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sauver la presse française


Fersi

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Membre, 34ans Posté(e)
Totof44 Membre 6 706 messages
Maitre des forums‚ 34ans‚
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il y a 5 minutes, G2LLOQ a dit :

@Totof44  La télé raconte la mème chose que la presse  , je veux éclaircir un point ,je vais sur Wikipédia  ; et en voiture la radio aussi  ;   il faut aller de l'avant  !

ça fait partie de la presse, même si elle n'est pas papier. Au risque de me prendre un "ok boomer", on ne traite pas les sujets de la même façon à l'oral et à l'écrit. La télé et la radio complètent la presse écrite, elles ne doivent pas la remplacer. Du reste, même la télé se ringardise face à internet. C'est pourquoi toutes ont leur site sur la toile.

Qu'importe, la question se pose toujours : qui paie ? Car ne nous leurrons pas, c'est celui là qui a le pouvoir. Et que Bolloré et Bouygues se le partagent à deux ne me fait pas rêver.

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Invité Gremlyne
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Il y a 1 heure, Totof44 a dit :

Quelqu'un sait comment on fait à l'étranger ? Est-ce que leur presse appartient aussi pour 90% à un nombre de milliardaires qu'on compte sur les doigts ?

Je viens de trouver ça .... :dry:

"Du patron de presse au milliardaire : les journaux américains en quête de modèle économique

L'achat du "Washington Post" par le fondateur d'Amazon symbolise le passage d'une industrie vieillissante aux mains d'hommes d'affaires."

https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2013/08/07/du-patron-de-presse-au-milliardaire-les-journaux-americains-en-quete-d-un-nouveau-modele_3458106_3236.html

 

Le journalisme, véritable va devoir se réinventer, être créatif, et est devenu une vocation plutôt qu'une carrière...

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Invité Gremlyne
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Invité Gremlyne
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The Guardian et Médiapart ont semble t il trouvé un modèle intéressant pour rester indépendants :

"ce big-bang statutaire va passer par la cession de 100 % du capital du média à une structure à but non lucratif. De quoi le protéger en le rendant «incessible, inattaquable et non spéculable», (...) et à ce titre «non capitaliste». Baptisé FPL pour «Fonds pour une presse libre», cette structure prendra la forme d'un fonds de dotation. Apparu il y a une dizaine d'années, ce statut à mi-chemin entre l'association et la fondation - et déjà répandu dans les champs culturels et caritatifs - n'avait jamais été expérimenté dans la presse. "

Bon faut tout lire c'est un montage assez complexe avec 3 entités etc...

https://www.liberation.fr/france/2019/07/02/independance-de-la-presse-la-martingale-de-mediapart_1737642/

C'était prévu pour l'automne 2020, je ne sais pas où ils en sont.

D’ailleurs dans cet article il y est dit "Un modèle préféré à celui de l'actionnariat salarié comme cela a pu exister au Monde ou à Libération avec les sociétés de rédacteurs ou dans des coopératives - un(e) employé(e), une voix - comme au Courrier picard" mais c'est à priori économiquement pas tenable...

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)
Il y a 18 heures, Totof44 a dit :

Et donc concrètement ? Il semble que ça aille dans le sens de mon idée puisque contrairement à une action, une part sociale n'est pas cotée.

Mais ça ne suffit pas, les gens veulent du tout gratuit. Sauf que tout a un coût. Et bien souvent, quand c'est gratuit, c'est que c'est toi le produit.

L'idée de la part sociale m'a parue séduisante au premier abord mais je n'y crois pas vraiment dans le sens ou si un milliardaire prend une part sa parole vaudra quand même beaucoup plus qu'une part compte tenu des moyens financiers investis. Ce que ça change c'est que s'il prend un tour délirant ou visant à couler la boutique il se retrouvera alors mis en minorité car pas propriétaire de son influence.

Enfin c'est à garder c'est quand même une bonne idée.

 

Pour le second point c'est celui que je soulevais, les gens prennent du gratuit car il y a du gratuit disponible sur le marché. C'est facile, sans démarche, sans abonnement. Et en effet si c'est gratuit c'est toi le produit est un slogan que j'entends depuis peu mais il est très juste.

 

On ne peut pas établir une démarche de confiance et de qualité avec un fournisseur qui a des arrières pensées, il faut un rapport sain et équitable pour créer les conditions de la confiance. Les journalistes il y en a, en revanche les médias prêts à produire un travail de journalisme ? 

Ce que je voulais dire c'est que le changement doit intervenir dans les têtes au point de modifier leurs habitudes de consommation. Parce que sur le fond tu prends 80% des gens ils sont d'accord avec tout ce qu'on dit. Mais ça ne suffit pas il faut causer la rupture tandis que les médias ont pour rôle de causer la continuation.

 

 

 

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