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Les femmes de chambre d'un hôtel Ibis racontent leurs 22 mois de lutte contre leur patronat


Doïna

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 17 472 messages
Maitre des forums‚
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Bonjour,

Après vingt-deux mois de mobilisation, cet accord signé, c'est que du bonheur", s'exclame Sylvie Kimissa Esper. Entre le 17 juillet 2019 et le 21 mai 2021, la femme de chambre et dix-neuf de ses collègues ont tenu tête à leur employeur, la société STN, qui sous-traite une partie du nettoyage de l'hôtel, et au groupe Accor qui possède le lieu situé dans le 17e arrondissement de Paris. Sylvie Kimissa Esper et l'autre porte-parole du mouvement, la gouvernante Rachel Keke, ont signé mardi 25 mai, un accord historique qui valide la quasi-totalité de leurs revendications.

Les deux meneuses du mouvement se remémorent ce conflit social, le plus long de l'histoire de l'hôtellerie.

Depuis que STN avait repris le contrat de sous-traitance à l'hôtel Ibis Batignolles, cinq ans auparavant, la situation s'était dégradée : cadence de travail devenue intenable dans les étages du plus grand Ibis de Paris. Malgré un contrat stipulant le nettoyage de 21 chambres par jour, il est demandé d'en faire jusqu'à 40 dans la journée. 

L'enjeu était donc de dénoncer la situation sous peine qu'elle empire, d'autant que, selon les deux porte-parole, leur employeur profitait du fait que la majorité des personnes concernées ne savaient ni lire ni écrire et n'osaient rien dire de peur de perdre leur emploi. 

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Membre, 42ans Posté(e)
Dedictio Membre 2 014 messages
Forumeur vétéran‚ 42ans‚
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Monde merveilleux des prestataires de services, variable d'ajustement budgétaire des grandes entreprises.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Coucou et merci Doïna pour le lien, ces salopards de CGT propreté appelait les maris pour que leurs épouses reprennent le travail au risque pour elles en cas de refus d'être licenciées !

Bravo à ces femmes et hommes qui pour la plupart ne savent ni lire ni écrire le français,proies faciles pour des patrons peu scrupuleux !

Et alléluia, les grévistes ont eu du nez d'aller dans un hôtel choisi au hasard, un extrait de ton lien très intéressant car porteur d'espoir pour les "ceux qui ne sont rien" (dixit Caligulaminus)....

Motivés, les grévistes continuent de mener leurs actions devant des hôtels du groupe. Le 19 mai, ils envahissent le hall du Pullman Tour Eiffel. "Nous avions choisi cet hôtel complètement par hasard. Et nous nous sommes rendu compte que s'y tenait un séminaire de chefs d'Etat africains avec le PDG du groupe Accor, Sébastien Bazin. Ils étaient tous paniqués", sourit Rachel Keke. L'action porte ses fruits, et un accord reprenant la quasi-totalité des revendications est trouvé deux jours plus tard.

Bises Doïna:fidelia:

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