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Le but de la vie


Invité Groenland

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Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 855 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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Il y a 7 heures, Groenland a dit :

Tu vois, moi j'ai vu un peu plus loin que le bout de mon nez ....! Il est vrai que notre raison de vivre au final c'est de vivre , la survie de l'espèce, mais en laissant une trace utile de soi spirituelle ou matérielle je contribue encore et toujours à la survie de l'espèce et cela même après ma mort !! Qui dit mieux ?

Peu importe la longueur de ton nez : alors tu alimentes  cet absurde.

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Invité Groenland
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Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
il y a 11 minutes, CAL26 a dit :

Peu importe la longueur de ton nez : alors tu alimentes  cet absurde.

Qu'est-ce qu'il a mon nez ? Tu ne l'aimes pas mon nez ?!...

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Invité Barbara lebol
Invités, Posté(e)
Invité Barbara lebol
Invité Barbara lebol Invités 0 message
Posté(e)

Le but indéniable de la nature c'est la multiplication de la vie par la reproduction sous toutes ses formes.

Le but de la vie serait donc de reproduire la vie à l'infini.

Laisser des traces est, je crois, illusoire et présomptueux au regard de l'immensité de l'univers. Dès sa naissance l 'homme est condamné ; il ne sait pas quand il va mourir  ni pourquoi ; il ne décide pas. Il est dépassé par le monde qui l'entoure !

 

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Invité Groenland
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Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 2 heures, Barbara lebol a dit :

Le but indéniable de la nature c'est la multiplication de la vie par la reproduction sous toutes ses formes.

Le but de la vie serait donc de reproduire la vie à l'infini.

Laisser des traces est, je crois, illusoire et présomptueux au regard de l'immensité de l'univers. Dès sa naissance l 'homme est condamné ; il ne sait pas quand il va mourir  ni pourquoi ; il ne décide pas. Il est dépassé par le monde qui l'entoure !

 

"Rien de ne se perd tout se transforme".

Pourquoi ça serait présomptueux de vouloir laisser une trace de soi après sa disparition ? N'est-ce pas là tout simplement que d'aller dans le sens de cette loi fondamentale de la nature ?

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Invité Barbara lebol
Invités, Posté(e)
Invité Barbara lebol
Invité Barbara lebol Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 19 heures, Groenland a dit :

"Rien de ne se perd tout se transforme".

Pourquoi ça serait présomptueux de vouloir laisser une trace de soi après sa disparition ? N'est-ce pas là tout simplement que d'aller dans le sens de cette loi fondamentale de la nature ?

Alors quelle trace serait significative au regard de 4,57 millions d'année d'existenc   de la terre et d'une taille d'un univers toujours en expansion dont les régions observables les plus lointaines sont à une distance d'environ 45,6 milliards d'années lumière actuellement.

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Membre, 82ans Posté(e)
L'ornithorynque Membre 1 906 messages
Mentor‚ 82ans‚
Posté(e)

J'ai lu il y a longtemps que la vie était à l'opposé de l'entropie univeselle en maintenant un système organisé malgré (ou grâce à ?) sa complexité.
Quant au souhait individuel de "laisser une trace" j'y vois surtout un manque d'humilité

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Invité Groenland
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Invité Groenland
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Posté(e)

Un manque d'humilité ?

Alors tous ceux qui ont laissé une trace d'eux, philosophe, écrivains, politiciens, scientifiques, ... n'étaient donc pas des gens humbles ? Que penser alors de mère Teresa et d'Abbé Pierre ?... Il y a un truc qui ne va pas là !

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 169 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
il y a 7 minutes, Groenland a dit :

Un manque d'humilité ?

Alors tous ceux qui ont laissé une trace d'eux, philosophe, écrivains, politiciens, scientifiques, ... n'étaient donc pas des gens humbles ? Que penser alors de mère Teresa et d'Abbé Pierre ?... Il y a un truc qui ne va pas là !

Mère Teresa et l'Abbé Pierre n'ont pas œuvré pour laisser une trace. Leurs désirs étaient bien au-delà du simple caprice de vouloir laisser une trace.

Vouloir laisser une trace c'est se croire capable d'éternité, d'immortalité. C'est refuser la mort telle qu'elle est. C'est se croire capable de vaincre la mort. C'est une chimère, un mirage, une satisfaction égoïste. L'humilité nous fait accepté notre juste place, non pas celle que l'on choisirait en dépit de tout bon sens (je ne parle pas de bon sens logique ou rationnel, mais bien d'un bon sens global, d'une harmonie globale).

Il me semble qu'on laisse forcément une trace, mais il est vain de vouloir l'appuyer plus fort qu'il ne faut ou moins fort qu'il ne faut. Il est vain aussi de croire pouvoir maîtriser la trace qu'on laisse.

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Membre, 82ans Posté(e)
L'ornithorynque Membre 1 906 messages
Mentor‚ 82ans‚
Posté(e)
il y a 11 minutes, Groenland a dit :

Il y a un truc qui ne va pas là !

suggère tu que ces grands personnages, qui sont effectivement dans nos souvenirs pour plusieur générations, ils n'auraient agi que pour leur postérité ? Ca mettrait un sérieux frein à leur charisme...

Ca me fait penser à une petite phrase de Prévert : "Je l'ai rencontré chez un tailleur de pierres, il faisait prendre ses mesures pour la postérité"

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Invité Groenland
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Invité Groenland
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Posté(e)
il y a 32 minutes, Ambre Agorn a dit :

Mère Teresa et l'Abbé Pierre n'ont pas œuvré pour laisser une trace. Leurs désirs étaient bien au-delà du simple caprice de vouloir laisser une trace.

Vouloir laisser une trace c'est se croire capable d'éternité, d'immortalité. C'est refuser la mort telle qu'elle est. C'est se croire capable de vaincre la mort. C'est une chimère, un mirage, une satisfaction égoïste. L'humilité nous fait accepté notre juste place, non pas celle que l'on choisirait en dépit de tout bon sens (je ne parle pas de bon sens logique ou rationnel, mais bien d'un bon sens global, d'une harmonie globale).

Il me semble qu'on laisse forcément une trace, mais il est vain de vouloir l'appuyer plus fort qu'il ne faut ou moins fort qu'il ne faut. Il est vain aussi de croire pouvoir maîtriser la trace qu'on laisse.

Pour moi se donner en exemple dans une oeuvre charitable cela équivaut à vouloir laisser une trace de soi, je ne vois pas où est le problème ? Cela reste un acte de bonne volonté.

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Membre, 51ans Posté(e)
épixès Membre 1 815 messages
Forumeur alchimiste ‚ 51ans‚
Posté(e)

Il est délicat d'évoquer un sujet tel que le but de la vie sans véhiculer malgré soi une intentionalité, un dessein prémédité par une forme de conscience tant notre vocabulaire est teinté par notre tendance à l'anthropomorphisation, éliminant de fait la possibilité d'une simple activité fonctionnelle de la vie, vu comme un mécanisme inconscient résultant de l'existence de lois physico-chimiques. 

De ce dernier point de vue la vie n'a pas pour but de se perpétuer, et encore moins l'espèce. Elle a pour but de reproduire l'information, c'est à dire de transmettre les gènes. L'individu n'est qu'un moyen commode de véhiculer cette dernière, un média biologique sans importance. L'espèce elle-même n'est qu'un épiphénomène voué à disparaître par transformation progressive non pas vers un achèvement final mais au gré des contraintes environnementales entrainant une pression adaptative.

Quant à laisser une trace derrière soi, c'est à la fois vain et utile, présomptueux et pertinent: tout dépend du point de vue. D'un positionnement purement humain tout ce qui compte est notre ressenti donc un sentiment d'accomplissement, qu'il soit né d'une vérité ou d'une illusion n'en reste pas moins un baume pour l'âme. D'un point de vue plus «cosmique» les états d'âmes d'entités biologiques insignifiantes, perdues entre deux infinis de temps et d'espace, semblent bien dérisoires.

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 169 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, Groenland a dit :

Pour moi se donner en exemple dans une oeuvre charitable cela équivaut à vouloir laisser une trace de soi, je ne vois pas où est le problème ? Cela reste un acte de bonne volonté.

Ce que vous ne comprenez pas, visiblement, c'est que c'est le point de vue est différent dans la démarche et, du coup, tout est totalement différent. Vous vous voyez et constatez le résultat: il est un modèle, il est un exemple, il a laissé une trace. Mais ce n'est pas vrai pour autant. Car votre point de vue est faussé. Le point de vue de l'acteur n'a jamais été de laisser une trace, mais de faire ce qu'il avait décidé de faire parce que c'était juste et important pour lui. Le résultat visible de la trace laissée n'est qu'un effet des observateurs, et non un effet de l'acteur.

Pour ces gens, que nous taxons d'extraordinaire, d'exemplaire et autre sobriquet, le but de leurs actions n'était pas de se donner en exemple ou de servir de modèle; pour ces gens l'important était d'être cohérent avec eux-même, de donner jusqu'à leur propre vie (je ne parle pas du souffle, mais de leur énergie vitale), même s'ils devaient supporter la notoriété, la tapage médiatique, etc. Pour eux il en allait de leur vie, et l'image n'était certainement pas un critère de décision dans leur actes.

C'est nous, qui avons fait d'eux des icônes, des exemples que nous citons pour illustrer des propos, pour appuyer des décisions ou justifier des actions.

De plus, ce n'est pas une trace d'eux qu'ils on laissé, mais la trace indélébile de leurs actes, de leur combat pour l'humanité et non d'un combat personnel. C'est parce qu'ils ne recherchaient pas la reconnaissance personnelle qu'ils ont pu laisser des traces fortes et qui marquent tous les humains quels que soient leur culture, pays, tradition ou religion.

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)

S'il y a un but, et ça reste a prouver, il ne peut être que de nous faire évoluer, devenir meilleur, plus conscient, approcher du divin.

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Membre, 36ans Posté(e)
markich Membre 3 722 messages
Mentor‚ 36ans‚
Posté(e)

Le but de la vie est de la rendre plus belle pour soi et les autres.

Chaque jour, chaque heure, chaque minutes...

Voilà ce que je crois!

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Invité Groenland
Invités, Posté(e)
Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 4 heures, Ambre Agorn a dit :

Ce que vous ne comprenez pas, visiblement, c'est que c'est le point de vue est différent dans la démarche et, du coup, tout est totalement différent. Vous vous voyez et constatez le résultat: il est un modèle, il est un exemple, il a laissé une trace. Mais ce n'est pas vrai pour autant. Car votre point de vue est faussé. Le point de vue de l'acteur n'a jamais été de laisser une trace, mais de faire ce qu'il avait décidé de faire parce que c'était juste et important pour lui. Le résultat visible de la trace laissée n'est qu'un effet des observateurs, et non un effet de l'acteur.

Pour ces gens, que nous taxons d'extraordinaire, d'exemplaire et autre sobriquet, le but de leurs actions n'était pas de se donner en exemple ou de servir de modèle; pour ces gens l'important était d'être cohérent avec eux-même, de donner jusqu'à leur propre vie (je ne parle pas du souffle, mais de leur énergie vitale), même s'ils devaient supporter la notoriété, la tapage médiatique, etc. Pour eux il en allait de leur vie, et l'image n'était certainement pas un critère de décision dans leur actes.

C'est nous, qui avons fait d'eux des icônes, des exemples que nous citons pour illustrer des propos, pour appuyer des décisions ou justifier des actions.

De plus, ce n'est pas une trace d'eux qu'ils on laissé, mais la trace indélébile de leurs actes, de leur combat pour l'humanité et non d'un combat personnel. C'est parce qu'ils ne recherchaient pas la reconnaissance personnelle qu'ils ont pu laisser des traces fortes et qui marquent tous les humains quels que soient leur culture, pays, tradition ou religion.

Pourtant on ne peut pas réfuter le fait que si de leur vivant on leur avait posé la question d'est-ce qu'ils souhaiteraient voir leur chemin continuer après eux, que d'autres personnes reprennent le relais et faire comme ils l'ont fait eux, ils répondraient alors "oui".

Je veux dire par là que quoi qu'on en dise ils sont devenus des exemples pour d'autres (malgré eux ?) et qu'ils ne pouvaient de toute façon ne pas en être sans le savoir... ils savaient ce qu'ils faisaient et personne ne peut nier le fait qu'au fond ils en étaient satisfaits du fait de savoir que leur chemin aller se poursuivre après eux : ils ont donc consciemment et volontairement laissé une trace d'eux.

Il est vain de vouloir fermer les yeux sur cette réalité même s'il peut sembler que cela diminue de leurs auras car il s'agit en effet d'une question politique, qui peut penser que Abbé Pierre ou mère Teresa n'avaient pas leur propre politique pour faire avancer leur causes, ce n'est pas parce que pour une fois la cause est de vouloir une pure justice qu'on ne peut pas parler de politique ! D'ailleurs la politique au sens grecque n'avaient rien à voir avec ce que nous connaissons de ce mot honni de nos jours...

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 169 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
il y a 23 minutes, Groenland a dit :

Pourtant on ne peut pas réfuter le fait que si de leur vivant on leur avait posé la question d'est-ce qu'ils souhaiteraient voir leur chemin continuer après eux, que d'autres personnes reprennent le relais et faire comme ils l'ont fait eux, ils répondraient alors "oui".

Comment pouvez-vous parler d'un fait, alors que vous ne parlez que de supposition? Vous supposez une question, et vous supposez une réponse. Il n'y a aucun fait. Et tout le monde peut tout supposer: vous avez donc raison et tord: vous perdez votre temps.

il y a 23 minutes, Groenland a dit :

Je veux dire par là que quoi qu'on en dise ils sont devenus des exemples pour d'autres (malgré eux ?) et qu'ils ne pouvaient de toute façon ne pas en être sans le savoir... ils savaient ce qu'ils faisaient et personne ne peut nier le fait qu'au fond ils en étaient satisfaits du fait de savoir que leur chemin aller se poursuivre après eux : ils ont donc consciemment et volontairement laissé une trace d'eux.

Vous parlez encore de faits et vous n'énoncez que des suppositions. Votre point de vue n'est pas forcément universel, et n'explique que votre espace d'entraînement, votre point de vue. Le mien est tout autre. La seule créance que j'accorde à l'un ou l'autre serait l'expérience: avez-vous côtoyé ou connu une telle personne? Parlez-vous en connaissance de cause, ou ne faites-vous que penser et supposer?

Qui peut prétendre savoir ce qu'il fait? Moi je suppose, mais n'affirme pas, qu'ils n'ont pas du tout gérer l'engouement qu'ils ont entraîné, le bruit qu'ils faisaient naître malgré eux. Ces gens ont une aspiration au silence, à la tranquillité. Ils ont brisé leur confort personnel pour se confronter au brouhaha et aux cris du monde et ses misères; brisé leur confort pour donner le meilleur d'eux-même malgré que cela les mettrait peut-être et sûrement en péril. C'est en faisant ce choix qu'ils acceptaient toutes les conditions et conséquences. Même en étant conscient des conséquences de leurs actions, pouvaient-ils réellement gérer ou maîtriser ces conséquences, au point d'en tirer orgueil?

il y a 23 minutes, Groenland a dit :

Il est vain de vouloir fermer les yeux sur cette réalité même s'il peut sembler que cela diminue de leurs auras car il s'agit en effet d'une question politique, qui peut penser que Abbé Pierre ou mère Teresa n'avaient pas leur propre politique pour faire avancer leur causes, ce n'est pas parce que pour une fois la cause est de vouloir une pure justice qu'on ne peut pas parler de politique ! D'ailleurs la politique au sens grecque n'avaient rien à voir avec ce que nous connaissons de ce mot honni de nos jours...

Chacun a sa propre politique, sa façon de voir et faire les choses. Ce ne sont pas les idées qui donnent de quoi juger, mais les actes. Par leurs actes, ils ont été jugés dignes, ils ont été reconnus d'utilité humaine, et par ce jugement l'humanité à fait d'eux des phares malgré eux. Parce que leurs actes étaient publics, le jugement public, par des milliers de juges, a été des plus sévères, et la sentence n'en est que plus imposante et indestructible. Parce qu'ils ont su continuer malgré la force des masses, parce qu'ils n'étaient pas attachés à leur image ou la reconnaissance personnelle, alors ils ont été placé à la vue de tous et au jugement de tous.

Ce ne sont pas ces gens que je défendrai, ils sont bien plus capable que moi de prouver qu'ils n'ont rien à perdre ou à défendre, mais je défends l'action, je défends l'élan bénéfique, je défends l'embryon du cercle vertueux que ces gens enclenchent, je défends l'effort pour la dignité humaine.

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Invité Barbara lebol
Invités, Posté(e)
Invité Barbara lebol
Invité Barbara lebol Invités 0 message
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Il y a 5 heures, épixès a dit :

 

De ce dernier point de vue la vie n'a pas pour but de se perpétuer, et encore moins l'espèce. Elle a pour but de reproduire l'information, c'est à dire de transmettre les gènes. L'individu n'est qu'un moyen commode de véhiculer cette dernière, un média biologique sans importance. L'espèce elle-même n'est qu'un épiphénomène voué à disparaître par transformation progressive non pas vers un achèvement final mais au gré des contraintes environnementales entrainant une pression adaptative.

 

Quelle est la différence entre la perpétuation  de l'espèce et la reproduction de l'information  ?

La perpétuation de l'espèce constituerait un but (  le cas échéant  ) à atteindre et la reproduction de l'information serait un simple automatisme .?

 

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Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 855 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, épixès a dit :

Il est délicat d'évoquer un sujet tel que le but de la vie sans véhiculer malgré soi une intentionalité, un dessein prémédité par une forme de conscience tant notre vocabulaire est teinté par notre tendance à l'anthropomorphisation, éliminant de fait la possibilité d'une simple activité fonctionnelle de la vie, vu comme un mécanisme inconscient résultant de l'existence de lois physico-chimiques. 

De ce dernier point de vue la vie n'a pas pour but de se perpétuer, et encore moins l'espèce. Elle a pour but de reproduire l'information, c'est à dire de transmettre les gènes. L'individu n'est qu'un moyen commode de véhiculer cette dernière, un média biologique sans importance. L'espèce elle-même n'est qu'un épiphénomène voué à disparaître par transformation progressive non pas vers un achèvement final mais au gré des contraintes environnementales entrainant une pression adaptative.

Quant à laisser une trace derrière soi, c'est à la fois vain et utile, présomptueux et pertinent: tout dépend du point de vue. D'un positionnement purement humain tout ce qui compte est notre ressenti donc un sentiment d'accomplissement, qu'il soit né d'une vérité ou d'une illusion n'en reste pas moins un baume pour l'âme. D'un point de vue plus «cosmique» les états d'âmes d'entités biologiques insignifiantes, perdues entre deux infinis de temps et d'espace, semblent bien dérisoires.

Oui, chercher de l'intention n'est que de l'anthropomorphisme. Pour le reste, que ce soit la perpétuation de l'espèce ou la transmission de l'information, peu importe : tout dépend à quel niveau de complexification du vivant on veut se situer.

Mais l'idée est que chaque organisme n'est en fait qu'un vecteur, un passeur, un maillon de la chaîne. Que cela suffise à notre bonheur ou pas, il appartient à chacun d'en faire son interprétation mais il convient de définir ce fondement.

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Membre, 51ans Posté(e)
épixès Membre 1 815 messages
Forumeur alchimiste ‚ 51ans‚
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Il y a 1 heure, Barbara lebol a dit :

Quelle est la différence entre la perpétuation  de l'espèce et la reproduction de l'information  ?

La différence réside en ceci que si le «but» de la vie était la perpétuation de l'espèce, aucune espèce ne se transformerait suite aux pressions de sélection, une espèce perdurerait intacte jusqu'à son extinction finale, sans modification aucune où chaque individu serait l'exacte réplique de l'autre dans une parfaite incarnation de la vision essentialiste.

La notion même d'espèce est parfaitement arbitraire et n'a de légitimité que taxinomique. Prenons un individu lambda, lui, ses aïeux et ses descendants seront d'autorité considérés comme appartenant à la même espèce en fonction de la proximité de leurs caractéristiques. Dans un schéma simplifié d'une chaine d'individus liés par descendance au cours du temps, les individus qui seront considérés comme de la même espèce dépendent d'un point de référence:

abcdefghijklmnopqrstuvwxyz      abcdefghijklmnopqrstuvwxyz  (ici, selon que nous prenons "n" ou "i" comme référence, un même individu peut être considéré comme appartenant à deux espèces différentes)

Les rapprochements fait ici entre individus ne sont ici pas illégitimes mais les frontières posées sont parfaitement subjectives et montrent bien qu'il n'existe pas dans la nature une entité réelle correspondant à ce que nous appelons espèce, avec des démarcations claires: ce n'est qu'un outil commode pour classifier le vivant.

 

Au contraire la reproduction de l'information au travers de la transmission avec variation, permet la différenciation des individus, donne à la notion d'espèce son caractère flou et accorde au gènes une longévité les transcendant.

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Invité Barbara lebol
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Invité Barbara lebol
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Il y a 13 heures, épixès a dit :

La différence réside en ceci que si le «but» de la vie était la perpétuation de l'espèce, aucune espèce ne se transformerait suite aux pressions de sélection, une espèce perdurerait intacte jusqu'à son extinction finale, sans modification aucune où chaque individu serait l'exacte réplique de l'autre dans une parfaite incarnation de la vision essentialiste.

La notion même d'espèce est parfaitement arbitraire et n'a de légitimité que taxinomique. Prenons un individu lambda, lui, ses aïeux et ses descendants seront d'autorité considérés comme appartenant à la même espèce en fonction de la proximité de leurs caractéristiques. Dans un schéma simplifié d'une chaine d'individus liés par descendance au cours du temps, les individus qui seront considérés comme de la même espèce dépendent d'un point de référence:

abcdefghijklmnopqrstuvwxyz      abcdefghijklmnopqrstuvwxyz  (ici, selon que nous prenons "n" ou "i" comme référence, un même individu peut être considéré comme appartenant à deux espèces différentes)

Les rapprochements fait ici entre individus ne sont ici pas illégitimes mais les frontières posées sont parfaitement subjectives et montrent bien qu'il n'existe pas dans la nature une entité réelle correspondant à ce que nous appelons espèce, avec des démarcations claires: ce n'est qu'un outil commode pour classifier le vivant.

 

Au contraire la reproduction de l'information au travers de la transmission avec variation, permet la différenciation des individus, donne à la notion d'espèce son caractère flou et accorde au gènes une longévité les transcendant.

Vous pouvez en tirer des conclusions ?

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