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La théorie de la plus-value


Invité Quasi-Modo

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Bonjour,

Dans le marxisme, la théorie de la plus-value indique que le système capitaliste se fonde sur l'exploitation des prolétaires (c'est-à-dire ceux qui ne sont pas propriétaires de leurs propres moyens de production) du fait que la possibilité même pour l'entreprise et les bourgeois (qui sont propriétaires des moyens de production) d'engranger des bénéfices implique que le travailleur ne soit pas rémunéré à la hauteur de ce qu'il apporte en terme de valeur ajoutée (plus-value).

En effet, ou bien le travailleur est rémunéré à hauteur de la plus-value qu'il apporte à l'objet de sa production, et l'entreprise (ou le bourgeois) ne fait plus de bénéfices car les ventes sont compensées par le coût fixe du salariat, ou bien l'entreprise peut croître et le bourgeois s'enrichir, mais au détriment du travailleur/prolétaire, dont la contribution sera sous-évaluée par celui qui est propriétaire des moyens de production et qui le rémunère.

Comment critiquer cette théorie qui à priori semble parfaitement exacte et démontre que la capitalisme prospère sur l'exploitation des prolétaires par les bourgeois ?

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Membre, Doctor feel good, 60ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
60ans‚ Doctor feel good,
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... il suffit de vendre avec bénéfice des produits aux mêmes ouvriers qui les ont produit au plus bas coût :D

 

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MembreR, 24ans Posté(e)
arrial MembreR 1 904 messages
Forumeur vétéran‚ 24ans‚
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Extrêmement simpliste.

 

Il suffit quand ça marche de répartir équitablement la plus-value entre les actionnaires et les travailleurs.

 

Simplement, devinez où réside le pouvoir de décision ? et en cas de « plus-value » négative ?

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 422 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
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il y a 49 minutes, Quasi-Modo a dit :

Bonjour,

Dans le marxisme, la théorie de la plus-value indique que le système capitaliste se fonde sur l'exploitation des prolétaires (c'est-à-dire ceux qui ne sont pas propriétaires de leurs propres moyens de production) du fait que la possibilité même pour l'entreprise et les bourgeois (qui sont propriétaires des moyens de production) d'engranger des bénéfices implique que le travailleur ne soit pas rémunéré à la hauteur de ce qu'il apporte en terme de valeur ajoutée.

En effet, ou bien le travailleur est rémunéré à hauteur de la plus-value qu'il apporte à l'objet de sa production, et l'entreprise (ou le bourgeois) ne fait plus de bénéfices car les ventes sont compensées par le coût fixe du salariat, ou bien l'entreprise peut croître et le bourgeois s'enrichir, mais au détriment du travailleur dont la contribution sera sous-évaluée par celui qui est propriétaire des moyens de production et qui le rémunère.

Comment critiquer cette théorie qui à priori semble parfaitement exacte et démontre que la capitalisme prospère sur l'exploitation des prolétaires par les bourgeois ?

Pourquoi la critiquer, puisqu'elle est exacte (ce qui n'est pas le cas de l'ensemble de la théorie marxiste)?

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Membre, Doctor feel good, 60ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
60ans‚ Doctor feel good,
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Remercions Messieurs les financiers

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il y a 22 minutes, arrial a dit :

Extrêmement simpliste.

 

Il suffit quand ça marche de répartir équitablement la plus-value entre les actionnaires et les travailleurs.

 

Simplement, devinez où réside le pouvoir de décision ? et en cas de « plus-value » négative ?

Mieux encore : que tous les employés soient copropriétaires des moyens de production, et se repartissent aussi bien les bénéfices que les dettes. Ainsi chacun sera davantage motivé à devenir et rester productif, puisque son salaire ou son endettement dépendra essentiellement de sa contribution active. C'est le principe des scops (entreprises coopératives).

Pourquoi la démocratie est-elle partout présente, sauf là où nous passons le plus clair de notre temps : dans les entreprises ?

Nous passons notre temps à nous répéter à nous-mêmes que nous sommes tous égaux, mais concrètement dans les entreprises il y a une hiérarchie et certains qui pèsent plus que les autres.

Pourquoi ne pas mettre plus de démocratie dans les entreprises, à renforts de lois si besoin ?

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Ceci m'amène à une autre question : peut-on considérer que le marché doit fixer les prix, et les conditions socio-économiques permettent-elles toujours que le bien ou le service vendu soit à la bonne valeur ?

Prenons ne serait-ce que le cas des monopoles ou des oligopoles qui permettent à 3 personnes de s'entendre sur les prix sur le coin d'une table. Un capitalisme libéral sain serait un capitalisme sans monopoles. Nous devrions d'une même voix exiger le démantèlement des monopoles et oligopoles. Cela doit avoir force de loi, car il en va de l'intérêt commun. On voit à quel point les GAFAM abusent de leur position dominante chaque jour. A commencer par le sacrifice de nos vies privées.

Et là on ne parle pas des produits qui ne sont pas toujours comparables sur bases objectives parce que conçus ainsi volontairement, ou de l'information sur les prix du marché qui n'est presque jamais complète pour le consommateur, des techniques du neuro-marketing  et de la publicité qui viennent fausser le jugement du consommateur en poussant la pulsion d'achat, dénonçant le mythe d'un homo économicus rationnel, des limites de déplacement dans le temps et l'espace qui ne garantissent pas que le marché soit identique pour chacun selon son lieu de résidence, etc.

Certains modèles tels que celui du dilemme du prisonnier itératif, démontrent que la libre concurrence et le marché ne permettent pas à eux seuls d'aller vers la solution optimale pour tous les agents économiques. L'équilibre de Nash dans le dilemme du prisonnier est sous-optimal (trahison réciproque) et seule la loi peut obliger le gain de chaque agent à être maximal.

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il y a 41 minutes, Gouderien a dit :

Pourquoi la critiquer, puisqu'elle est exacte (ce qui n'est pas le cas de l'ensemble de la théorie marxiste)?

Non, je pense qu'on peut la critiquer du fait que cette théorie suppose que le prix fixé par le marché est juste.

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MembreR, 24ans Posté(e)
arrial MembreR 1 904 messages
Forumeur vétéran‚ 24ans‚
Posté(e)
il y a 29 minutes, Quasi-Modo a dit :

Mieux encore : que tous les employés soient copropriétaires des moyens de production, et se repartissent aussi bien les bénéfices que les dettes.

Je doute qu'ils puissent fournir les capitaux alors pour fonder la société ou en acquérir une part ‼

Et comment s'établirait la hiérarchie ? la différentiation entre cadres, administratifs et ouvriers ?? ce serait les plus riches en part qui commanderaient et décideraient la stratégie de l'entreprise ???

 

Sinon, l'intéressement et la participation existent …

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 004 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
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Il y a 18 heures, Quasi-Modo a dit :

Bonjour,

Dans le marxisme, la théorie de la plus-value indique que le système capitaliste se fonde sur l'exploitation des prolétaires (c'est-à-dire ceux qui ne sont pas propriétaires de leurs propres moyens de production) du fait que la possibilité même pour l'entreprise et les bourgeois (qui sont propriétaires des moyens de production) d'engranger des bénéfices implique que le travailleur ne soit pas rémunéré à la hauteur de ce qu'il apporte en terme de valeur ajoutée (plus-value).

En effet, ou bien le travailleur est rémunéré à hauteur de la plus-value qu'il apporte à l'objet de sa production, et l'entreprise (ou le bourgeois) ne fait plus de bénéfices car les ventes sont compensées par le coût fixe du salariat, ou bien l'entreprise peut croître et le bourgeois s'enrichir, mais au détriment du travailleur/prolétaire, dont la contribution sera sous-évaluée par celui qui est propriétaire des moyens de production et qui le rémunère.

Comment critiquer cette théorie qui à priori semble parfaitement exacte et démontre que la capitalisme prospère sur l'exploitation des prolétaires par les bourgeois ?

Bonjour,

L'ouvrier ou l'employé est maître et responsable de sa mission, mais il n'est pas propriétaire de son emploi.

En outre, choisir son propre salaire est une relation incestueuse entre cette maitrise et cet emploi parental.

La plus-value qu'applique l'employeur sur le dos de l'ouvrier se justifie donc ontologiquement.

C'est comme un loyer : il est censé amortir l'achat du bien tout en offrant une rente supplémentaire sans qui le marché n'attirerait plus personne.

 

Ensuite, le rôle de la social-démocratie, c'est d'ajuster ce taux de rentabilité de la masse salariale.

Si un ouvrier rapporte 50% de rentabilité, cela signifie que soit il est surexploité, soi il est mal défendu.

Les choses ont changé, et certaines entreprises pratiquent l'intéressement et la participation, voire l'actionnariat d'entreprise.

Cela a le mérite, par rapport au salaire, d'être corrélé aux résultats de l'entreprise.

Cordialement, Fraction

 

 

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