On ne peut pas tuer l'amour

il y a 1 minute, Fraction a dit :

Le contrat est résiliable à tout moment, parce que l'humanité est inaliénable.

Et pourtant je crois que l'humanité dans l'homme peut très bien disparaître et que ça a deja commencé.

à l’instant, hell-spawn a dit :

Et pourtant je crois que l'humanité dans l'homme peut très bien disparaître et que ça a deja commencé.

L'ultra-pragmatisme humain peut devenir un tueur obsessionnel.

Mais sa passion irrationnelle également.

Pour ne pas perdre son humanité, on doit respecter la polarité symbiotique de son esprit, certains diront l'animus et l'anima.

Ni le pragmatisme, ni la justice, ni la morale, ne doit devenir exclusif, sous peine de despotisme autodestructeur.

il y a 1 minute, Fraction a dit :

L'ultra-pragmatisme humain peut devenir un tueur obsessionnel.

Mais sa passion irrationnelle également.

Pour ne pas perdre son humanité, on doit respecter la polarité symbiotique de son esprit, certains diront l'animus et l'anima.

Ni le pragmatisme, ni la justice, ni la morale, ne doit devenir exclusif, sous peine de despotisme autodestructeur.

Le pragmatisme c'est du vulgaire, je n'imagine pas que cela puisse donner quelque chose de bon.

Pour le reste, vous êtes mûr pour la voie du milieu.

Vous avez un esprit singulier, assez différent du mien, mais vive la diversité.

Mais l'amour peut-il nous tuer ?

il y a 1 minute, hell-spawn a dit :

Le pragmatisme c'est du vulgaire, je n'imagine pas que cela puisse donner quelque chose de bon.

Pour le reste, vous êtes mûr pour la voie du milieu.

 

Vous avez un esprit singulier, assez différent du mien, mais vive la diversité.

 

Lorsque le pragmatisme résout ses contradictions, et qu'il se compromet avec la justice et la morale, il devient sagesse.

il y a 1 minute, Fraction a dit :

Lorsque le pragmatisme résout ses contradictions, et qu'il se compromet avec la justice et la morale, il devient sagesse.

Vous voulez dire quand il fait l'entremetteur entre la justice et la morale ?

Auquel cas je veux bien.

Il y a 23 heures, Tamar Hanna a dit :

(...)

L'amour est un stimulateur d'énergie, une drogue.

(...)

Bien ! tu y es presque !

Une drogue ! Une névrose ! Notre recomposition idéale (et fausse ?) dans l'Autre...

En un mot, l'Amour n'est pas l'amour.

L'amour devrait être d'aimer l'autre et non pas de s'aimer soi dans l'autre...

Il y a 10 heures, hell-spawn a dit :

Et pourtant je crois que l'humanité dans l'homme peut très bien disparaître et que ça a deja commencé.

Et là c'est encore pareil ! De même que l'amour n'est pas l'amour.

Seul l'homme peut être inhumain et il ne s'en prive pas : L'humanité n'est pas l'humanité !

L'humanité c'est surtout la possibilité d'être inhumain.

il y a 32 minutes, Blaquière a dit :

L'humanité c'est surtout la possibilité d'être inhumain.

C'est vrai qu'un humain qui se comporte en "humain" ne se fait pas trop remarquer c'est ce qu'on lui attend en temps normal, alors qu'un humain se comportant inhumainement se fait tout de suite remarquer... mais cela ravive ma pensée originelle : Comment une chose peut-elle naître de son contraire (l'humanité de l'inhumanité ?) ?

Il y a 5 heures, Groenland a dit :

C'est vrai qu'un humain qui se comporte en "humain" ne se fait pas trop remarquer c'est ce qu'on lui attend en temps normal, alors qu'un humain se comportant inhumainement se fait tout de suite remarquer... mais cela ravive ma pensée originelle : Comment une chose peut-elle naître de son contraire (l'humanité de l'inhumanité ?) ?

C'est vrai que c'est paradoxal. A priori on pensera que l'inhumain c'est négatif (Cf. le langage) et l'humain positif.

 Pourtant il est bien possible que l'humain se définisse négativement comme ce qui n'est pas inhumain.

Mais ce ne sont pas des choses, ni l'humain ni l'inhumain. Rien ne nait de rien, là. Les "choses" sont toutes mélangées, c'est l'esprit, l'idée qui fait un tri... artificiel. L'idée d'humain (et d'inhumain)  ne sont que des réalités fantasmatiques.

Et en matière d'esprit n'importe quoi peut naitre de n'importe quoi. (Ça mange pas de pain !)

"On" y parvient plutôt bien, en y injectant du consumérisme, notamment.

Eva Illouz a écrit plusieurs livres à ce propos ("La fin de l'amour", "Les sentiments du capitalisme" etc...).  

Lorsque nous étions minaud(e)s, les petites annonces dans les journaux nous divertissaient. Nous nous en moquions très ouvertement. Aujourd'hui la moitié d'entre nous considère qu'une rencontre virtuelle est préférable à une rencontre inopinée. Ce qui était considéré comme de la loose, une foire aux bestiaux pour les vieux, est aujourd'hui devenu une norme.

Alors "on" va créer un profil sur ces sites et applications qui permettraient de combler un manque, un besoin impérieux, de trouver. "On" choisit sur catalogue ses partenaires. "On" peut courir plusieurs lièvres à la fois, s'en garder toujours un(e) voire plusieurs sous le coude, juste au cas où. Ces applications et sites permettent des interactions faciles, rapides, on devient alors un(e) éternel(le) insatisfait(e) avec l'idée qu'il y a toujours mieux à trouver. Jeu de séduction et de narcissisme. Bientôt, "on" pourra même mettre une note au partenaire, comme sur Amazon ("2/5 : a des flatulences au lit et ne fait pas la vaisselle"). 

"On" offre aussi des fleurs, des sauts en parachute, une cravate... parce "qu'on" ne sait plus écrire de poème, pire encore "on" ne sait plus dialoguer. Triste monde qu'est devenu le nôtre. Qu'est-ce que nous pourrions bien faire pour sauver l'amour ?