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Faudrait-il s'abstenir de répliquer et ainsi consentir à la violence reçue ?


Mórrígan

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 034 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
il y a 22 minutes, NuitDencre a dit :

Oui bien sûr , mais il peut y avoir que violence verbale et psychologique , par prudence , parce que justement celle là n'est pas visible et ne peut donc pas être jaugée par la Justice.

Elle est visible et elle le peut (lettres, messages laissés sur le répondeur, SMS et mails agressifs, témoignages...). Elle peut être constatée par un médecin lorsqu'elle entraîne des troubles psychiques (stress, dépression). On peut la prouver. Le harcèlement moral, psychologique se démontre tout à fait bien.

Toutes les violences conjugales, qu'importe leur nature, sont interdites et punies par la loi. Il y a eu ces dernières années des mesures et un renforcement de la répression de ces violences, parce que des associations n'ont cessé de monter au créneau :

"Les deux propositions de loi visent à améliorer la prévention des violences faites aux femmes et la protection des victimes, et à adapter la loi pénale à la spécificité des violences conjugales au moyen, notamment, de la création d'un délit de harcèlement psychologique au sein du couple. La principale innovation concerne la création d'une ordonnance de protection, qui permettra au juge aux affaires familiales de prononcer, en urgence, l'ensemble des mesures propres à assurer la protection de la victime.
Constatant que les objectifs de la proposition de loi de M. Roland Courteau (Soc - Aude) étaient largement satisfaits par le texte proposé par les députés, la commission des lois a adopté 37 amendements visant pour l'essentiel à conforter cette proposition de loi sur le plan juridique et à mieux assurer la protection des victimes, dans le respect des principes de notre droit".

https://www.senat.fr/dossier-legislatif/ppl09-338.html

3. Le renforcement de la répression des violences

- L'article 16 (art. 41-1 du code de procédure pénale) établit une présomption de refus de recours à la médiation pénale en cas de demande d'une ordonnance de protection.

Les associations de femmes, au cours de leur audition, ont rappelé qu'elles militent depuis plusieurs années en faveur de la prohibition du recours à la médiation pénale dans les cas de violences au sein du couple ou qui sont commises par un « ex ». En effet, la médiation pénale, dont l'efficacité repose sur l'égalité entre deux protagonistes, leur parait par nature inadaptée dans le cadre d'un couple qui se caractérise par la domination de l'auteur de violences sur sa victime. Conformément à ce raisonnement, certains parquets ont déjà banni le recours à la médiation pénale dans les affaires de violences conjugales : cet article généralise cette bonne pratique.

- L'article 17 (art. 222-13-1 [nouveau] du code pénal) crée un délit de violences psychologiques : pour l'essentiel, sa rédaction s'inspire de l'article 222-33-1 du code pénal qui définit le harcèlement moral au travail et l'adapte aux relations de personnes ayant eu une relation de couple : « Le fait de soumettre son conjoint, partenaire lié par un pacte civil de solidarité ou concubin ou un ancien conjoint, partenaire lié par un pacte civil de solidarité ou concubin à des agissements ou des paroles répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de vie susceptible d'entraîner une altération de sa santé physique ou mentale est puni de trois ans d'emprisonnement et de 75 000 € d'amende. »

https://www.senat.fr/rap/r09-553/r09-5537.html

Nous n'avons pas assez connaissance de nos droits. 

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Membre, 107ans Posté(e)
Atipique Membre 10 083 messages
Maitre des forums‚ 107ans‚
Posté(e)
il y a 36 minutes, NuitDencre a dit :

Oui bien sûr , mais il peut y avoir que violence verbale et psychologique , par prudence , parce que justement celle là n'est pas visible et ne peut donc pas être jaugée par la Justice.

Oui, et avec de la violence verbale, on peut s'attendre à des violences physiques par la suite.

En revanche, la violence physique est aussi toujours accompagnée de violences verbales.

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Membre, 60ans Posté(e)
italove Membre 9 294 messages
Maitre des forums‚ 60ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Mórrígan a dit :

Si elle est disproportionnée (par exemple s'il s'agit de se défendre avec un couteau ou une arme à feu, alors que l'agresseur agit à mains nues) ou différée, j'arrive à peu près à l'entendre. 

Cette affaire, pour exemple, encore, me laisse perplexe :

https://www.leparisien.fr/archives/condamne-apres-avoir-defendu-sa-collegue-22-11-2014-4312327.php

Il assène deux coups, alors qu'il est lui-même agressé physiquement (un coup) en intervenant alors que sa collègue endormie se fait agresser sexuellement. 

Oups, je n'avais pas vu que l'astérisque est cliquable.

Mais c'est une horreur, oui, la Justice ne va pas bien mais elle est perfectible. Sait-on si les victimes ont fait appel ? 

En principe, la violence physique s'accompagne souvent de violence verbale et psychologique. 

Des personnes pratiquant des arts martiaux, doivent normalement ce contrôler, s'il est prouvé qu'ils en abusent, c'est eux qui seront sanctionnés. 

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Membre, 78ans Posté(e)
Daniel de Lyon Membre 20 messages
Forumeur balbutiant‚ 78ans‚
Posté(e)
Le 27/06/2021 à 12:20, Mak Marceau a dit :

Moi en tout cas, je me bas pas. Je quitte la bagarre.

C'est pas à moi de me battre. :rtfm:

Et si une bande de racailles s'en prend a vous pour par exemple, récupérer votre portable, j'imagine que devant le nombre, même si vous êtes balaize, sera-t-il intelligent de tenter quelque chose ?... a part fuir pour sauver peut-être votre vie.... c'est là la problématique que nous devons affronter puisque nous n'avons aucun moyen de nous défendre ...

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