Le Bien et le Mal existent-ils ?

Il y a 8 heures, Crabe_fantome a dit :

C'est une question de foi. Au niveau humain la morale est opportuniste mais rien n'empêche d'envisager un divin qui aurait sa propre morale, un peu comme s'il fallait avoir été un tortionnaire ou un assassin afin d'expérimenter la mort, et en tant que victime, et en tant qu'assassin, parce que l'Univers ou le divin exige cette apprentissage de nous. 

Bonjour Crabe Fantome, poigne de mains

Bon pour le Divin c'est une question de sémantique, et il n'est pas impératif dans l'histoire et même mieux en  prenant comme axiome son existence, bien s'il est divin il s'en cague de ce que l'on fasse, notre importance dans le cosmos est nulle, faut pas s'imaginer que l'on soit autre chose que ce que nous sommes : nous, c'est a dire insignifiant, quantité négligeable.

Pour le reste de ce que tu dis je pense que tu es dans la vérité, mais oublions le divin surtout , l'ordre naturel suffit, à moins que le fatum.

Il y a 8 heures, Crabe_fantome a dit :

Je suis à la recherche d'une preuve du détachement de l'humain à faire "le bien" pour "le bien" et non pour une récompense (y compris une satisfaction personnelle ou celle de remplir son devoir vis à vis l'humanité ou du divin). Et tant que l'humain prend du plaisir dans l'altruisme, c'est aussi de l'égoïsme. Et tant mieux à la limite, je ne suis pas là pour condamner l'égoïsme (je serais plutôt mal placé), je pense juste que c'est un moteur beaucoup plus puissant pour faire les choses. Si je file 5€ à un SDF pour épater une fille, le SDF ne va me le jeter à la gueule en me disant que ce n'était pas donné de bon coeur... et la fille (qui a aussi envie de s'envoyer en l'air) ne va pas me traiter de sale égoïste en lui faisant passer une excellente soirée... 

Faire une tache répugnante peut avoir au moins 2 avantages : déjà la satisfaction qu'on l'a fait alors que c'était un exploit... et la reconnaissance d'autrui pour notre sens (ponctuel à défaut d'être chronique) du sacrifice. Et tant mieux à la limite parce que sans ces satisfactions et besoins de reconnaissances personnes ne ferait jamais rien. 

Bien on peut dire que tu as raison, quand on se livre à ce que sont les exercices spirituel, cher à tout les antiques, bien on peut se rendre compte, que le bien, ou le mal ne sont que nos propres illusions, tu as besoin de personne pour avoir une récompense, la récompense c'est celle que tu te donne, par le sentiment d'avoir bien fait. J'ai fait du bien donc j'ai de la valeur, je suis bien. Nous avons des société dites primitives qui n'en sont pas moins des civilisations différente de la notre, pour elles un homme respectable est un tueurs, cet homme est merveilleux c'est le grand chef il a tues deux cents quarante trois adversaire. Et le type se sent supérieur à tout un chacun par ce qu'il a fait le bien enfin pour lui comme pour la société dans laquelle il vit,  alors que dans la notre. 

Pour tes  5 €uros à un SDF, tu es dans le spectacle, tu aurais fait la danse du ventre la fille aurait rigolé et c'était pareils, en plus il se serait pas bourré la gueule avec du vin, puis il a pas frappé la vieille dame par ce que bourré celle ci, sa tête ne lui revenait pas. Donc en ne lui donnant rien tu as fait plus de bien. Soit en fier.

Nous attribuons des valeurs fictives bien ou mal, tout simplement comme bon point pour conforter la bonne image de sois même dans une soumission à l'autorité contestable d'une société. La récompense tu as raison , il y a récompense, mais c'est un leur, c'est l'image de sois que l'on s'offre à sois même ainsi qu'aux autres qui sont dans la même illusion. 

Il y a 7 heures, lysiev a dit :

Rhooo que c'est gentil 

Tu veux te cacher dans les ronces pourquoi faire?

Fait attention les ronces cela piquent.

Bisous Lysiev

Tu sais j'ai toujours 4 ans d'age mental.

Oui mais pour jouer au docteur les parents ne vont pas nous chercher dedans les ronces, et nous somme tranquille.

il y a 31 minutes, Promethee_Hades a dit :

Bonjour Crabe Fantome, poigne de mains

Bon pour le Divin c'est une question de sémantique, et il n'est pas impératif dans l'histoire et même mieux en  prenant comme axiome son existence, bien s'il est divin il s'en cague de ce que l'on fasse, notre importance dans le cosmos est nulle, faut pas s'imaginer que l'on soit autre chose que ce que nous sommes : nous, c'est a dire insignifiant, quantité négligeable.

Pour le reste de ce que tu dis je pense que tu es dans la vérité, mais oublions le divin surtout , l'ordre naturel suffit, à moins que le fatum.

Le divin reste une probabilité... 

il y a 8 minutes, Crabe_fantome a dit :

Le divin reste une probabilité... 

Tout à fait, mais on peut le prendre comme un axiome dans un raisonnement quelconque même par l'absurde. Il intervient en temps que paramètre indéfini aussi.

Le 18/09/2020 à 18:20, hell-spawn a dit :

La franchement je suis déçu.

Ho! Le pauvre! Il est franc et déçu!

Tu as raison, je ne suis pas assez exacte: ta question est biaisée. Ce n'est pas de savoir si le bien et le mal existe, c'est de savoir s'il existe une morale qui ne serait pas une morale religieuse, mais une morale universelle. C'est pas plus clair comme ça?