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Le show d’un avocat lillois poursuivi pour menaces et outrages.


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Membre+, Posté(e)
goods Membre+ 35 581 messages
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Le show d’un avocat lillois poursuivi pour menaces et outrages.

Le procès d’un célèbre avocat nordiste a été délocalisé à Amiens pour plus de sérénité. Le but n’a pas complètement été atteint ce mercredi 24 mars…

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Un avocat à la barre, quoi de plus banal ? Pas n’importe lequel : Stéfan Squillaci, 65 ans, ténor du barreau lillois, associé pendant des décennies du Garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti (il n’a de cesse de le rappeler, c’est pourquoi on l’écrit). À Amiens, on se souvient qu’il défendit avec brio le directeur général de l’école Sup de Co, accusé de harcèlement moral. Cette fois, l’avocat ne porte pas sa robe. Sa barre est celle des prévenus. Il répond de menaces de mort et d’outrage, sur sa femme et un agent du tribunal, à Lille et à Douai, en mai et novembre dernier.

Pourquoi le juger en Picardie ? « La cour d’appel du Nord a considéré qu’il n’était pas souhaitable que ce procès se tienne à Lille ou Douai », indique le procureur d’Amiens, Alexandre de Bosschère, venu en personne prendre cette audience à haut risque.

« Continue et je te casse ta petite gueule. Montre ça aux flics ou au juge et tu meurs »

Il ne sera pas déçu… On se réjouirait du show livré par le ténor si au troisième rappel, on ne ressortait pas de la salle avec le goût salé des rescapés d’un naufrage. Tour à tour Stéfan Squillaci va dire que le Garde des Sceaux lui téléphone trois fois par semaine, que sa femme lui a envoyé une photo de son postérieur, qu’elle boit, qu’elle a reçu en cadeau il y a un an une bague de 20 000 euros, qu’il a fait du théâtre, de la boxe, joue de la guitare, qu’il place son père, Calabrais, au-dessus de Dieu, qu’il est juif par sa mère, qu’il a offert un chien de 1 500 euros à son fils pour Noël, qu’il est fâché avec le bâtonnier des avocats de Lille (« ce qui explique tout »), qu’il a 1 200 clients en stock, qu’il a embauché un ancien magistrat d’Amiens, qu’il fume deux paquets par jour, qu’il est très ami avec l’évêque de Lille…

Sur le fond, il lui est reproché d’avoir envoyé ce texto à sa femme dans le cadre de leur séparation : « Continue et je te casse ta petite gueule. Montre ça aux flics ou au juge et tu meurs ». Il hurle au faux en écriture. On n’a qu’une copie de l’écran. Le procureur admet qu’il lui était difficile de « faire saisir les téléphones de deux avocats en exercice » sans violer le secret professionnel.

Le second délit aurait été commis dans un tout autre contexte, au palais de justice de Douai, quand un agent a demandé à Me Squillaci de mettre son masque. Il lui aurait dit : « Tu veux que je te mette sur la gueule ? J’ai fait de la boxe. C’est quand tu veux. T’es fier d’être dans la police de Vichy ? » Les policiers doivent intervenir. Le lendemain, à neuf reprises, il aurait lissé ses sourcils le doigt tendu devant le même agent.

« Pour moi qui gagne 10 000 balles par mois, 135 euros d’amende, c’est rien »

Me Christine Hamel parle d’un agent « scrupuleux qui a eu l’outrecuidance de rappeler les règles à M. Squillaci ». Ce dernier se lance dans un exposé sur l’utilité des masques. D’ailleurs, « pour moi qui gagne 10 000 balles par mois, 135 euros d’amende, c’est rien ».

C’est un exemple des provocations qui s’accumulent (chez d’autres elles seraient qualifiées d’outrage). Il tourne le dos à la juge quand elle rappelle la prévention, s’adresse à la partie civile en la tutoyant, interrompt bruyamment le procureur : « J’ai autre chose à faire ! Je ne suis pas venu ici pour écouter un curé qui me fait une leçon de morale ».

Des mots humains du parquet

Le parquet, qui requiert six mois avec sursis, a pourtant des mots humains : « De récentes difficultés sont évidentes aujourd’hui, mais on ne juge pas toute la carrière d’un homme de 65 ans, un homme blessé, en colère, en proie à des difficultés d’ordre psychique. Il est fier de ses origines italiennes et de son milieu modeste. C’est bien, mais pourquoi être méprisant avec ceux qui lui sont inférieurs comme cet agent de sécurité, pourquoi lui dire : "Moi j’ai travaillé avec Éric Dupont-Moretti, comment tu oses me parler ? "»

Stéfan Squilacci le coupe : « Voilà le genre de conneries que j’entends toute la journée. »

L’audience a duré trois heures. La présidente l’achève à grand-peine. Le délibéré sera rendu le 21 avril.

Source.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 739 messages
108ans‚ ©,
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Hé bé... Il a bien craqué lui. Mais peu importe qui il est ou ce qu'il fait et les gens qu'il côtoie, ok il a des problèmes psychiques mais ras le bol de cette justice à deux vitesses : le juge doit retenir l'outrage.  Et le respect pour la partie civile alors ? 

Encore une fois on est chez les fous.

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 23 988 messages
79ans‚ Talon 1,
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Type du dominateur. Mais intelligent, en plus.

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Membre, 75ans Posté(e)
boeingue Membre 23 346 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
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il a la trés grosse téte !

pour moi ,un type pareil , c'est une pauvre merde !

il est trop imbu de lui méme !

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