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Emily Ratajkowski accuse le photographe Jonathan Leder de viol


Mórrígan

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 859 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)

Emily Ratajkowski accuse le photographe Jonathan Leder de viol

Dans une longue tribune publiée par le site The Cut, l’ancienne mannequin affirme avoir été violée après un shooting en 2012. Le photographe nie l’agression.

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Mardi 15 septembre, l’actrice et mannequin Emily Ratajkowski a révélé sur le site d’information américain The Cut l’agression sexuelle dont elle a été victime en 2012, accusant le photographe Jonathan Leder.

Dans une tribune, elle se remémore le début de sa carrière, confiant être à l’époque déterminée à « se bâtir une réputation ». Son agent lui propose une séance photo non rémunérée, organisée chez le photographe Jonathan Leder, qui nécessite de dormir sur place.

Lors de cette séance photo en lingerie, elle dépeint un photographe distant et froid, qui décrit les premiers essais comme « ennuyeux ». Rapidement, il émet des critiques sur son physique : « Tu sais, je pensais que tu serais plus grande. Une grande fille ».

Suite de l'article https://www.nouvelobs.com/societe/20200917.OBS33441/l-actrice-emily-ratajkowski-accuse-jonathan-leder-d-agression-sexuelle.html

 

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Invité Barbara lebol
Invités, Posté(e)
Invité Barbara lebol
Invité Barbara lebol Invités 0 message
Posté(e)

Elle en parle 8 ans plus tard... pourquoi pas avant ?

Quelles preuves, quels examens médicaux vont prouver ce viol ?

Pourquoi alerter la presse plutôt que la justice ?

 

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Membre, 40ans Posté(e)
unjour Membre 3 373 messages
Forumeur inspiré‚ 40ans‚
Posté(e)

Toutes ces violées qui se réveillent sur le tard, c'est un peu bizarre.

A moins qu'elles ne pensaient avant qu'à leur carrière.

Maintenant, il faut la réveiller car elles commencent à retomber dans l'oubli.

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Membre, 74ans Posté(e)
boeingue Membre 23 346 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

et peut étre ,des histoires d'argent !

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Membre, Voyageur, 69ans Posté(e)
Plouj Membre 106 503 messages
69ans‚ Voyageur,
Posté(e)

Les femmes violées qui portent plainte semblent plus rares que celles qui ne peuvent pas s'exprimer avant de longues années.

La démarche de se rendre chez un médecin est plus aisée et c'est tant mieux, car un rapport existe.

Beaucoup de femmes ont du mal à admettre que le coupable c'est lui, surtout lorsqu'elles sont jeunes. Puis elles essaient de ranger l'abomination dans un coin du cerveau, vivre avec jusqu'à ce qu'un déclic se produise.

Je ne ressors ici que les quelques témoignages de femmes à qui c'est arrivé et que j'ai écoutées.

 

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Invité Barbara lebol
Invités, Posté(e)
Invité Barbara lebol
Invité Barbara lebol Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 4 heures, Plouj a dit :

Les femmes violées qui portent plainte semblent plus rares que celles qui ne peuvent pas s'exprimer avant de longues années.

La démarche de se rendre chez un médecin est plus aisée et c'est tant mieux, car un rapport existe.

Beaucoup de femmes ont du mal à admettre que le coupable c'est lui, surtout lorsqu'elles sont jeunes. Puis elles essaient de ranger l'abomination dans un coin du cerveau, vivre avec jusqu'à ce qu'un déclic se produise.

Je ne ressors ici que les quelques témoignages de femmes à qui c'est arrivé et que j'ai écoutées.

 

Certainement.

Mais il existe aussi des cas de fausses accusations, reconnues ensuite par les plaignantes. Les conséquences peuvent être lourdes pour les mis en cause.

Dans le cas d'Emily, je ne sais pas si elle a  fait des démarches pour porter l'affaire auprès de la justice. C'est la justice qui doit intervenir plutôt que les médias.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 8 heures, Plouj a dit :

Les femmes violées qui portent plainte semblent plus rares que celles qui ne peuvent pas s'exprimer avant de longues années.

La démarche de se rendre chez un médecin est plus aisée et c'est tant mieux, car un rapport existe.

Beaucoup de femmes ont du mal à admettre que le coupable c'est lui, surtout lorsqu'elles sont jeunes. Puis elles essaient de ranger l'abomination dans un coin du cerveau, vivre avec jusqu'à ce qu'un déclic se produise.

Je ne ressors ici que les quelques témoignages de femmes à qui c'est arrivé et que j'ai écoutées.

 

Hello Plouj, c'est dommage de ne pas déposer plainte quand le crime a été commis ! comment accorder du crédit quand des années plus tard cette demoiselle balance dans la presse plutôt qu'à la justice ?

On a l'impression à une revanche sur ce photographe ou alors un coup de "pub" pour sa carrière reléguée aux oubliettes !

En tout cas difficile de croire à cette histoire... et puis j'en ai ras le bol de ces nanas qui "auraient" été violées et qui des années plus tard ressortent ces sordides infos de leur petites boites bien à l'abri dans leur cerveaux...

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Membre, 40ans Posté(e)
unjour Membre 3 373 messages
Forumeur inspiré‚ 40ans‚
Posté(e)

Weinstein vient encore de se prendre six viols sortis de nulle part.

Ca devient grotesque.

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Membre, Voyageur, 69ans Posté(e)
Plouj Membre 106 503 messages
69ans‚ Voyageur,
Posté(e)

C'est malheureusement comme en toutes choses, l'abus va tout casser.

Juger ces affaires seront toujours chose difficile, la plupart du temps, c'est paroles contre paroles, et je le répète, des femmes n'ont pas la réaction immédiate de plainte.

Il y a 7 heures, Barbara lebol a dit :

Mais il existe aussi des cas de fausses accusations, reconnues ensuite par les plaignantes. Les conséquences peuvent être lourdes pour les mis en cause.

Tout à fait et ces femmes ne se rendent pas compte du mal qu'elles peuvent occasionner à celles qui sont véritablement victimes.

Une jeune fille m'a sorti une fois : "Mais qui va me croire ? ", c'est grave !

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 859 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Le 07/10/2020 à 17:21, Barbara lebol a dit :

Elle en parle 8 ans plus tard... pourquoi pas avant ?

Quelles preuves, quels examens médicaux vont prouver ce viol ?

Pourquoi alerter la presse plutôt que la justice ?

 

Emily Ratjkowski a écrit une tribune dans "The Cut" où elle (s')interroge quant à un corps qui ne lui appartiendrait pas (le sien), quant à son image qui lui a parfois échappée, a été exploitée et monetisée, par des hommes, sans son consentement, au cours de sa carrière. C'est peut-être la première fois qu'elle confie ses états d'âme : "À quoi ressemble le vrai empowerment  ? Est-ce se sentir désirée ? Est-ce retenir l'attention des autres" ? 

Elle commence par relater qu'un paparazzi l'a attaquée en justice alors qu'elle a posté sur ses réseaux sociaux un cliché volé qu'il a pris d'elle (on marche sur la tête).

Elle poursuit en rappelant (aux amateurs) et en apprenant aux autres, que des photos intimes envoyées à un ex petit-ami se sont retrouvées sur un site de revenge porn.

Elle en vient à ce récit glaçant, d'une séance photo où elle devait dormir sur place et où elle a été alcoolisée, puis violée. À peu près 80 clichés au Polaroïd ont été pris, et une partie -les plus vulgaires selon elle- ont été publiés, s'égrènent sur la page du photographe. De temps à autre il en publie un, en faisant passer cela pour de l'art. C'est tout simplement une réponse, qu'elle lui a adressée, en plus d'une réflexion plus globale en tant que "sujet" et non pas "objet".  

Elle conclue en écrivant "Jonathan peut continuer à publier des Polaroïds croustillants, mais je continuerai d'être la vrai Emily, celle qui a écrit cet essai. Et celle qui continuera à forger son contrôle là où elle peut le forger". 

https://www.thecut.com/article/emily-ratajkowski-owning-my-image-essay.html

Ces Polaroïds, visibles sur le net, dénotent avec les photos prises habituellement (où elle posent souvent en lingerie ou nue, également) : son regard y est hagard, les poses sont plus lascives. Elle ne semblait en effet ne pas être dans son état normal. Complètement beurrée. Gros malaise. Les sites pornographiques se sont d'ailleurs -et étonnamment- emparés des photos.  

Les mannequins sont incités parfois à prendre de l'alcool (certain-e-s sont drogué-e-s) afin de les "dérider", qu'ils/elles puissent "se laisser aller" et laisser "s'exprimer leur fibre artistique". C'est un secret de Polichinelle. Est-ce si étonnant que des prédateurs sexuels profitent que des femmes soient sous l'empire de l'alcool et/ou des drogues ? 

Est-ce si surprenant que ce photographe réponde ceci par voie de presse ?

« Vous savez de qui nous parlons, pas vrai ? C’est la fille qui sautait toute nue dans la vidéo de Robin Thicke à la même époque. Vous voulez vraiment que quelqu’un croie qu’elle était une victime ? ».

Quand Rose Mc Gowan s'est dirigée vers une avocate afin de traduire Weinstein en Justice, l'avocate lui a répondu qu'elle ne pouvait rien pour elle étant donné qu'elle a fait des scènes topless. 

Quand des femmes issues du milieu pornographique amateure, en France, se livrent, quant aux pratiques qu'elles ont subies, auxquelles elles n'ont pas consenties, dans le cadre d'une enquête sur un fameux réseau pornographique, peu entendent qu'il s'agit tout de même bien de viols.

Le 08/10/2020 à 06:30, Beltégeuse a dit :

Hello Plouj, c'est dommage de ne pas déposer plainte quand le crime a été commis ! comment accorder du crédit quand des années plus tard cette demoiselle balance dans la presse plutôt qu'à la justice ?

On a l'impression à une revanche sur ce photographe ou alors un coup de "pub" pour sa carrière reléguée aux oubliettes !

En tout cas difficile de croire à cette histoire... et puis j'en ai ras le bol de ces nanas qui "auraient" été violées et qui des années plus tard ressortent ces sordides infos de leur petites boites bien à l'abri dans leur cerveaux...

Bonjour Beltégeuse, 

Nous pouvons commencer par écouter, au lieu de douter systématiquement de la libération de la parole. 

Vous avez l'impression en effet : Emily Ratjkowski a un public et est à l'apogée de sa carrière professionnelle.

Il y a souvent un élément déclencheur qui amènent les femmes à parler. Pour l'une des victimes de Polanski cela a été le titre d'un film... pour cette mannequin ce sont les publications incessantes de ces Polaroïds sur la page du photographe et leur propagation sur la toile. 

Personnellement, j'en ai ras le bol de ces bonhommes qui ont des comportements déplacés au mieux, constitutifs d'un délit ou d'un crime sexuel, au pire. Chacun(e) place ses indignations là où il/elle le peut/veut. 

Le 07/10/2020 à 22:00, Plouj a dit :

Les femmes violées qui portent plainte semblent plus rares que celles qui ne peuvent pas s'exprimer avant de longues années.

La démarche de se rendre chez un médecin est plus aisée et c'est tant mieux, car un rapport existe.

Beaucoup de femmes ont du mal à admettre que le coupable c'est lui, surtout lorsqu'elles sont jeunes. Puis elles essaient de ranger l'abomination dans un coin du cerveau, vivre avec jusqu'à ce qu'un déclic se produise.

Je ne ressors ici que les quelques témoignages de femmes à qui c'est arrivé et que j'ai écoutées.

 

Sans compter que parmi celles-ci, nombre sont celles qui ont été abusées sexuellement et violées par un proche. En plus d'éventuelles représailles, la peur d'être taxées de fabulatrices par l'entourage, le déni, la sidération, elles peuvent être partagées par une loyauté, et les liens filiaux. 

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Invité
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Posté(e)
il y a 1 minute, Léna-Postrof a dit :

Emily Ratjkowski a écrit une tribune dans "The Cut" où elle (s')interroge quant à un corps qui ne lui appartiendrait pas (le sien), quant à son image qui lui a parfois échappée, a été exploitée et monetisée, par des hommes, sans son consentement, au cours de sa carrière. C'est peut-être la première fois qu'elle confie ses états d'âme : "À quoi ressemble le vrai empowerment  ? Est-ce se sentir désirée ? Est-ce retenir l'attention des autres" ? 

Elle commence par relater qu'un paparazzi l'a attaquée en justice alors qu'elle a posté sur ses réseaux sociaux un cliché volé qu'il a pris d'elle (on marche sur la tête).

Elle poursuit en rappelant (aux amateurs) et en apprenant aux autres, que des photos intimes envoyées à un ex petit-ami se sont retrouvées sur un site de revenge porn.

Elle en vient à ce récit glaçant, d'une séance photo où elle devait dormir sur place et où elle a été alcoolisée, puis violée. À peu près 80 clichés au Polaroïd ont été pris, et une partie -les plus vulgaires selon elle- ont été publiés, s'égrènent sur la page du photographe. De temps à autre il en publie un, en faisant passer cela pour de l'art. C'est tout simplement une réponse, qu'elle lui a adressée, en plus d'une réflexion plus globale en tant que "sujet" et non pas "objet".  

Elle conclue en écrivant "Jonathan peut continuer à publier des Polaroïds croustillants, mais je continuerai d'être la vrai Emily, celle qui a écrit cet essai. Et celle qui continuera à forger son contrôle là où elle peut le forger". 

https://www.thecut.com/article/emily-ratajkowski-owning-my-image-essay.html

Ces Polaroïds, visibles sur le net, dénotent avec les photos prises habituellement (où elle posent souvent en lingerie ou nue, également) : son regard y est hagard, les poses sont plus lascives. Elle ne semblait en effet ne pas être dans son état normal. Complètement beurrée. Gros malaise. Les sites pornographiques se sont d'ailleurs -et étonnamment- emparés des photos.  

Les mannequins sont incités parfois à prendre de l'alcool (certain-e-s sont drogué-e-s) afin de les "dérider", qu'ils/elles puissent "se laisser aller" et laisser "s'exprimer leur fibre artistique". C'est un secret de Polichinelle. Est-ce si étonnant que des prédateurs sexuels profitent que des femmes soient sous l'empire de l'alcool et/ou des drogues ? 

Est-ce si surprenant que ce photographe réponde ceci par voie de presse ?

« Vous savez de qui nous parlons, pas vrai ? C’est la fille qui sautait toute nue dans la vidéo de Robin Thicke à la même époque. Vous voulez vraiment que quelqu’un croie qu’elle était une victime ? ».

Quand Rose Mc Gowan s'est dirigée vers une avocate afin de traduire Weinstein en Justice, l'avocate lui a répondu qu'elle ne pouvait rien pour elle étant donné qu'elle a fait des scènes topless. 

Quand des femmes issues du milieu pornographique amateure, en France, se livrent, quant aux pratiques qu'elles ont subies, auxquelles elles n'ont pas consenties, dans le cadre d'une enquête sur un fameux réseau pornographique, peu entendent qu'il s'agit tout de même bien de viols.

Bonjour Beltégeuse, 

Nous pouvons commencer par écouter, au lieu de douter systématiquement de la libération de la parole. 

Vous avez l'impression en effet : Emily Ratjkowski a un public et est à l'apogée de sa carrière professionnelle.

Il y a souvent un élément déclencheur qui amènent les femmes à parler. Pour l'une des victimes de Polanski cela a été le titre d'un film... pour cette mannequin ce sont les publications incessantes de ces Polaroïds sur la page du photographe et leur propagation sur la toile. 

Personnellement, j'en ai ras le bol de ces bonhommes qui ont des comportements déplacés au mieux, constitutifs d'un délit ou d'un crime sexuel, au pire. Chacun(e) place ses indignations là où il/elle le peut/veut. 

Hello Léna, oui tu as raison, hier j'étais un peu dans le gaz (céphalées toute la journée) donc j'ai répondu un peu à l'arrache... c'est vrai certaines victimes à la faveur d'un évènement ou d'un quiproquo se mettent enfin à parler... reste à savoir si le délai de prescription est dépassé ou pas ?

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Membre, Voyageur, 69ans Posté(e)
Plouj Membre 106 503 messages
69ans‚ Voyageur,
Posté(e)
il y a 12 minutes, Léna-Postrof a dit :

Sans compter que parmi celles-ci, nombre sont celles qui ont été abusées sexuellement et violées par un proche. En plus d'éventuelles représailles, la peur d'être taxé(e)s de fabulatrices par l'entourage, le déni, la sidération, elles peuvent être partagées par une loyauté, et les liens filiaux. 

Les plus nombreuses.

Les menaces existent et ... l'une d'elles me confiait, il n'y a pas longtemps que ce qu'elle avait subi avec son beau-père, se serait transformé en attachement et plaisir si cela avait continué.. J'ai ouvert de grands yeux et elle m'a écrit le reste, la raison, c'est étonnant. Elle n'a jamais porté plainte et ne le fera pas.

Comme quoi, on peut juger, mais chaque cas est bien particulier, ce qui en augmente encore la difficulté.

 

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Invité
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Invité
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Posté(e)
il y a 1 minute, Plouj a dit :

Les plus nombreuses.

Les menaces existent et ... l'une d'elles me confiait, il n'y a pas longtemps que ce qu'elle avait subi avec son beau-père, se serait transformé en attachement et plaisir si cela avait continué.. J'ai ouvert de grands yeux et elle m'a écrit le reste, la raison, c'est étonnant. Elle n'a jamais porté plainte et ne le fera pas.

Comme quoi, on peut juger, mais chaque cas est bien particulier, ce qui en augmente encore la difficulté.

 

C'est un peu le syndrome de Stockholm... les personnes kidnappées ou détenues contre leur volonté se rallient à la "cause" du ou des ravisseur(s).

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Membre, Voyageur, 69ans Posté(e)
Plouj Membre 106 503 messages
69ans‚ Voyageur,
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C'est ça !

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Invité Barbara lebol
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Invité Barbara lebol
Invité Barbara lebol Invités 0 message
Posté(e)
il y a une heure, Léna-Postrof a dit :

Emily Ratjkowski a écrit une tribune dans "The Cut" où elle (s')interroge quant à un corps qui ne lui appartiendrait pas (le sien), quant à son image qui lui a parfois échappée, a été exploitée et monetisée, par des hommes, sans son consentement, au cours de sa carrière. C'est peut-être la première fois qu'elle confie ses états d'âme : "À quoi ressemble le vrai empowerment  ? Est-ce se sentir désirée ? Est-ce retenir l'attention des autres" ? 

Elle commence par relater qu'un paparazzi l'a attaquée en justice alors qu'elle a posté sur ses réseaux sociaux un cliché volé qu'il a pris d'elle (on marche sur la tête).

Elle poursuit en rappelant (aux amateurs) et en apprenant aux autres, que des photos intimes envoyées à un ex petit-ami se sont retrouvées sur un site de revenge porn.

Elle en vient à ce récit glaçant, d'une séance photo où elle devait dormir sur place et où elle a été alcoolisée, puis violée. À peu près 80 clichés au Polaroïd ont été pris, et une partie -les plus vulgaires selon elle- ont été publiés, s'égrènent sur la page du photographe. De temps à autre il en publie un, en faisant passer cela pour de l'art. C'est tout simplement une réponse, qu'elle lui a adressée, en plus d'une réflexion plus globale en tant que "sujet" et non pas "objet".  

Elle conclue en écrivant "Jonathan peut continuer à publier des Polaroïds croustillants, mais je continuerai d'être la vrai Emily, celle qui a écrit cet essai. Et celle qui continuera à forger son contrôle là où elle peut le forger". 

https://www.thecut.com/article/emily-ratajkowski-owning-my-image-essay.html

Ces Polaroïds, visibles sur le net, dénotent avec les photos prises habituellement (où elle posent souvent en lingerie ou nue, également) : son regard y est hagard, les poses sont plus lascives. Elle ne semblait en effet ne pas être dans son état normal. Complètement beurrée. Gros malaise. Les sites pornographiques se sont d'ailleurs -et étonnamment- emparés des photos.  

Les mannequins sont incités parfois à prendre de l'alcool (certain-e-s sont drogué-e-s) afin de les "dérider", qu'ils/elles puissent "se laisser aller" et laisser "s'exprimer leur fibre artistique". C'est un secret de Polichinelle. Est-ce si étonnant que des prédateurs sexuels profitent que des femmes soient sous l'empire de l'alcool et/ou des drogues ? 

Est-ce si surprenant que ce photographe réponde ceci par voie de presse ?

« Vous savez de qui nous parlons, pas vrai ? C’est la fille qui sautait toute nue dans la vidéo de Robin Thicke à la même époque. Vous voulez vraiment que quelqu’un croie qu’elle était une victime ? ».

Quand Rose Mc Gowan s'est dirigée vers une avocate afin de traduire Weinstein en Justice, l'avocate lui a répondu qu'elle ne pouvait rien pour elle étant donné qu'elle a fait des scènes topless. 

Quand des femmes issues du milieu pornographique amateure, en France, se livrent, quant aux pratiques qu'elles ont subies, auxquelles elles n'ont pas consenties, dans le cadre d'une enquête sur un fameux réseau pornographique, peu entendent qu'il s'agit tout de même bien de viols.

"Elle confie ses états d'âme" : je ne dis pas qu'elle soit de mauvaise foi ou qu'après 8 ans elle n'ait pas un sentiment de viol !

Cependant,  a -t-elle été contrainte de faire des photos nue ou déshabillée ? A-t-elle été droguée ou enivrée à son insu ?

J'ai des difficultés à éprouver de la compassion pour les actrices ou les mannequins qui convoitent des rôles ou souhaitent accéder à la notoriété et qui se déclarent violées quelques années plus tard ! Et cela même si je sais que les jeunes femmes ont affaire à des dépravés profiteurs !

Elle témoigne de son viol sur la place publique ; mais l'a-t-elle déclaré à la police ? Je n'ai pas le sentiment qu'elle l'ai fait ou alors je n'ai pas tout lu !

Je garde ma compassion pour les violées dans les cages d'escalier, dans les caves,  sans monnaie d'échange ; je m'apitoie davantage sur les petites gens des bas-fonds qui n'osent même pas porter plainte par peur des représailles.

Porter plainte pour viol à tout propos ( je ne dis pas que c'est le cas d'Emily ) finit par diluer la portée des plaintes pour viol avec violence, sous la menace d'une arme.

 

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 859 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Le 08/10/2020 à 06:52, unjour a dit :

Weinstein vient encore de se prendre six viols sortis de nulle part.

Ca devient grotesque.

Weinstein a été reconnu coupable d'agressions sexuelles et de viols par la Justice et purge actuellement une peine de prison.

Alors qu'il avouait, de son propre chef, être "malade" et suivre une thérapie, de "bonnes" âmes s'élevaient de toutes parts afin de nier ses agressions sexuelles et ses viols, et d'en profiter pour cataloguer les plaignantes, de fabulatrices. Ubuesque.

Ce qui est grotesque, c'est de s'étonner qu'un criminel sexuel puisse avoir agressé et violé, beaucoup. 

Il y a 19 heures, Beltégeuse a dit :

Hello Léna, oui tu as raison, hier j'étais un peu dans le gaz (céphalées toute la journée) donc j'ai répondu un peu à l'arrache... c'est vrai certaines victimes à la faveur d'un évènement ou d'un quiproquo se mettent enfin à parler... reste à savoir si le délai de prescription est dépassé ou pas ?

Bonjour Beltégeuse,

Cela peut arriver.

Votre réponse est là

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/c-est-comment-ailleurs/c-est-comment-ailleurs-la-prescription-des-crimes-en-europe-et-aux-usa_2004027.html

À l'instar de la Californie, je serais favorable à l'imprescriptibilité des crimes sexuels. En effet, il n'y a pas de prescription à la douleur. 

Il n'est pas exclu que les victimes portent plainte, un jour. Il me paraît nocif de les y forcer, toutefois. Elles commencent tout juste à libérer la parole. La plainte peut faire partie d'un cheminement (mais ce n'est pas une obligation), il faut y être prête et se préparer psychologiquement à éventuellement être déboutée (faute de preuves ou de compétence de la Justice). 

Cette jeune femme a parlé, parce qu'elle semble y avoir été forcée (ce photographe a publié les Polaroïds sur les réseaux sociaux). Il est compréhensible que ces clichés la ramènent au viol, il est compréhensible qu'elle ne souhaite pas les voir affichés partout. 

Il y a 19 heures, Plouj a dit :

Les plus nombreuses.

Les menaces existent et ... l'une d'elles me confiait, il n'y a pas longtemps que ce qu'elle avait subi avec son beau-père, se serait transformé en attachement et plaisir si cela avait continué.. J'ai ouvert de grands yeux et elle m'a écrit le reste, la raison, c'est étonnant. Elle n'a jamais porté plainte et ne le fera pas.

Comme quoi, on peut juger, mais chaque cas est bien particulier, ce qui en augmente encore la difficulté.

 

C'est ce que nous disent les chiffres, en effet.

Je ne suis pas étonnée par ton récit. Le moins que l'on puisse faire, c'est écouter avec bienveillance. 

Chaque cas est particulier et les sensibilités sont toutes différentes. Brusquer les victimes afin qu'elles portent plainte, les y enjoindre, me semble être tout de même plutôt violent. 

Tous les violeurs, dans ces différentes affaires médiatisées, jouent sur le consentement. 

Il y a 18 heures, Barbara lebol a dit :

"Elle confie ses états d'âme" : je ne dis pas qu'elle soit de mauvaise foi ou qu'après 8 ans elle n'ait pas un sentiment de viol !

Cependant,  a -t-elle été contrainte de faire des photos nue ou déshabillée ? A-t-elle été droguée ou enivrée à son insu ?

J'ai des difficultés à éprouver de la compassion pour les actrices ou les mannequins qui convoitent des rôles ou souhaitent accéder à la notoriété et qui se déclarent violées quelques années plus tard ! Et cela même si je sais que les jeunes femmes ont affaire à des dépravés profiteurs !

Elle témoigne de son viol sur la place publique ; mais l'a-t-elle déclaré à la police ? Je n'ai pas le sentiment qu'elle l'ai fait ou alors je n'ai pas tout lu !

Je garde ma compassion pour les violées dans les cages d'escalier, dans les caves,  sans monnaie d'échange ; je m'apitoie davantage sur les petites gens des bas-fonds qui n'osent même pas porter plainte par peur des représailles.

Porter plainte pour viol à tout propos ( je ne dis pas que c'est le cas d'Emily ) finit par diluer la portée des plaintes pour viol avec violence, sous la menace d'une arme.

 

Un "sentiment" de viol... quelle étrange expression. 

De ce que nous en savons, Emily Ratjkowski était déjà habituée à faire des photos en lingerie ou nue. Pour cette séance photo, elle devait être en lingerie. Le photographe n'a cessé de lui faire comprendre qu'elle n'était pas à la hauteur. Du vin lui a été servi, plusieurs fois. Il lui demande de se déshabiller. 

Est-ce que le fait qu'une femme soit sous l'empire de l'alcool et/ou des drogues, signifie que l'on peut en faire absolument tout ce que l'on veut, en abuser sexuellement et/ou la violer ? 

Vous avez donc la compassion sélective. Il n'y a pas de mètre étalon du viol, pourtant. Vous pouvez trouver des circonstances aggravantes. Si vous avez de la compassion pour les femmes violées dans les cages d'escaliers et les caves, vous pouvez en avoir également pour les mannequins et actrices, déjà connues du public, qui plus est, qui ont affaire dans le milieu du show-business à des prédateurs sexuels. Votre coeur est assez grand pour cela, n'en doutez plus. 

 

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Membre, Voyageur, 69ans Posté(e)
Plouj Membre 106 503 messages
69ans‚ Voyageur,
Posté(e)
il y a 9 minutes, Léna-Postrof a dit :

Le moins que l'on puisse faire, c'est écouter avec bienveillance. 

Je l'ai toujours pensé et le pense encore.

il y a 10 minutes, Léna-Postrof a dit :

Brusquer les victimes afin qu'elles portent plainte, les y enjoindre, me semble être tout de même plutôt violent. 

Même poser des questions est un parcours semé d'embûches. Ne pas choquer, brusquer, amener à ..

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Invité Barbara lebol
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Invité Barbara lebol
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Il y a 3 heures, Léna-Postrof a dit :

De ce que nous en savons, Emily Ratjkowski était déjà habituée à faire des photos en lingerie ou nue. Pour cette séance photo, elle devait être en lingerie. Le photographe n'a cessé de lui faire comprendre qu'elle n'était pas à la hauteur. Du vin lui a été servi, plusieurs fois. Il lui demande de se déshabiller. 

Dans quelle mesure Emily Ratjkowski a-t-elle été incitée à s'enivrer ? Quelle est sa part de volonté personnelle ou de désir de s'enivrer ?

Je n'étais pas sur place, et vous non plus, je pense.

 

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Il y a 3 heures, Léna-Postrof a dit :

Vous avez donc la compassion sélective. Il n'y a pas de mètre étalon du viol, pourtant. Vous pouvez trouver des circonstances aggravantes. Si vous avez de la compassion pour les femmes violées dans les cages d'escaliers et les caves, vous pouvez en avoir également pour les mannequins et actrices, déjà connues du public, qui plus est, qui ont affaire dans le milieu du show-business à des prédateurs sexuels. Votre coeur est assez grand pour cela, n'en doutez plus.  

J'éprouve une grande compassion pour les femmes ou les filles qui subissent des viols avec violence.

Dans le cas d'une actrice ou d'un mannequin qui couchent en échange d'un rôle ou d'une promesse de célébrité et qui des années plus tard proclament ( auprès des médias) avoir été violées... je n'appelle pas ça un viol, mais du chantage.

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 859 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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Le 09/10/2020 à 17:55, Barbara lebol a dit :

Dans quelle mesure Emily Ratjkowski a-t-elle été incitée à s'enivrer ? Quelle est sa part de volonté personnelle ou de désir de s'enivrer ?

Je n'étais pas sur place, et vous non plus, je pense.

 

 

Le 09/10/2020 à 14:04, Léna-Postrof a dit :

Est-ce que le fait qu'une femme soit sous l'empire de l'alcool et/ou des drogues, signifie que l'on peut en faire absolument tout ce que l'on veut, en abuser sexuellement et/ou la violer ? 

 

Le 09/10/2020 à 18:03, Barbara lebol a dit :

J'éprouve une grande compassion pour les femmes ou les filles qui subissent des viols avec violence.

Dans le cas d'une actrice ou d'un mannequin qui couchent en échange d'un rôle ou d'une promesse de célébrité et qui des années plus tard proclament ( auprès des médias) avoir été violées... je n'appelle pas ça un viol, mais du chantage.

Un viol est toujours par essence violent. Le viol fait partie du champ lexical de violence. Et encore ils ont exactement le même radical.

J'éprouve une grande compassion pour l'enfant sous l'autorité de l'adulte qui l'abuse, pour la jeune femme qui en soirée sera droguée au GHB pour être violée, pour la mère de famille qui n'a pas envie de coucher avec un mari qui en fera pourtant fi, pour les actrices de porno amateur qui ont signé pour avoir un rapport à deux partenaires et qui au final auront affaire à tout un "chantier Bouygues"... ce qui ne m'empêche pas d'avoir également de la compassion pour les femmes (et des hommes) victimes de tournantes. 

Les actrices et les mannequins sont tout autant des travailleuses. Des travailleuses qui méritent tout autant de travailler dans des conditions correctes et d'être respectées comme toutes autres. Emily Ratajkowski était déjà connue du milieu du mannequinat alors qu'elle a eu affaire à ce photographe, qui quant à lui, ne bénéficie pas d'autant de notoriété (et même aujourd'hui). Il est important de lever le voile sur ce milieu qui, nous le savons pourtant toutes et tous, est complètement vérolé.

Faire un procès à toutes ces femmes qui libèrent la parole est tristement attendu/fréquent/répétitif. C'est à se demander ce qui vous (général) motive. 

 

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