L'invention du Zero

Un extrait d'un article sur le 0 réservé aux abonnés, mais cette partie est déjà bien passionnante

https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/mathematiques/3-la-revolution-du-zero_116628

Fascinant, j' ai particulièrement apprécié l' approche de la représentation scripturale du zéro sous forme de symbole carré, et qui constitue à mes yeux une excellente introduction aux perspectives portées par le corpus numérale des mathématiques Shadokiennes...

Il n'y a aucun doute, rien est quelque chose, c'est pourquoi j'ai décidé de rien faire de ma vie.

@Riad, c' est un peu le zéro et l' infini...

Mais résider au Maroc sera plus propice pour théoriser ce genre de réflexion...

en France on est experts en zéros, a tel point qu'on les met au gouvernement

Il y a 11 heures, The_Dalek a dit :

en France on est experts en zéros, a tel point qu'on les met au gouvernement

Le zéro étant indivisible, la cohésion du gouvernement est pérenne.

" Je ne suis paaas un zéroooo !  " Daniel Balavoine

Finalement c'est comme l'invention de l'ordinateur ou de l'informatique (qui est basée sur l'alternance de 0 et de 1) : il n'y a pas de premier ordinateur, seulement des pratiques et des méthodes disparates qu'on peut rattacher à l'informatique rétrospectivement. Par exemple il n'est pas absurde de dire que la première machine à calculer soit la Pascaline de Blaise Pascal. La pascaline, ancêtre de l'ordinateur ?

Ou alors on pourrait faire remonter l'informatique au boulier.

Ou plutôt à l'apparition des machines de turing conceptualisées par Alan Turing.

Ou alors à l'existence de l'architecture von Neumann.

Dans un sens nous pourrions même dire que l'informatique a l'âge de l'humanité puisqu'elle est l'outil ultime à disposition de l'être humain.

Ou l'âge de la première invention humaine. Dès que l'être humain a commencé à inventer, il ne le savait pas encore, mais il cherchait inconsciemment à créer ce que les transhumanistes appellent de façon mythique la singularité.

il y a 11 minutes, Quasi-Modo a dit :

" Je ne suis paaas un zéroooo !  " Daniel Balavoine

 

Finalement c'est comme l'invention de l'ordinateur ou de l'informatique (qui est basée sur l'alternance de 0 et de 1) : il n'y a pas de premier ordinateur, seulement des pratiques et des méthodes disparates qu'on peut rattacher à l'informatique rétrospectivement. Par exemple il n'est pas absurde de dire que la première machine à calculer soit la Pascaline de Blaise Pascal. La pascaline, ancêtre de l'ordinateur ?

Non !

La pascaline est une ingénieuse calculatrice mécanique. Son mécanisme relève de l'horlogerie avec des roues dentées à 10 dents. Elle utilise notre système de numération en base 10 avec 10 chiffres : 0, 1, 2....8, 9.

Un ordinateur est une machine électronique. Ses circuits de calcul utilisent le système de numération en base 2 avec seulement2 chiffres : 0 et 1. Ses portes logiques sont dans 2 états : ouvert ou fermé.

Enfin, un ordinateur est programmable et peut donc fonctionner en autonome alors quela pascaline exigeait que l'on tourne la manivelle !

il y a 9 minutes, Répy a dit :

Non !

La pascaline est une ingénieuse calculatrice mécanique. Son mécanisme relève de l'horlogerie avec des roues dentées à 10 dents. Elle utilise notre système de numération en base 10 avec 10 chiffres : 0, 1, 2....8, 9.

Un ordinateur est une machine électronique. Ses circuits de calcul utilisent le système de numération en base 2 avec seulement2 chiffres : 0 et 1. Ses portes logiques sont dans 2 états : ouvert ou fermé.

Enfin, un ordinateur est programmable et peut donc fonctionner en autonome alors quela pascaline exigeait que l'on tourne la manivelle !

 

 

Deux choses :

1) L'informatique n'est pas réductible à l'utilisation d'un ordinateur ou à son invention. Pas plus que l'astronomie est réductible à l'utilisation d'un téléscope. C'est quelque chose qui a constamment fait partie de l'humanité, surtout si on considère que l'intelligence artificielle forte (singularité) peut être, sinon le but réalisable, mais l'objectif inconscient de l'humain qui invente. La dernière invention de l'humanité serait l'intelligence artificielle forte. Même si les doutes sont permis sur les possibilités de sa réalisation concrète, elle reste un idéal vers lequel l'humain tend.

2) Ce que j'explique c'est justement qu'on peut faire les distinction où on veut, et qu'en cela, l'origine de l'informatique est forcément décidée arbitrairement. On peut dire que l'informatique est liée au binaire et donc estimer que la pascaline n'a rien à voir. Ou on peut dire que c'est lié à la machine de Turing. Ou on peut dire que c'est lié à l'invention de machines automatiques de calcul en la rattachant à la pascaline. Ou dire que c'est assimilable aux machines dont l'objectif est de faciliter le calcul, donc la rattacher au boulier. etc.

il y a 8 minutes, Quasi-Modo a dit :

Deux choses :

1) L'informatique n'est pas réductible à l'utilisation d'un ordinateur ou à son invention. Pas plus que l'astronomie est réductible à l'utilisation d'un téléscope. C'est quelque chose qui a constamment fait partie de l'humanité, surtout si on considère que l'intelligence artificielle forte (singularité) peut être, sinon le but réalisable, mais l'objectif inconscient de l'humain qui invente. La dernière invention de l'humanité serait l'intelligence artificielle forte. Même si les doutes sont permis sur les possibilités de sa réalisation concrète, elle reste un idéal vers lequel l'humain tend.

2) Ce que j'explique c'est justement qu'on peut faire les distinction où on veut, et qu'en cela, l'origine de l'informatique est forcément décidée arbitrairement. On peut dire que l'informatique est liée au binaire et donc estimer que la pascaline n'a rien à voir. Ou on peut dire que c'est lié à la machine de Turing. Ou on peut dire que c'est lié à l'invention de machines automatiques de calcul en la rattachant à la pascaline. Ou dire que c'est assimilable aux machines dont l'objectif est de faciliter le calcul, donc la rattacher au boulier. etc.

A mon humble avis, l'informatique  n'est pas seulment lié au calcul mais plus généralement c'est lié au traitement des informations par des logiciels qui pilotent les circuits électronique.

il y a 14 minutes, Répy a dit :

A mon humble avis, l'informatique  n'est pas seulment lié au calcul mais plus généralement c'est lié au traitement des informations par des logiciels qui pilotent les circuits électronique.

Certes il y a un lien. Surtout à notre époque. Mais fondamentalement ce que fait un ordinateur c'est juste des calculs et rien d'autre ! Le problème c'est de démêler ce qui fait lien et ce qui ne le fait pas. Je pense que sans même en être conscients nous avons créé des systèmes de traitement des informations qui sont calqués sur notre propre façon de fonctionner : mémoire immédiate (RAM), mémoire de travail (mémoire cache), mémoire à long terme (disque dur), possibilité de calculer (addition, soustraction, multiplication, division), etc.

Finalement tout ce que l'informaticien essaye de faire c'est de créer l'invention qui les créeraient toutes. Ou au moins, en attendant, une invention, par exemple sous la forme d'un logiciel, qui facilite ou automatise les tâches permettant de résoudre des problèmes particuliers connus.

Il y a 2 heures, Quasi-Modo a dit :

Certes il y a un lien. Surtout à notre époque. Mais fondamentalement ce que fait un ordinateur c'est juste des calculs et rien d'autre !

C'est plus compliqué que ça. 

On peut résumer les tâches au : calcul et au tri.

La fonction Calcul se fait avec le circuit "Non ET" qui donne l'addition, la soustraction le multiplication, la division la puissance n   et la racine nième.

La fonction Tri se fait aussi avec le circuit "Non ET" et cela permet de trier en 2 tas de 2 types : "ici ou là" ou  "oui ou non".

Dans cette logique "binaire"oui/non, il n'y a pas de "peut-être" ou "un peu oui  et un peu non" !

Cependant avec une numération binaire, des portes logiques ramenées à quelques transistors, on a réussi à intégrer des milliards de ces portes dans des volumes ultrapetits ce qui permet de réaliser très rapidement des tâches complexes.

Parallèlement les "logiciels machine" et les logiciels liés à l'homme on dispose d'ordinateurs "à tout faire".