul genou au sol (tate hiza). Ces formes constituent autant de supports à l'enseignement et permettent la transmission de l'ensemble des techniques d'une école.

Ces katas se composent à la base des quatre mêmes étapes :

  • Dégainer et première coupe : nukitsuke ou nukiuchi ;
  • Coupe principale : kiri tsuke ou kiri oroshi ;
  • Nettoyer la lame : chiburi ;
  • Remettre la lame au fourreau : notō.

On distingue aussi une partie importante propre à de nombreux katas selon les écoles : furikabutte, l’action de « brandir le sabre ». De nombreuses variantes, coupes, frappes d’estoc, frappes avec la poignée du sabre, sont ajoutées dans certains katas.

Ces katas doivent être « habités » par le pratiquant, et induisent des notions fondamentales propres à tous les budô :

  • Zanshin : la vigilance active, le ressenti, la perception de l'environnement ;
  • Seme : la menace, construction de l'attitude exprimant la capacité de réaction instantanée ;
  • Netsuke : le regard global, non focalisé, perception visuelle large ;
  • Kokoro : le cœur, l'esprit, l'audace, l'honnêteté, la sincérité (terme difficilement traduisible). 

 

HISTOIRE 

Avant le XXe siècle

Autour de la pratique du sabre des samouraïs existaient deux types de koryû (écoles anciennes) complémentaires, les ken-jutsu ou techniques de maniement du sabre, et les iai-jutsu, techniques consistant à trancher en dégainant. L’iai a été codifié à la fin du xvie siècle par Hayashizaki Jinsuke Shigenobu, et rapidement répandu à travers les écoles traditionnelles. Shigenobu serait le nom d’une personne née à Sagami (actuellement Kanagawa), en Tenmon 17, soit en 15491.

Selon des récits plus anciens, les techniques de Shigenobu ont porté différents noms: hayashisakishinmei musōshin musōshigenobu. Il existe de nombreuses variations dans la biographie de Shigenobu et il est difficile, parmi tous ces récits, d’établir une certitude. Mais on peut dire qu’ils ont pour point commun de désigner Shigenobu comme celui qui est à l’origine des différents styles de iaido. Parmi ceux-ci, on compte Tamiya Heibei Narimasa (style Tamiya), Katayama Hoki Morinaga Yasu (style Hoki).

XXe siècle

Ce n'est qu'au xxe siècle que le terme iaidō fait son apparition, et devient un art plus philosophique, consacré à la recherche du geste pur et à l'éveil spirituel. Un nom important à citer pour cette évolution est Nakayama Hakudo (entre autres 29e sōke de Musō shinden ryū iaidō, sōke de Shinto musō ryū jodo).

Les katas enseignés par les koryū répertorient les gestes et situations courantes de combat. Leur pratique permet un apprentissage conduisant à une fluidité des mouvements et une réponse rapide dans ces situations de combat.

 

Technique  

Tenue du sabre

Le sabre se porte et se tient de la même façon que l'on soit droitier ou gaucher. La main droite et la main gauche ont chacune un rôle particulier qui n'est pas directement lié au fait que ce soit la main dominante ou non. Il existe d'ailleurs des sabreurs gauchers : par exemple Saitô hajime.

La coupe en iai est perçue comme rapide car le peu de force apparente que nécessite le retrait du sabre tout au long du saya (ou fourreau) augmente la vitesse. L'iaidō ne nécessite pas ou peu de force, si ce n'est celle nécessaire au maintien du sabre, car la longueur du katana ou shinken (lame d'environ 75 cm) ajoutée à la longueur d'un bras font que l'extrémité de la lame se déplace très vite et c'est cette extrémité (le dernier 1/3) qui sert à trancher. Or, le katana pèse entre 1 et 1,5 kilogramme et se déplace à grande vitesse, il faut donc le maintenir assez fermement pour que l'inertie ne le fasse pas partir.

 

Entrainement

 

L’entraînement au iaidō peut se qualifier de pratique « individuelle / collective ».

Individuelle car sans partenaire direct, hormis dans la situation virtuelle du kata.

Intellectuellement, c'est principalement un travail approfondi sur la concentration. Physiquement, sous des aspects souvent calmes, l'entraînement — surtout pour les départs en seiza (à genoux) ou tate hiza (un genou au sol, assis sur le talon de la même jambe) — fait intervenir des muscles puissants des jambes — fessiers, adducteurs, psoas iliaque, jumeaux, ischio-jambiers gourmands en énergie —, ainsi que toute la ceinture abdominale, à partir de positions en flexion maximum, et fournit un effort propre à l'endurance et la puissance (force-vitesse).

Cette pratique bien menée ne provoque aucun traumatisme et peut se poursuivre sans problème jusqu'à un âge avancé, avec toutefois une réserve pour les genoux. On note en effet que certaines écoles exigent le port de protections de type genouillères, lors de la pratique des katas notamment.

Collectif (?)

Collective, car l'exercice d'apprentissage demande un rythme spécifique pour chaque niveau d'étude et pour chaque école. Ce rythme, ce déploiement collectif d'énergie, appelé ki awase, « porte » le pratiquant, bien au-delà du stade où il aurait arrêté s'il était seul. De plus, l'exercice consistant à suivre exactement le rythme du professeur ou d'un élève avancé, fait partie de l'étude dans l'objectif de la mise en harmonie instantanée indispensable lors d'un duel (i, « unité » et ai, « harmonie »).

 

Matériel

L'entrainement se fait avec un iaito ou un bokken afin de ne pas abîmer son katana ou son shinken. En effet, l'utilisation d'un katana peut provoquer un accident chez les débutants (un proverbe japonais prétend que si l'on approche ses doigts du fil d'un katana, ceux-ci seront instantanément découpés…).

Le wakizashi et le katana forment le daisho. Le wakizashi est un sabre court manié d'une seule main, il servait d'arme secondaire et sa présence était donc salutaire pendant les mêlées les plus intenses. Dans le Japon médiéval, une fois au corps à corps (moins d'un mètre), un sabre de petite taille était en effet préférable à un grand pour, comme avec une dague, achever un ennemi à terre, viser les points faibles de l'armure et lui trancher la gorge ou le décapiter. Cependant, le iaidō se pratique essentiellement avec un katana.

 

Le keigoki du iaidōka est composé d'un gi en coton, d'un hakama, d'un obi (d'une largeur de 13 à 14 cm) ; on peut porter des tabi. La couleur « historique » est le blanc, couleur du deuil et de la mort auJapon. Beaucoup de iaidōka portent de l'indigo car ils pratiquent également le kendo (la tenue du kendo est indigo). Le noir est aussi utilisé ainsi que le panachage de ces trois couleurs ; toutefois le gris, le marron, le vert ainsi que les obis rouges et blancs (dans ce cas très larges > 14 cm), sont réservés par tradition aux sensei japonais. La règle étant d'afficher une tenue cohérente (hakama blanc et iaidogi blanc, hakama noir et iaidogi noir, etc.).

Il n'y a aucune notion de grade (kyu et dan) dans le choix des couleurs.

 

Merci d'avoir lu jusqu'au bout.

 

Un texte tiré de Wiki mais que j'ai raccourci pour en gardé l'essentiel de ce que j'y ai trouvé moi même dans cette discipline.Pour ma part je le pratique vraiment pour la quiétude que ça apporte. Je l'ai pratiqué avec mon sensei pour les katas et plutôt seul pour parfaire les différentes exécutions aussi j'ai pratiqué directement avec un vrai katana, car comme dans le livre que m'avait apporté mon sensei à l'époque dans lequel il était écrit, que dans certaines écoles il était préférable de pratiquer dès le début avec une arme réelle afin de comprendre que ce n'est pas un jeu mais une discipline.

Gare aux personnes pas très souples (attention vous allez souffir des dessus du pied).

 

Votre description est trop détaillée, mais c'est juste.

Le 28/07/2021 à 16:36, .iO a dit :

L’iaidō (居合道) est un art martial d'origine japonaise basé sur l'action de dégainer le sabre et de frapper (de taille ou d'estoc) en un seul geste. Plus exactement, le but est d'exécuter une technique, avant l'adversaire, choisie en fonction du lieu et du contexte de la situation. Tout comme pour les autres budô, cette discipline se focalise principalement sur la perfection des mouvements et la démarche spirituelle (influence du zen), l'efficacité technique, quant à elle, devient de plus en plus importante au fur et à mesure que le pratiquant augmente en grade.

Depuis quelques années, certains sensei japonais prônent une démarche plus offensive, dirigée vers un iaidō de « combat », plus proche du iaijutsu.

 

Le terme iaidō (居合道) est composé de trois kanjis signifiant approximativement :

  • « vivre », « exister » (, i),
  • « harmonie », « union » (, ai),
  • « voie » (, ).

Iaidō peut donc se traduire par « la voie de la vie en harmonie », ou « exister en union avec la voie ». Le préfixe « i » peut aussi être interprété par le chiffre 1, l'unité : « la voie de l'unité de l'individu », en lui-même pour être en harmonie avec soi et avec les autres.

Nakamura Taisaburō hanshi, 10e dan, en dit ceci :

« Iai to wa, hito ni kirarezu, hito kirazu. » « Le iai, c'est ne pas tuer les autres et ne pas se faire tuer par eux à la fois. »

« Jiko no renma ni, shuyou no michi. » « L'entraînement, le polissage des aptitudes, la voie de la discipline, c'est se cultiver soi-même. »

L'essentiel de la pratique du iaidō consiste en l'apprentissage et l’exécution de katas (séquences de mouvements précis), s'exécutant la plupart du temps seul et correspondant à un scénario. Ils démarrent soit debout (tachi iai), soit à genoux au sol (seiza), soit dans une position avec un seul genou au sol (tate hiza). Ces formes constituent autant de supports à l'enseignement et permettent la transmission de l'ensemble des techniques d'une école.

Ces katas se composent à la base des quatre mêmes étapes :

  • Dégainer et première coupe : nukitsuke ou nukiuchi ;
  • Coupe principale : kiri tsuke ou kiri oroshi ;
  • Nettoyer la lame : chiburi ;
  • Remettre la lame au fourreau : notō.

On distingue aussi une partie importante propre à de nombreux katas selon les écoles : furikabutte, l’action de « brandir le sabre ». De nombreuses variantes, coupes, frappes d’estoc, frappes avec la poignée du sabre, sont ajoutées dans certains katas.

Ces katas doivent être « habités » par le pratiquant, et induisent des notions fondamentales propres à tous les budô :

  • Zanshin : la vigilance active, le ressenti, la perception de l'environnement ;
  • Seme : la menace, construction de l'attitude exprimant la capacité de réaction instantanée ;
  • Netsuke : le regard global, non focalisé, perception visuelle large ;
  • Kokoro : le cœur, l'esprit, l'audace, l'honnêteté, la sincérité (terme difficilement traduisible). 

 

HISTOIRE 

Avant le XXe siècle

Autour de la pratique du sabre des samouraïs existaient deux types de koryû (écoles anciennes) complémentaires, les ken-jutsu ou techniques de maniement du sabre, et les iai-jutsu, techniques consistant à trancher en dégainant. L’iai a été codifié à la fin du xvie siècle par Hayashizaki Jinsuke Shigenobu, et rapidement répandu à travers les écoles traditionnelles. Shigenobu serait le nom d’une personne née à Sagami (actuellement Kanagawa), en Tenmon 17, soit en 15491.

Selon des récits plus anciens, les techniques de Shigenobu ont porté différents noms: hayashisakishinmei musōshin musōshigenobu. Il existe de nombreuses variations dans la biographie de Shigenobu et il est difficile, parmi tous ces récits, d’établir une certitude. Mais on peut dire qu’ils ont pour point commun de désigner Shigenobu comme celui qui est à l’origine des différents styles de iaido. Parmi ceux-ci, on compte Tamiya Heibei Narimasa (style Tamiya), Katayama Hoki Morinaga Yasu (style Hoki).

XXe siècle

Ce n'est qu'au xxe siècle que le terme iaidō fait son apparition, et devient un art plus philosophique, consacré à la recherche du geste pur et à l'éveil spirituel. Un nom important à citer pour cette évolution est Nakayama Hakudo (entre autres 29e sōke de Musō shinden ryū iaidō, sōke de Shinto musō ryū jodo).

Les katas enseignés par les koryū répertorient les gestes et situations courantes de combat. Leur pratique permet un apprentissage conduisant à une fluidité des mouvements et une réponse rapide dans ces situations de combat.

 

Technique  

Tenue du sabre

Le sabre se porte et se tient de la même façon que l'on soit droitier ou gaucher. La main droite et la main gauche ont chacune un rôle particulier qui n'est pas directement lié au fait que ce soit la main dominante ou non. Il existe d'ailleurs des sabreurs gauchers : par exemple Saitô hajime.

La coupe en iai est perçue comme rapide car le peu de force apparente que nécessite le retrait du sabre tout au long du saya (ou fourreau) augmente la vitesse. L'iaidō ne nécessite pas ou peu de force, si ce n'est celle nécessaire au maintien du sabre, car la longueur du katana ou shinken (lame d'environ 75 cm) ajoutée à la longueur d'un bras font que l'extrémité de la lame se déplace très vite et c'est cette extrémité (le dernier 1/3) qui sert à trancher. Or, le katana pèse entre 1 et 1,5 kilogramme et se déplace à grande vitesse, il faut donc le maintenir assez fermement pour que l'inertie ne le fasse pas partir.

 

Entrainement

 

L’entraînement au iaidō peut se qualifier de pratique « individuelle / collective ».

Individuelle car sans partenaire direct, hormis dans la situation virtuelle du kata.

Intellectuellement, c'est principalement un travail approfondi sur la concentration. Physiquement, sous des aspects souvent calmes, l'entraînement — surtout pour les départs en seiza (à genoux) ou tate hiza (un genou au sol, assis sur le talon de la même jambe) — fait intervenir des muscles puissants des jambes — fessiers, adducteurs, psoas iliaque, jumeaux, ischio-jambiers gourmands en énergie —, ainsi que toute la ceinture abdominale, à partir de positions en flexion maximum, et fournit un effort propre à l'endurance et la puissance (force-vitesse).

Cette pratique bien menée ne provoque aucun traumatisme et peut se poursuivre sans problème jusqu'à un âge avancé, avec toutefois une réserve pour les genoux. On note en effet que certaines écoles exigent le port de protections de type genouillères, lors de la pratique des katas notamment.

Collectif (?)

Collective, car l'exercice d'apprentissage demande un rythme spécifique pour chaque niveau d'étude et pour chaque école. Ce rythme, ce déploiement collectif d'énergie, appelé ki awase, « porte » le pratiquant, bien au-delà du stade où il aurait arrêté s'il était seul. De plus, l'exercice consistant à suivre exactement le rythme du professeur ou d'un élève avancé, fait partie de l'étude dans l'objectif de la mise en harmonie instantanée indispensable lors d'un duel (i, « unité » et ai, « harmonie »).

 

Matériel

L'entrainement se fait avec un iaito ou un bokken afin de ne pas abîmer son katana ou son shinken. En effet, l'utilisation d'un katana peut provoquer un accident chez les débutants (un proverbe japonais prétend que si l'on approche ses doigts du fil d'un katana, ceux-ci seront instantanément découpés…).

Le wakizashi et le katana forment le daisho. Le wakizashi est un sabre court manié d'une seule main, il servait d'arme secondaire et sa présence était donc salutaire pendant les mêlées les plus intenses. Dans le Japon médiéval, une fois au corps à corps (moins d'un mètre), un sabre de petite taille était en effet préférable à un grand pour, comme avec une dague, achever un ennemi à terre, viser les points faibles de l'armure et lui trancher la gorge ou le décapiter. Cependant, le iaidō se pratique essentiellement avec un katana.

 

Le keigoki du iaidōka est composé d'un gi en coton, d'un hakama, d'un obi (d'une largeur de 13 à 14 cm) ; on peut porter des tabi. La couleur « historique » est le blanc, couleur du deuil et de la mort auJapon. Beaucoup de iaidōka portent de l'indigo car ils pratiquent également le kendo (la tenue du kendo est indigo). Le noir est aussi utilisé ainsi que le panachage de ces trois couleurs ; toutefois le gris, le marron, le vert ainsi que les obis rouges et blancs (dans ce cas très larges > 14 cm), sont réservés par tradition aux sensei japonais. La règle étant d'afficher une tenue cohérente (hakama blanc et iaidogi blanc, hakama noir et iaidogi noir, etc.).

Il n'y a aucune notion de grade (kyu et dan) dans le choix des couleurs.

 

Merci d'avoir lu jusqu'au bout.

 

Un texte tiré de Wiki mais que j'ai raccourci pour en gardé l'essentiel de ce que j'y ai trouvé moi même dans cette discipline.Pour ma part je le pratique vraiment pour la quiétude que ça apporte. Après avoir ajouté la katana à mon panier, j'ai rempli mes informations de paiement et j'ai choisi une option de livraison Katana Tradition rapide. Le site m'a donné un numéro de suivi pour que je puisse suivre ma commande. Je l'ai pratiqué avec mon sensei pour les katas et plutôt seul pour parfaire les différentes exécutions aussi j'ai pratiqué directement avec un vrai katana, car comme dans le livre que m'avait apporté mon sensei à l'époque dans lequel il était écrit, que dans certaines écoles il était préférable de pratiquer dès le début avec une arme réelle afin de comprendre que ce n'est pas un jeu mais une discipline.

Gare aux personnes pas très souples (attention vous allez souffir des dessus du pied).

 

Mais il y a quelques incohérences, que je peux décrire si nécessaire.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 37ans Posté(e)
.iO Membre 5 005 messages
37ans‚
Posté(e)
Il y a 12 heures, Galozo a dit :

Votre description est trop détaillée, mais c'est juste.

Mais il y a quelques incohérences, que je peux décrire si nécessaire.

Dans la mesure ou j'ai réécrit certains trucs moi même, oui c'est carrément ouvert à débat. En voilà une déjà, la photo, ce n'est "mon" c'est "ma" partenaire en fait (.^^'.).

Modifié par .iO
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement
×