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Analphabétisme en France : «Pour trouver un travail, je dois apprendre à lire et à écrire»


goods

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Membre+, Posté(e)
goods Membre+ 35 581 messages
Posté(e)

Analphabétisme en France : «Pour trouver un travail, je dois apprendre à lire et à écrire»

En deux ans, les effectifs de l’École française des femmes se sont démultipliés, passant à une centaine d’élèves. Depuis janvier 2020, une vingtaine de ces apprenantes, analphabètes, apprend la lecture et l’écriture du français.

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Mantes-la-Jolie. L’École française des femmes, située au centre médico-social du Lac, propose notamment des cours de français langue étrangère.

 

Rougui, 60 ans, habite Mantes-la-Jolie, depuis 1983. En arrivant en France, elle ne savait ni lire, ni écrire et ne reconnaissait que son nom et son adresse. Depuis janvier 2020, elle corrige cette lacune en suivant les cours d'alphabétisation de l'École française des femmes, à Mantes-la-Jolie.

C'est la seule antenne de cette organisation, qui en compte six autres dans les Hauts-de-Seine*, à dispenser cet enseignement. « Je ne souhaite pas trouver un nouveau travail mais ces cours m'aident beaucoup dans ma vie quotidienne. C'est dur mais nous ne sommes pas là pour rien ! », poursuit la sexagénaire.

Depuis sa création en janvier 2019, le nombre d'élèves de l'École française des femmes de Mantes-la-Jolie s'est démultiplié, passant d'une quinzaine à une centaine en mars 2021. Les apprenantes viennent aussi d'autres villes comme Buchelay, Aubergenville, Limay ou Montigny-le-Bretonneux.

En 2019, l'organisation avait remarqué un fort taux d'analphabétisme lors des tests écrits d'admission. De nombreuses femmes ne pouvaient donc pas avoir accès au cours de français dispensés. « Beaucoup de femmes, ici, parlent très bien le français car elles habitent depuis longtemps en France, mais elles ne savent pas du tout le lire ou l'écrire », décrit Isabelle Russo, la directrice exécutive de l'organisation.

Suite de l'article.

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Membre, Allez à Jactaès ou vers Saint Gétorix,c'est beau!, 80ans Posté(e)
puceau Membre 6 857 messages
80ans‚ Allez à Jactaès ou vers Saint Gétorix,c'est beau!,
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Il y a 20 heures, goods a dit :

 

Rougui, 60 ans, habite Mantes-la-Jolie, depuis 1983. En arrivant en France, elle ne savait ni lire, ni écrire et ne reconnaissait que son nom et son adresse. Depuis janvier 2020, elle corrige cette lacune en suivant les cours d'alphabétisation de l'École française des femmes, à Mantes-la-Jolie.

 

Elle se réveille 40 ans après...:han: Et puis, qui veut-elle qui l'embauche à 60 ans? 

De toute façon, il n'est pas besoin de savoir lire ni écrire pour toucher la pension de retraite:D

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Membre, 54ans Posté(e)
kilitout Membre 2 538 messages
Mentor‚ 54ans‚
Posté(e)
Il y a 20 heures, goods a dit :

Analphabétisme en France : «Pour trouver un travail, je dois apprendre à lire et à écrire»

En deux ans, les effectifs de l’École française des femmes se sont démultipliés, passant à une centaine d’élèves. Depuis janvier 2020, une vingtaine de ces apprenantes, analphabètes, apprend la lecture et l’écriture du français.

6PZEWXLEJM74NA6XL2HW662IK4.jpg

Mantes-la-Jolie. L’École française des femmes, située au centre médico-social du Lac, propose notamment des cours de français langue étrangère.

 

Rougui, 60 ans, habite Mantes-la-Jolie, depuis 1983. En arrivant en France, elle ne savait ni lire, ni écrire et ne reconnaissait que son nom et son adresse. Depuis janvier 2020, elle corrige cette lacune en suivant les cours d'alphabétisation de l'École française des femmes, à Mantes-la-Jolie.

C'est la seule antenne de cette organisation, qui en compte six autres dans les Hauts-de-Seine*, à dispenser cet enseignement. « Je ne souhaite pas trouver un nouveau travail mais ces cours m'aident beaucoup dans ma vie quotidienne. C'est dur mais nous ne sommes pas là pour rien ! », poursuit la sexagénaire.

Depuis sa création en janvier 2019, le nombre d'élèves de l'École française des femmes de Mantes-la-Jolie s'est démultiplié, passant d'une quinzaine à une centaine en mars 2021. Les apprenantes viennent aussi d'autres villes comme Buchelay, Aubergenville, Limay ou Montigny-le-Bretonneux.

En 2019, l'organisation avait remarqué un fort taux d'analphabétisme lors des tests écrits d'admission. De nombreuses femmes ne pouvaient donc pas avoir accès au cours de français dispensés. « Beaucoup de femmes, ici, parlent très bien le français car elles habitent depuis longtemps en France, mais elles ne savent pas du tout le lire ou l'écrire », décrit Isabelle Russo, la directrice exécutive de l'organisation.

Suite de l'article.

Soit! le souci c'est "le lire et écrire" de leurs "prolongements".

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